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La fin des couples présidentiels
Deux couples ont tenté la parité présidentielle : le couple de la maison Clinton et celui de la maison Hollande.
Il y a entre eux une curieuse similitude inversée.
Bill est passé en premier, et a réussi parfaitement son coup malgré quelques frasques libidineuses qui auraient pu définitivement bloquer la maison Clinton.
Par contre Hillary, qui avait patienté en attendant son tour, a échoué de justesse. Un mâle bizarre lui a pris la place contre toute attente.
Pour la maison Hollande, c’est la femme, Ségolène, qui est passée d’abord. Elle a échoué malgré sa bravitude et sa fraternité. En fait, ce fut une chance pour la France, car il n’est pas impossible qu’il lui manque un boulon si l’on se réfère à sa dernière sortie à Cuba, où des irresponsables l’avaient imprudemment envoyée, en déclarant qu’à défaut d’avoir en sa possession une liste des prisonniers politiques de cette île progressiste, ils devaient ne pas exister ICI. Elle a été rapatriée de toute urgence.
François s’est présenté à la présidentielle après que Ségolène, la mère de ses enfants, eût tâté le terrain. Et il s’est retrouvé à l’Elysée. Il a pu revêtir son casque de moto pour aller tromper sa maîtresse après avoir trompé Ségolène avec cette dernière.
Lessivé, François a finalement jeté l’éponge, objet qui avait d’emblée montré son utilité en raison des trompes d’eau qui arrosèrent son unique mandat.
A travers la maison Clinton et la maison Hollande, on a donc assisté à un échec de la parité, et à mon avis à la fin des tentatives présidentielles successives par couple.
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Commentaires
2Souris doncMardi 6 Décembre 2016 à 10:26Le couple Clinton, le couple Hollande-Royal. On a aussi la fratrie Castro, et les Le PEN père-fille-petite-fille. Sans compter les proches de nos dirigeants improvisés assistants parlementaires, membres de cabinets ministériels, chargés de mission pour ceux qu'on n'arrive pas à caser.
Du temps de Borgia, on appelait ça "népotisme". Maintenant, on dit plutôt "petite PME familiale", ça vous a un côté rassurant, familier, domestique.
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Mardi 6 Décembre 2016 à 10:38
Dans le népotisme, un membre de la famille en place fait accéder les autres membres dans la sphère du pouvoir. Dans les couples dont je parle, l'un ne fait pas accéder l'autre au pouvoir (l'échec est là pour le prouver), mais la femme et l'homme se présentent tour à tour : qui passe le premier ? Mais aucun n'a la possibilité de donner le pouvoir à l'autre.
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3Souris doncMardi 6 Décembre 2016 à 11:26(Impossible d'activer le bouton répondre : on revient sur la page blanche)
Les couples cités sont, en effet, des cas particuliers. Cependant, quand Hollande nomme Ségolène Royal Ministre de l'Environnement, c'est du népotisme. Dans la détestable tradition française de considérer une nomination soit comme la récompense d'une fidélité, soit comme le moyen de neutraliser un nuisible potentiel, personnalité ou courant minoritaire.
J'espère que Fillon ne tombera pas dans ce travers et qu'il attribuera les postes en fonction des compétences et de l'utilité pour redresser le pays.
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Mardi 6 Décembre 2016 à 11:43
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Avant Clinton, il y avait la famille Bush, la dynastie Kennedy. Et aujourd'hui, Obama se sent obligé de démentir que Michelle a l'intention de présenter sa candidature dans quatre ans.
A croire que nos démocraties ont des envies refoulées de se créer de nouvelles familles dynastiques.
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Mardi 6 Décembre 2016 à 13:43
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5Souris doncMardi 6 Décembre 2016 à 14:52Nous avons 10 monarchies européennes. Dont 4 familles régnantes sont d'origine française (Bourbon en Espagne et au Luxembourg, Bernadotte en Suède, Polignac à Monaco). C'est Gala, Closer, Point de Vue, Paris Match, grands hits de la presse chez le coiffeur, qui nous informent sur l'actualité heureuse des têtes couronnées. Je n'ai jamais su si les coiffeurs avaient des abonnements gratuits, ou s'ils répondaient aux attentes supposées de leurs clientes. Toujours instructif ce qu'on trouve dans les salles d'attente.
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Mardi 6 Décembre 2016 à 15:12
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il n'y a que la danse sur glace qui se pratique par couple avec un certain succès. Ni la politique ni l'haltérophilie n'y arrivent.
En effet. J'avais d'ailleurs écrit une conclusion comparant politique et danse et que j'ai finalement retirée. On ne mélange pas les torchons et les serviettes.