• Il va falloir serrer les fesses

    Il va falloir serrer les fessesIl est certain que péter réchauffe l’atmosphère, surtout quand le pet ou le rot est riche en méthane, ce qui est le cas pour le bétail. Le ministre de la Fiscalité du Danemark, Jeppe Bruus, a déclaré : « Avec cette taxe, l’objectif du gouvernement danois est donc de réduire les émissions de 70 % par rapport aux niveaux de 1990 d’ici à 2030 ». Je n’ai pas le détail de l’accord entre le gouvernement danois et les agriculteurs, mais je suppose qu’ils ont résolu les deux points qui me préoccupent. D’abord comment mesurer le nombre de tonnes de flatulences émises par les bêtes ? Cette évaluation se fera-t-elle à la tête du client ou est-il prévu une mesure quelconque globale ou individuelle ? Ensuite, et je crains d’étaler mon ignorance : comment une taxe pourra-t-elle persuader les bovidés, les moutons et les porcs de moins péter et de moins roter ? Je suis perplexe, d’autant plus que les Danois ont la réputation de ne pas être bêtes et que la solution est sans doute évidente.

    NB Pour ceux qui sont avertis de la parution de mes billets, je pense que le titre de celui-ci a probablement évoqué de suite la situation dans laquelle se trouve aujourd'hui la France et qui conduit, en effet, à resserrer les sphincters.

    « Féminisme de chiottesNe demandez plus le programme »

  • Commentaires

    1
    Jeudi 27 Juin à 12:10

    On constate que les escrologistes ont encore frappé !

    Marcher pour sauver la planète

    Empécher les bêtes de péter

    On ne comprend pas du tout comment cela peut sauver quoique ce soit !

    Ils créent des taxes pour remplir leurs caisses!

      • Jeudi 27 Juin à 12:14

        En attendant de taxer les flatulences des êtres humains.

    2
    Jeudi 27 Juin à 13:18
    Pangloss

    Les gaz seront récupérés aux deux extrémités de l'animal, dirigés vers des conteneurs et recyclés dans le chauffage urbain. Bien sûr, ces dispositifs ne sont applicables qu'aux animaux élevés en stabulation dans des structures industrielles.

      • Jeudi 27 Juin à 13:43

        Donc il y a un système de recueil. Et ce ne sont pas les émissions de gaz qui diminuent mais leur diffusion. Mais je ne vois pas le rapport avec les taxes et on taxe sur quoi ? Une mesure de l'air des étables ? Pauvres bêtes ainsi équipées (en permanence) et privées de sortie en plein air.

        C'est un cas où les mesures écologiques vont à l'encontre de la nature.

    3
    Jeudi 27 Juin à 17:08
    Pangloss

    Mon commentaire précédent était une blague.

     Des chercheurs essaient de sélectionner des souches moins productrices de méthane et de trouver des aliments moins générateurs de méthane. En gros transformer des ruminants mangeurs d'herbe en animaux moins ruminants mangeurs d'autre chose(?) Mais quoi? On a vu ce que donnaient les farines animales.

    Pauvres bêtes! Vous avez raison. Nombre d'animaux d'élevage (volailles, porcs, lapins, vaches) ne posent jamais la patte sur un sol naturel. Ils sont sur béton, grillage, caillebotis toute leur vie.

      • Jeudi 27 Juin à 17:49

        Il semble que ce soit une blague partielle car on peut mettre un tube dans le rumen pour recueillir les gaz.

    4
    Jeudi 27 Juin à 18:39
    Pangloss

    On peut. Depuis qu'on a présenté comme un progrès le fait d'installer une sorte de hublot dans le flanc des vaches pour surveiller leur digestion, plus rien ne m'étonne. https://fr.wikipedia.org/wiki/Vache_%C3%A0_hublot

      • Jeudi 27 Juin à 19:28

        Ce qui est cartésien, puisque pour Descartes les animaux n'étaient que des mécaniques.

    5
    Jeudi 27 Juin à 20:11

    Les taxes (c'est fait pour ça) ça plombe le prix de revient du producteur et donc le prix de vente du boucher et donc le prix d'achat pour le consommateur.

    Il est des pays où les vaches dans leur box pètent comme des vaches. Même avec le prix du bateau, leur viande est encore moins cher que celle d'une Aubrac ou une Limousine

    (de toute façon, il faut manger moins de viande, Sandrine Rousseau l'a dit)

     

      • Jeudi 27 Juin à 20:48

        Si les taxes augmentent le prix des produits, elles ne sont pas faites pour les augmenter, c'est un effet pervers et, ici, un facteur de lutte contre le patriarcat dépossédé de son barbecue national devenu trop cher à cause des pets des herbivores.

    6
    Jeudi 27 Juin à 21:43

    Quand il s'agit de trouver de l'argent, les pouvoirs centraux n'ont jamais manqué d'imagination...et de bases pour l'impôt :  sel,  fenêtres et cheminées,  barbe, perruques, billet d'avion, coût carbone... Alors franchement, pour les pets de vaches, le seul problème sera de trouver une dénomination pour cette taxe, par exemple Taxe écologique, sociale et responsable relative aux flatulences toxiques des bovidés (TESRRFTB)

      • Jeudi 27 Juin à 23:40

        Une "taxe gazeuse" paraitrait trop légère.

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    7
    Souris donc
    Vendredi 28 Juin à 08:32

    Qui ne pète ni ne rote est voué à l'explosion

    Lao-Tseu

      • Vendredi 28 Juin à 08:40

        Il faut toujours suivre les conseils des sages.

    8
    Bernadette
    Vendredi 28 Juin à 19:12

    Je suppose que les scientifiques ont déterminé selon les espèces, la quantité moyenne de gaz produit par 24 heures. Donc une taxe par bête, selon son espèce, ce qui incitera les éleveurs à réduire leur cheptel, du moins on l'espère. Le consommateur acceptera-t-il de réduire également sa consommation de viande et de produits laitiers ?

    Ce que j'ai lu pour les chèvres doit être aussi valable pour les vaches. On peut donner des compléments alimentaires qui augmentent la quantité de lait produite. Savoir si la fabrication de ces compléments ne produit pas de gaz à effet de serre est une autre histoire. D'autre part, qui sait si la bête ainsi nourrie ne rote et ne pète pas plus que la moyenne? Ah, et pour faire grossir plus vite les bêtes à viande, on peut les bourrer d'antibiotiques

    On veut peut-être aussi réorienter les élevages vers des bestioles qui ne pètent pas : des sauterelles, des araignées, que sais-je encore. Pas sûr que les consommateurs suivent.

      • Vendredi 28 Juin à 21:30

        On peut en effet taxer par tête de bétail, mais je ne pense pas que les agriculteurs danois soient partisans de réduire leur cheptel dont ils vivent. Peut-être que l'alimentation des bêtes entrent en ligne de compte.

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :