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Don Camillo
Le pape Benoît XVI, visiblement très ému, a déclaré dimanche que Dieu lui avait demandé de «se dédier à la prière et la méditation». «Le Seigneur m’a appelé à "monter sur la montagne", à me dédier encore plus à la prière et à la méditation… Si Dieu me demande cela c’est justement pour que je puisse continuer à le servir avec la même intensité et le même amour, comme je l’ai fait jusqu'à présent, mais désormais d’une façon plus adaptée à mon âge à mes forces… » (AFP)
D’après ces déclarations, le pape a eu une conversation avec Dieu (rien de plus banal) et c’est sur la demande de ce dernier qu’il a été amené à présenter sa démission. Ce serait en quelque sorte une démission forcée, comme celle qu’un ministre présente à son chef de gouvernement lorsqu’il n’est plus en cour après avoir commis une bévue ou lorsqu’il est en désaccord avec la politique suivie.
Dans le temps Chevènement avait avancé qu’un ministre en désaccord devait soit démissionner, soit fermer sa gueule. Peut-on penser que Benoit XVI était en désaccord avec la gouvernance de Dieu et que la raison de santé invoquée ne serait qu’un prétexte ? Il est vrai qu’il y a beaucoup à redire sur la marche du monde en général et sur celle du Vatican en particulier. Afin de ne pas blasphémer ou de laisser faire sans dire mot, Joseph a préféré démissionner. Nous lui souhaitons un bon exil sur la montagne et bien du courage à celui qui le remplacera auprès de son chef.
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