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L’élémentaire des particules
Hier matin, Anne Hidalgo, la maire de Paris, s’est exprimée et a été interrogée par des auditeurs sur France Inter, notamment sur les mesures prises pour lutter contre la pollution atmosphérique de la capitale.J’ai été frappé par sa psychorigidité que l’on peut traduire par : j’entends bien et je comprends ce que vous dites, mais je n’en tiendrai pas compte.
Pour ce qui concerne la fermeture de la voie rapide sur la rive droite de la Seine, le premier auditeur lui a justement fait remarquer que cette voie permettait de traverser Paris sans encombrer son centre et qu’en la supprimant la pollution risque d’en être aggravée. Mme Hidalgo ne répond pas à la question mais étale une tartine de vide sur la nécessité de lutter contre la pollution – ce que personne ne conteste – et sur la joie qu’éprouveraient les Parisiens à se promener sur les quais et y faire du roller. Je ne conteste pas non plus ce plaisir (bien que pour le roller…), car étant largement à la retraite je pourrais en profiter comme tous les oisifs et les chômeurs, mais cela ne sera sûrement pas le cas des misérables dont la voiture est indispensable pour leur travail et qui respireront abondamment les particules fines générées par les encombrements qui ne peuvent que s’accroître. D’ailleurs c’est également l’avis du commissaire enquêteur qui n’est aucunement convaincu de l’efficacité de la mesure, mais notre fière Hidalgo a le droit de passer outre, et déclare vouloir imposer sa décision avec deux arguments :
1° Il faut bien faire quelque chose pour lutter contre la pollution. C’est à dire : peu importe l’efficacité réelle de la mesure, l’essentiel est de montrer que l’on fait quelque chose. C’est à ce genre d’argument que l’on reconnaît un politicien ou une politicienne. Pour montrer que l’on fait quelque chose, même si cela ne sert à rien, un politicien qui brasse du vent (sans chasser la pollution) peut même être amené à aller contre ses (soi-disant) convictions politiques comme l’est la décision prise par notre psychorigide d’interdire dans la capitale les voitures immatriculées avant 1997 (qui bien entretenues ne polluent pas plus que les autres), mesure qui ne touche que les gens qui n’ont pas les moyens d’en changer. Mme Hidalgo compte même aggraver cet ostracisme anti-pauvres dans les prochaines années alors qu’il a été démontré que l’efficacité de la mesure est quasi nulle.
2° Ces mesures sont validées par les Parisiens puisqu’ils m’ont fait confiance ! Quand on connaît la façon très indirecte dont le maire de Paris est élu, cet argument n’a aucun sens, mais il a été répété avec force par Mme Hidalgo, une attitude que l’on pourrait résumer par : j’ai été élue, donc tout ce que je fais est forcément voulu par les Parisiens, avec la cerise habituelle : « je prendrai mes responsabilités ».
Pour mémoire, le lieu où le Parisien inhale le plus de particules fines nocives pour ses bronches n’est pas le périphérique ou la rue mais le métro que l’on nous encourage à utiliser de préférence : « selon les relevés d'Airparif, le métro et le RER sont bien plus dangereux pour nos bronches que les rues ! Le réseau souterrain contient en moyenne trois à quatre fois plus de particules fines que le périphérique qui est la zone la plus polluée de la capitale (300 mg/m3 pour les quais du métro et jusqu'à 500 mg/m3 sur les quais du RER, contre 52 mg/m3 aux abords du périphérique) » (Eric Leser).
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Commentaires
Plus il y aura de monde dans le métro et dans le RER, plus il y aura de gens pour absorber les particules fines et moins il y aura donc de particules fines pour les générations futures. (Conclusion d'une étude menée par l'Institut de Logique Solférinienne).
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Jeudi 1er Septembre 2016 à 16:32
Comme je prends souvent le métro, je suis un gros consommateur de particules et donc un bienfaiteur de l'humanité.
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3myriamJeudi 1er Septembre 2016 à 17:35
Elle nous fait un remix de la célèbre formule prononcée par un socialiste à l'Assemblée nationale en 1981 : "Vous avez juridiquement tort parce que vous êtes politiquement minoritaire"
PS : Curieusement, pour d'autres sujets où ils sont minoritaires, ils en appellent à l'arbitrage du Conseil d'Etat
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Jeudi 1er Septembre 2016 à 18:10
C'est plus une attitude politique (rôle des verts au conseil municipal) que technique à la recherche de l'efficacité.
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5Souris doncJeudi 1er Septembre 2016 à 19:09Autre scandale sanitaire : la gauche accro à l'argent des impôts.
Comment la désaccoutumer ?
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Jeudi 1er Septembre 2016 à 19:33
En tant que médecin je peux diagnostiquer une maladie génétique du socialisme, mais pour la thérapeutique, il vaut mieux s'adresser à un économiste.
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Souris doncVendredi 2 Septembre 2016 à 07:56L'addictologie a de bons résultats sur la boulimie. Sur l'hidalgoolisme des symptômes de sevrage apparaissent rapidement : engorgement de la capitale, asphyxie et thrombose des artères principales. L'accélérateur de particules vers la circulation périphérique n'a pas les effets escomptés.
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Vendredi 2 Septembre 2016 à 11:04
Très en forme !
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6Souris doncVendredi 2 Septembre 2016 à 17:00Belles images successives en illustration de l'article. Enfin belles, disons pertinentes. Manque peut-être une bobo de race pure, conscientisée, responsable, durable et altière sur son vélib. Quel que soit l'indice de pollution d'Airparif. Comme le Dr Wo dans le métro, grosse consommatrice de particules, donc bienfaitrice de l'humanité.
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Vendredi 2 Septembre 2016 à 17:09
J'ai complété l'iconographie (le masque ne sert à rien mais il est la preuve de la fibre écologique)
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Souris doncVendredi 2 Septembre 2016 à 18:52Elles viennent jusque dans nos campagnes nous rééduquer. Par exemple en prenant les sens interdits comme à Paris. Sauf qu'elle risquent de croiser le plouc techno. Dans sa Peugeot 208, vitres ouvertes, sono à fond déversant de la techno ou du rap, conduite "sportive". La bobo frivole ignore qu'elle prend des risques.
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Vendredi 2 Septembre 2016 à 19:06
A Paris le vélo est une plaie. D'abord pour les cyclistes qui s'en prennent plein les narines quand ils ne sont pas heurtés. Pour les automobilistes qui les voient surgir de partout. Pour les piétons qui risquent leur vie sur les trottoirs empruntés sans vergogne par les cyclistes.
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7Souris doncSamedi 3 Septembre 2016 à 08:58-
Samedi 3 Septembre 2016 à 09:03
Beaucoup plus drôle que mon billet ! C'est en effet une trouvaille.
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Cette chère Anne ne fait pas l'unanimité quant aux décisions prises pour administrer la capitale, et à vous lire, je le comprends très bien.
Vive la campagne, l'odeur du lisier et des pets des vaches qui attaquent la couche d'ozone !
Bon après midi.
Elle semble avoir un égo surdimensionné et elle est donc persuadée d'avoir toujours raison