• L’universalisme canin

    L’universalisme caninL’espèce canine me semble être une des espèces qui comporte le plus de « racisés » et où les différences morphologiques et parfois comportementales sont les plus importantes. A première vue, il n’y a rien de commun entre l’aspect d’un basset et celui d’un chien-loup, comme il n’y rien de commun entre celui d’un lévrier et celui d’un bouledogue. Pourtant nous savons sans hésitation que ce sont tous des chiens, et eux se reconnaissent parfaitement entre eux. Une reconnaissance parfois hostile pour marquer leur territoire, la concurrence étant une forme de reconnaissance, mais le plus souvent avec bienveillance en cherchant à faire copin copin jusqu’à se humer le trou du cul. En se reconnaissant de laL’universalisme canin même espèce malgré la multiplicité de leur aspect réciproque, les chiens nous donnent une leçon d’universalisme. Clifford D. SimaK dans un remarquable ouvrage d’anticipation : « Demain les chiens », recueil de nouvelles que j’ai lu il y a très longtemps, et qui est un des rares livres de science-fiction que j’ai conservés, nous a montré que le chien était l’avenir de l’homme.

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  • Commentaires

    1
    Lundi 31 Mai 2021 à 10:01

    La même espèce, des races différentes. Raisonnement à ne pas appliquer à l'espèce humaine.

      • Lundi 31 Mai 2021 à 10:14

        Ce que les "racisés" veulent bêtement appliquer mais sans avoir la convivialité des chiens.

    2
    Lundi 31 Mai 2021 à 14:51

    Je les laisserai volontiers se humer le cul, quand à moi, j'aime beaucoup les chiens, mais n'ai pas envie d'être tenue en laisse par eux !frown

      • Lundi 31 Mai 2021 à 16:42

        Votre commentaire me rappelle une histoire. Une de mes amies avaient deux petits jumeaux impossibles à gérer, surtout à l'extérieur, allant jusqu'à s'échapper pour traverser la rue malgré la circulation. Elle s'est donc résolue à les tenir en laisse. Au premier essai ils se sont mis de suite à 4 pattes et à aboyer...

    3
    Lundi 31 Mai 2021 à 21:34

    Je crois que, pour l'humain aussi, le problème n'est pas tant la diversité que le territoire.

      • Lundi 31 Mai 2021 à 22:58

        Depuis la nuit des temps, c'est toujours une question de territoire.

    4
    Souris donc
    Mardi 1er Juin 2021 à 07:51

    Cromagnon a créé les races en sélectionnant les traits utiles.

    Plus tard l'homme s'est occupé de classification (et de sa hiérarchie, l'homme au sommet, Dieu l'a voulu). Les grands naturalistes voyageurs ont trouvé un système commode, fondé sur la morphologie, le milieu, la nourriture : règne, ordre, genre, variété. Puis est arrivé l'ADN et la phylogénétique qui montre que nous sommes plus proches de la méduse que du chimpanzé.

    Je m'en doutais. Le facteur de Santa Cruz, affalé sur son cheval, ressemble à una médouze sous le soleil tropical (selon le naturaliste Henri Genès).

    Oui mais, et le blop dans tout ça ?

      • Mardi 1er Juin 2021 à 08:35

        Votre article en référence est une charge anti-écolos et vous vous êtes amusée au chat et à la souris. Bien sûr que sans connaître la génétique et les lois de Mendel, l'homme a court-circuité l'évolution en créant les races animales et il est à présent capable de créer des chimères avec le risque de créer des monstres. Mais en l'absence de chimères, un chien reste un chien aussi multiforme qu'il puisse être et l'homme reste un homme aussi peu multiforme qu'il soit. C'est ce trait universel qu'il ne faut pas abandonner : il est préférable de privilégier ce qui nous réunit plutôt que ce qui nous sépare et l'individu plutôt que son appartenance. Et quand je vois que la maire de Chicago noire et lesbienne ne veut être interviewée que par un ou une journaliste noire (en attendant qu'elle réclame que la personne soit également lesbienne ou gay), je  pense que l'on est parti pour la multiplication des conflits.

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