• L'addiction au sexe des monothéismes

    L'addiction au sexe des monothéismes

    Si les accusations d'agressions sexuelles qui auraient été commises par Tarik Ramadan s'avèrent exactes, ce prédicateur, dont le double langage est fort prisé des musulmans, deviendrait le prototype du Tartufe islamique mais, selon les dires des accusatrices, en plus violent et plus menaçant que le modèle de Molière.

    Si ces agressions sont avérées, le petit-fils du fondateur des « Frères musulmans » viendrait grossir la cohorte des hypocrites qui fourmillent depuis des lustres dans les religions monothéistes, pervers acquérant la notoriété en prêchant la pureté, la réserve ou l'abstinence tout en se conduisant comme des satyres à l'abri des regards, en profitant de leur ascendant et de leur prestige pour vaincre les résistances et rendre inopérantes les protestations éventuelles.

    Si les dieux de l'Olympe montraient aux hommes l'exemple d'une sexualité libérée, le premier d'entre eux n'hésitant pas à se travestir pour séduire et abuser de belles mortelles, le dieu unique, lui, a jeté la honte sur le sexe, en faisant de celui-ci sa préoccupation première jusqu’à l’obsession , situant l'impureté au-dessous de la ceinture plus que dans la tête, et le vice dans l'adultère plus que dans le meurtre, tout en encourageant les mortels, dans une incohérence dont les religions sont coutumières, à forniquer pour accroître le nombre de ses adorateurs.

    Car contrairement aux dieux de l'Olympe, le dieu unique est asexué (bien que les chrétiens lui aient donné un fils par procréation divinement assistée) et semble regretter que les mortels puissent tirer du plaisir de la copulation. Les prêtres, s'autoproclamant ses représentants, ont donc tendance à condamner ce plaisir et à rendre le sexe honteux bien que son activité à la bonne place, sans s'égarer ailleurs de façon stérile, soit encouragée pour produire de futurs fidèles. Les prêtres et la gent masculine s’efforcent de soumettre la femme, objet de leur désir, tout en en la considérant comme impur jusqu'à la couvrir de noir de la tête aux pieds en islam pour décourager la tentation et parfois à lui raser la tête dans le judaïsme extrême afin de l’enlaidir.

    Paul Cézanne : "La tentation de St Antoine"

    « Sur le bas du front du racismeUne transition durable »

  • Commentaires

    1
    Lundi 30 Octobre 2017 à 18:52

    Ou de les éliminer sur le bûcher ou par pendaison comme le préconisait le christianisme dans le temps ! Pour l'homme la femme a été bien longtemps considérée comme démoniaque ...

    Bonne soirée Doc

      • Lundi 30 Octobre 2017 à 19:02

        Ces jours-çi on sent souffler un vent de révolte.

    2
    Souris donc
    Lundi 30 Octobre 2017 à 19:11

    Le dieu unique, lui, a jeté la honte sur le sexe.

    On rigole des pudibonderies de #BalanceTonPorc ou #MeToo, dont la manif a fait un flop grandiose. Ma pieuse belle-mère, dans les années 70, racontait comment un bûcheron s’était blessé les "parties" en dégringolant d’un arbre. Les parties ? Mariée et mère de famille, je n’avais jamais entendu parler des parties autrement que de la fraction d’un tout. Eh bien, à l'évidence, il s’agissait des "parties honteuses".

      • Lundi 30 Octobre 2017 à 19:45

        D'où la honte des parties fines.

    3
    Mardi 31 Octobre 2017 à 11:53

    Les religions se fondent plus sur des interdits que sur des obligations.

      • Mardi 31 Octobre 2017 à 12:00

        Il est plus facile d'interdire et de contrôler l'interdiction que d'obliger à agir et de contrôler les actions.

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