• Ils ne pensent qu’à ça

    Ils ne pensent qu’à ça

    Dans la dernière édition de Slate.fr, le sexe prend une place dominante, mais c’est le cas de bien d’autres journaux (notamment l’OBS avec rue 89). J’ai relevé les titres suivants dont je n’ai pas lu les articles correspondants :

    - Est-ce que draguer sur internet, c’est tromper ?

    Il me semble que cette question pourrait être le sujet d’une épreuve de philosophie sur le virtuel et le réel.

    - Un Américain se brûle avec une caméra attachée à sa chaussure pour filmer sous les jupes.

    Ce qui fait immanquablement penser à la chanson de Souchon où regarder sous les jupes des filles est la principale motivation des actions masculines.

    - En matière de vulve, la norme n’existe pas (en faisant état d’une étude scientifique).

    Article sans doute rassurant pour les femmes mais qui pointe l’inégalité entre les femmes et les hommes au détriment de ces derniers, car les normes mesurables existent chez ces derniers pour ce qui concerne leur pénis.

    - Aux Etats-Unis les trafiquants sexuels « recrutent » en prison.

    Ce qui laisse penser que les femmes obligées, par nécessité, de se prostituer à leur sortie de prison sont mieux protégées quand elles sont incarcérées.

    Et bien sûr, suite au défilé de personnes fières de la façon non orthodoxe dont elles font l’amour, secrets d’alcôve bruyamment étalés dans la rue, et dont tout le monde devrait se foutre, nous avons quelques articles sur le sujet :

    - La mairie de Paris ne veut pas (vraiment) d’un centre d’archives LGBT+

    Mme Hidalgo en a sans doute assez de faire des erreurs.

    - En marche (des fiertés) avec Mastercard et la mairie de Paris

    Article lu en diagonale et où figure le droit des femmes à avoir un enfant. La faculté d’enfanter est du domaine de la biologie et non de la loi.

    - Le guide des différents drapeaux de la Gaypride.

    Que l’on devrait apprendre en primaire.

    - Aux Etats-Unis, le « coming out » historique d’un joueur de soccer.

    Dans le fond, avec un peu de cul, on peut entrer dans l’histoire.

    Les LGBT sont devenus un groupe de pression et quasiment un parti « transpolitique » ayant son langage, ses moeurs et son drapeau. On peut le comprendre au regard de l’histoire et des persécutions qui n’ont toujours pas cessé dans une partie du monde. On peut comprendre la position de défense, chacun étant libre de vivre sa vie sexuelle comme il l’entend si elle n’est pas agressive, et cela devrait ne regarder personne. Aussi, je me demande si une excessive exposition revendicative de ces orientations sexuelles, qui prend parfois des allures d'exhibition grotesque, dans une société où elles sont acceptées par la grande majorité, ne nuit pas à leur cause, car les homophobes ne cesseront pas de l’être avec ces démonstrations, et d’autres, irrités par leur médiatisation répétée, risquent de le devenir.

    Bernard Buffet : « Deux hommes nus »

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  • Commentaires

    1
    Souris donc
    Dimanche 1er Juillet 2018 à 19:08

    Ce sont les passions qui mènent le monde (Alain ? Freud ?). 

    Avant, c'était simple : cherchez la femme. Maintenant, on copie les campus américains : vers une juxtaposition de communautés. Vers une dictature des minorités bruyantes. Pas du tout dans notre histoire. Mais bon, ça plait aux bobos frivoles.

      • Dimanche 1er Juillet 2018 à 20:41

        Ne serait-ce pas plutôt le sexe que les passions ?

      • Souris donc
        Dimanche 1er Juillet 2018 à 20:56

        Le sexe, bien sûr.

        Les "passions", c'est la décence commune, le bienséance de l'écrivain. Etonnant, la crudité des mots, venant du puritanisme américain.

      • Dimanche 1er Juillet 2018 à 22:37

        Le puritain nomme le diable et en parle sans cesse car il est obsédé par lui.

    2
    Dimanche 1er Juillet 2018 à 21:02

    Ces fiertés envahissantes (et injustifiées) ont dépassé le ridicule et commencent à atteindre l'insupportable.

      • Dimanche 1er Juillet 2018 à 22:40

        Dans la recherche vaine d'une normalité qui n'est plus exigée dans notre société.

    3
    Dimanche 1er Juillet 2018 à 22:20

    Juste après cet épisode annuel, ce sera "La canicule et ses effets sur les personnes-zâgées et les répercussions financières sur les Caisses de Retraite"

    ou alors "Comment perdre ces kilos superflus qui, etc... etc..."

      • Dimanche 1er Juillet 2018 à 22:43

        C'est une période où l'on est en chaleur.

    4
    Lundi 2 Juillet 2018 à 15:59

    Vous avez raison, ça devient lassant et contreproductif ! Même mes vieux copains homosexuels, à qui tout le monde a toujours fichu une paix royale, sont un peu dépassés ! 

      • Lundi 2 Juillet 2018 à 16:10

        Pour ne pas être discriminé, c'est aussi ne pas exhiber sans cesse ses particularités.

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