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Histoire rectifiée
En cette période où certains parlent beaucoup d'histoire de France, il m'a paru souhaitable de publier à nouveau cette histoire rectifiée en espérant qu'elle permettra d'éclairer le débat en remettant les choses à leur place.
Les Huns féroces sur leurs véloces éléphants
qu’Hannibal avait bradés pour un plat de lentilles
après sa victoire au festival de Cannes
attendaient en vain que sonne l’olifant
pour courir à trompe abattue achever au galop
Hugo serré dans son col de Roncevaux
à la bataille d’Hernani
Le général sur son cheval chargé de médailles
toutes gagnées au sang du front des autres
regardait aux jumelles le champ de bataille
où le Soldat Inconnu ne voulait plus marcher
les jambes coupées en déclarant sa flamme
à la Maintenon cantinière sans pareille
toujours bénévole pour le salut de son âme
restée longtemps au service du Roi Soleil
qu’une fistule anale avait rendu atrabilaire
Celui qui en a souffert comprendra la chose
Mais la Maintenon avait un faible pour Mermoz
dont les cheveux ondulés lui rappelaient la mer
Il était avec Léonard de Vinci à la barbe fleurie
en admiration devant le « spirit of Saint Louis »
Lindbergh voulait que Léonard croque son avion
avant de rejoindre Gambetta assiégé à Paris
et franchir avec lui d’une seule traite la Seine
la ligne bleue des Vosges et l’Alsace en ballon
Alors qu’ils survolaient l’hippodrome de Vincennes
ils surprirent Pascal prendre des paris
clandestinement sans quitter son Port-Royal
Et en passant par la Hollande ils ont rencontré
Descartes s’efforçant de continuer de penser
Seule méthode en principe pour ne pas disparaître
Le cheval du général étant parti paître
entre les corps du champ de bataille
où après le passage sur les ondes d’Attila
l’herbe ne repoussait pas
Le général était nu sans cheval ni médailles
Et même avec la main dans son gilet pare-balles
Il paraissait plus petit et moins malin
seul et sans armes il n’était plus rien
Il attendit que le fossé de Vincennes se libère
pour installer dedans des catapultes en hâte
destinées à lancer les premières pierres
sur le front avancé de Goliath
Il imitait en cela Archimède le Gréco-Sicilien
Qui en ce moment même prenait son bain de siège
Et que Charlotte Corday par une regrettable erreur
allait poignarder dans son bain
en poussant le poignard de haut en bas
pendant que le savant pris au piège
allait crier de bas en haut : eurêka !
Paul Obraska
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Commentaires
Voici un poème à la Prévert qui nous résume mieux qu'un long discours ce qu'il y a derrière la symbolique de nos fameux ancêtres les gaulois : quelque chose qui relève beaucoup du :
gréco-latino-judéo-christiano-germano-slavo-méditéranéo...
PS : Et très très peu de l'islamo ( à part un petit courant pictural "orientaliste" fantasmant sur les harems)
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Souris doncVendredi 23 Septembre 2016 à 12:26
Aujourd'hui la pulpeuse odalisque est sous la burka en clamant c'est mon choix, et demain les petits écoliers réciteront nos ancêtres les Sarrasins.
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Vendredi 23 Septembre 2016 à 14:08
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Vendredi 23 Septembre 2016 à 16:26
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Vendredi 23 Septembre 2016 à 16:29
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Un pêle-mêle de notre histoire très réussi, et très amusant pour qui a des connaissances en histoire, cependant ce n'est peut-être pas le moment à l'heure où nos "jeunes" enfilent des kilomètres de perles au bac et font des mélanges très indigeste de cette même histoire de France! D'aucun peuvent penser en lisant vos lignes que ce sont des morceaux d'histoire réelles que vous contez-là!
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Vendredi 23 Septembre 2016 à 16:33
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Souris doncVendredi 23 Septembre 2016 à 17:32
Puis-je ajouter la Marche turque de Lully pour le Bourgeois Gentilhomme où celui-ci fut élevé à la dignité de Mamamouchi ? Où l'on voit que l'on se satisfaisait d'une représentation fantaisiste de l'Histoire sans que les chaisières de gauche ne crient à l'islamophobie.
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Vendredi 23 Septembre 2016 à 17:41
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Vendredi 23 Septembre 2016 à 17:44
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On voit que vous avez de beaux restes de votre scolarité, Dr Wo. Ajouter les départements et leurs chefs-lieux et 2 ou 3 fables de La Fontaine, les tables de multiplication, c'est ce qu'on appelle les fondamentaux, les bases.
Il n'empêche que les politiques et leurs journalistes bien complaisants nous prennent pour des cons. Mais ce n'est pas un scoop.
Sauf qu'ils se rendent compte que le nouveau contrepouvoir, ce sont les réseaux sociaux. Qu'ils agonissent des habituels nauséabonds et autre France moisie. En faisant semblant de croire que nous prenons nos ancêtres les Gaulois au pied de la lettre. Et en nous expliquant, doctement et en détachant bien chaque syllabe comme avec les demeurés qu'ils pensent que nous sommes, que nos ancêtres n'étaient pas les Gaulois, que France Terre d'Accueil depuis les grandes invasions et les trois nièces de Mazarin.
Les politiques et leurs journalistes bien complaisants ignorent que nous avions compris qu'il s'agissait de notre mythologie. Comme partout ailleurs.
Il m'a semblé que l'on faisait un mauvais procès à Sarkozy (et ce ne sont pas les procès qui lui manquent), L'intégration consiste aussi pour les descendants des nouveaux arrivants à endosser le "roman national" en le faisant sien, ce qui n'implique en aucune façon de renoncer à son histoire personnelle.
Oui, ils lui envoient l'artillerie lourde. Les mégères patentées pour tenter de lui mettre le nez dans son caca. Léa Salamé qui martèle et roule des yeux au point qu'on prend peur. Ruth Elkrief qui, d'indignation bien-pensante, dérape dans les aigus. Les deux coupant la parole sans vergogne, faut bien donner des gages, pensez donc, fi, un Sarkozy, inutile de sortir la brosse à reluire comme avec le plus éculé des socialistes.
(Dans votre papier précédent, vous vous demandiez quelles femmes on pouvait proposer aux migrants afin qu'ils n'aillent pas se servir comme à Cologne : nos mégères de choc, on en a un bataillon)
Le sort que vous leur réservez n'est-il pas trop cruel ? Il est vrai que parfois il y a des burqas qui se perdent.