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« En même temps »
Emmanuel Macron estimerait dans un texte écrit pour l’Express et qui doit paraître demain (extraits dans Le Parisien) « souhaitable » que la raison et la religion puissent « vivre côte à côte, parfois même se nourrir ». « Je crois profondément qu’il peut exister des continuités entre Dieu et la science, religion et raison », et à ses yeux, la France « continuera à être une nation infiniment rationnelle et résolument spirituelle. Nation de citoyens libres de critiquer et libres de croire ». C’est beau.
Mais le président de la République a parlé d’un souhait. Je lui propose de prier pour qu’il soit exaucé. On se demande quelles sont « les continuités entre Dieu et la science », à moins de faire allusion à l’exclamation incrédule d’Albert Einstein devant les hypothèses de la physique quantique : « Dieu ne joue pas aux dés », mais à voir l’Humanité, Dieu pourrait effectivement jouer aux dés, et comme l’a dit Woody Allen : « Si Dieu existe, j’espère qu’il a une bonne excuse ».
Ces déclarations de Macron illustre pleinement le « en même temps » capable d’allier les contraires dans un même mouvement, ce qui risque de conduire à rester sur place si les plateaux de la balance sont équivalents ou de provoquer un déséquilibre s’ils ne le sont pas. Un concept destiné à plaire à chacun et qui finit par déplaire à tout le monde.
« Nation de citoyens libres de critiquer et libres de croire » : j’adhère pleinement à cette déclaration, mais si l’on est encore libre de croire, on ne peut que constater, par contre, que l’on n’est pas libre de critiquer, ou du moins que l’on n’est pas libre de critiquer une religion : l’islam. Le faire c’est être immédiatement taxé d’islamophobie.
A titre d’exemple, on pourrait évoquer la suspension du professeur d’allemand de Sciences Po-Grenoble qui s’était permis de critiquer l’islam – en tant que religion – et de montrer son désaccord lorsque qu’une consoeur avait mis sur le même plan dans un de ses cours le racisme, l'antisémitisme et l’islamophobie, cette dernière étant ainsi assimilée à un racisme (donc à un délit) exauçant ainsi le vœu des islamistes qui depuis des années ont réussi, avec l’appui des idiots utiles, à introduire un concept confondant le croyant et sa croyance dont la critique, pourtant licite, est ainsi devenue impossible. Que pense Emmanuel Macron de l’islamophobie devenue un péché capital dans nos universités ? Mais il est possible qu'il ait évoqué cette question dans le texte dont je n'ai pas lu l'intégralité. Cependant qu'elle soit évoquée ou non, l'essentiel serait de la résoudre. Illustration : Bernard Buffet : « sumo »
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Commentaires
Il se fout complètement de la religion et surtout la chrétienne, mais en même temps il y a les élections et quelques votes cathos seraient les bienvenus, c'est dans ce but qu'il a été se blottir dans les bras du pape !
Et Macron deuxième mouture ! Je dis NON !
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Mardi 21 Décembre 2021 à 21:00
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A côté de son désir purement intellectuel de ménager la chèvre islamiste et le chou laïc, il y a son amitié avec Yassine Bellatar qui est devenu au fil du quinquennat le porte parole officieux des islamistes radicaux et aussi le député LREM Aurélien Taché qui est l'idiot utile le plus islamophile du paysage politique français.
Dis-moi qui tu fréquentes...
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Mercredi 22 Décembre 2021 à 10:39
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Mercredi 22 Décembre 2021 à 11:10
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Mercredi 22 Décembre 2021 à 11:17
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Je suis certainement hors-sujet, mais pourtant, j'aimerais savoir pourquoi en même temps ...
petit a) un soignant complètement vacciné mais testé positif et asymptomatique ou 'paucisymptomatique' (j'ai appris un mot !), peut soigner...
petit b) un soignant non vacciné mais en parfaite santé présentant un test PCR négatif reconnu par les autorités sanitaires ne peut pas soigner ...
J'ai peur que la réponse ne me trouble encore plus que la question
(comme, en même temps, par exemple, ce qui n'a rien à voir, l'interdiction sous peine d'amende de boire son café ou son demi, debout dans son bistro favori)
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Lundi 3 Janvier 2022 à 19:45
Je n'ai pas à défendre la politique sanitaire du gouvernement où les incohérences ne manquent pas. Il me semble que les contaminés pouvant soigner portent un FFP2 qui protègent les autres et sont plutôt protégés par le vaccin. Quant au soignant non vacciné il prend un risque pour lui-même. Par ailleurs consommer debout au bar entraîne probablement plus de contacts qu'isolé à une table. Ce ne sont que des suppositions car j'ignore les justificatifs qui ont conduit à ces recommandations.
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Mardi 4 Janvier 2022 à 00:14
Je n'ai pas à défendre la politique sanitaire du gouvernement où les incohérences ne manquent pas. Il me semble que les contaminés pouvant soigner portent un FFP2 qui protègent les autres et sont plutôt protégés par le vaccin. Quant au soignant non vacciné il prend un risque pour lui-même. Par ailleurs consommer debout au bar entraîne probablement plus de contacts qu'isolé à une table. Ce ne sont que des suppositions car j'ignore les justificatifs qui ont conduit à ces recommandations.
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"En même temps" est le mantra de l'abruti qui squatte l'Elysée; un caméléon, rien d'autre.
Jugement sévère.