-
Gay Games
« Paris a déposé son dossier de candidature pour accueillir les Gay Games de 2018. C'est la deuxième fois qu'elle tente de devenir l'hôte de cette compétition internationale et elle fait face à Orlando (USA), Londres, Amsterdam, et Limerick. C'est en octobre que la fédération rendra sa décision ».
On comprend fort bien que les villes du monde occidental s’arrachent le privilège d’accueillir en plein mois d’août cette manifestation qui se déroule tous les quatre ans depuis 1982. La dernière fois Cologne a accueilli plus de sportifs (12000) que les JO de Londres (10500). Afflux touristique considérable car les participants payent, outre un droit d’inscription, leur transport et leur hébergement.
Les questions qui se posent sont : pourquoi des jeux spécifiquement réservés aux homosexuels ? Est-ce une forme de mépris pour les hétérosexuels ? Sont-ils des handicapés ? Dans le cas contraire, ne veulent-ils pas ou se mélanger avec les hétérosexuels ou se mesurer à eux ? (certains le font probablement dans le cadre des JO), de quelle façon l’homosexualité est–elle reconnue par les organisateurs ? Une orientation sexuelle éminemment privée et qui ne devrait regarder personne justifie-t-elle un tel communautarisme ?
Bien sûr, comme la Gay Pride (dont le motif de fierté m’échappe), il s’agit surtout d’une manifestation militante qui dépasse le cadre sportif puisque elle comporte également des concerts et des conférences. L’homosexualité a été longtemps rejetée et condamnée et continue à l’être dans une grande partie du monde, mais un excès de communautarisme uniquement basée sur une orientation sexuelle alors que celle-ci est maintenant largement admise en occident ne risque-t-elle pas au contraire d’accroître l’homophobie ? On pourrait me répondre que c’est justement cet activisme qui a conduit à admettre l’homosexualité. C’est possible, mais il y a peut-être un moment où il faut s’arrêter.
-
Commentaires