• L’antiracisme à géométrie variable

    Les propos tenus le 11 novembre dernier par Thierry Ardisson et Karl Lagerfeld dans "Salut les Terriens" ont provoqué une vague d'indignation et des plaintes au CSA. Ardisson avait osé demander à Samia Maktouf, l'avocate de Latifa Ibn Ziaten lors du procès Merah : "Soyons honnêtes, est-ce que dans des familles musulmanes, aujourd'hui qui vivent en France, est-ce qu'il n'y a pas de culture antisémite ? Est-ce que dès le plus jeune âge..." Ardisson n’a fait que dire une évidence et le présentateur a bien pris la précaution de dire « DES familles musulmanes » pour éviter toute généralisation (appelée plus volontiers : amalgame).

    Que n’a-t-il pas dit là ? Comment ? DES musulmans seraient antisémites ? Serait-il possible qu’ils transmettent leur antisémitisme à leur descendance ? Invraisemblable, n’est-ce pas ? On se demande vraiment d’où viennent les centaines d’actes antisémites par an ( l’extrême droite étant – sans doute provisoirement - en retrait ), les synagogues maculées, les tombes profanées, les porteurs de kippa agressés ou assassinés, et les « mort aux Juifs » dans les manifestations pro-palestiniennes.

    Cette simple question a soulevé une vague d’indignation, et Ardisson a été traité de raciste par une meute vigilante d’antiracistes qui voient le racisme dans la critique ou le simple questionnement. Les musulmans sont intouchables. Ils ne sont ni racistes ni antisémites, c’est bien connu, en dehors de quelques rares égarés dont il est inutile de parler. Par contre Ardisson est raciste lorsqu’il dit une vérité toute bête, la même que celle émise par des musulmans éclairés et qui connaissent le problème de l’intérieur.  

    Ardisson est ici victime de l’antiracisme à géométrie variable qui consiste à sélectionner les victimes du racisme et à exercer à rebours un racisme envers ceux que l’on condamne comme racistes. Le raciste, c’est l’autre. L’exemple le plus significatif nous est fourni par « Les indigènes de la république » : pour eux, les seules victimes possibles du racisme sont les anciens peuples colonisés, c’est à dire – pour la France – les Arabes et les noirs surtout lorsqu’ils sont musulmans. Le statut de victimes acquis pour l’éternité permet à celles-ci d’exercer à l’égard des blancs, descendants des colonisateurs, un racisme du plus bel aloi, et à l’égard des Juifs, un antisémitisme que l’on justifie par la colonisation des palestiniens et rebaptisé antisionisme, c’est plus propre. L’Holocauste n’est pas encore oublié. Mais il faut savoir que l’antisionisme, si présentable, c’est aussi le souhait de voir disparaître un pays entier qui fut fondé en raison même de l'antisémitisme.

    L’antisémitisme n’a pas besoin de l’existence d’Israël et de sa politique pour exister. il se maintient dans le monde entier avec une constance mystérieuse depuis que les Juifs ont donné leur Dieu aux chrétiens avec un livre sacré en prime, et ont refusé six cents ans après de suivre le Prophète de l’islam tout en lui transmettant leur animosité envers le porc. Un entêtement qui leur a permis d’accéder au rôle honorifique de maîtres de tous les complots et qui leur a coûté très cher en devenant les objets d’une agressivité mortelle de tous bords : chrétiens pendant des siècles, musulmans, blancs, noirs, et même jaunes (sans avoir vu un seul Juif en chair et en os) qu’ils soient d’extrême droite ou d’extrême gauche. Un consensus qui tient du miracle, mais ne sont-ils pas les « Elus de Dieu » ?    

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  • Commentaires

    1
    Souris donc
    Mardi 14 Novembre 2017 à 19:28

    Vive Karl Lagerfeld et sa critique de Merkel :  

    On ne peut pas, même s'il y a des décennies entre eux, tuer des millions de juifs pour faire venir des millions de leurs pires ennemis après.

     

      • Mardi 14 Novembre 2017 à 19:39

        Et un certain courage pour le dire avec ce point de vue, disons, original. Une vérité tranchante.

      • Souris donc
        Mercredi 15 Novembre 2017 à 18:19

        Une vérité qui tranche avec les propos antisémites de John Galliano, à l'époque directeur artistique chez Dior.

      • Mercredi 15 Novembre 2017 à 18:34

        Mais depuis on lui a taillé un costume sur mesure.

      • Souris donc
        Mercredi 15 Novembre 2017 à 18:54

        Un costume sur mesure, et une excuse : il aurait pris des substances illicites.

        Chez nous on appelle ça ivre mort. Plus aucun refoulement. On se lâche.

      • Mercredi 15 Novembre 2017 à 18:59

        L'alcool libère les inhibitions. bad

    2
    Mardi 14 Novembre 2017 à 19:38

    L'anti-sémitisme est une maladie mentale qui fait de ceux qui sont atteints des assassins potentiels. On n'a, pour le moment, pas trouvé le moyen de soigner les malades.

      • Mardi 14 Novembre 2017 à 19:43

        C'est une maladie mystérieuse qui ne tue jamais les malades mais ceux qui cherchent à les soigner.

    3
    Semaphore
    Mardi 14 Novembre 2017 à 20:50
    Semaphore

    Le peuple juif était le peuple élu de Dieu pour qu'il y ait un exemple sur terre de ce que les prescriptions bibliques correctement appliquées, pouvait donner en résultat.

    Mais comme les Juifs ont collectivement refusé en tant que peuple (sauf exceptions individuelles personnelles) d'accepter le fait que Christ était leur racheteur et celui de l'humanité, ils ont perdu ce statut depuis 36 de n.e., confirmé par le fait que le Temple de Jérusalem a été détruit en 70 par les Romains, menés par Titus.

    Il est donc impossible depuis cette date d'exercer le culte conforme aux prescriptions hébraïques de l'ancien testament puisque le lieu suprême de ce culte a été détruit et jamais rebâti, à la différence du premier sac de Jérusalem par Nabuchodonosor, pratiquement 700 ans auparavant.

      • Mardi 14 Novembre 2017 à 22:28

        C'est une interprétation chrétienne à l'origine de l'antisémitisme. 

        Je crois que le rouleau de la Thora a remplacé le Temple, plus facile à transporter en exil.

    4
    Mercredi 15 Novembre 2017 à 16:53

    voir le livre " Une France soumise (les voix du refus)"  de de Georges Bensoussan et,‎ Elisabeth Badinter : 

    "Composé d’un recueil de dizaines de témoignages - bien souvent anonymes par crainte de représailles – de la part d’agents du service public (infirmières, enseignants, policiers, etc.) et de maires, le livre montre que l’islamisation d’une partie de la France est plus qu’en marche, elle est bien installée, car l'effrayante réalité dépasse la fiction de “Soumission”, de Houellebecq."

      • Mercredi 15 Novembre 2017 à 17:19

        Réactions offusquées de gens susceptibles et même parano, sans aucun débat possible, aucune autocritique.

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