• Comment se débarrasser du fardeau de la « blanchitude »

     

    Comment se débarrasser du fardeau de la « blanchitude »

    Le Point.fr fait état d’un article paru dans The Guardian où l’on rapporte que deux femmes « racisées » ont trouvé un truc fabuleux pour gagner de l’argent. L’une est afro-américaine, l’autre s’identifie comme indo-américaine. Elles ont inventé « Le concept de Race for Dinner : une femme blanche se porte volontaire pour organiser un repas auquel sept autres femmes de couleur blanche (critère obligatoire) sont invitées dans le but de discuter des problèmes raciaux aux Etats-Unis ». Les deux fondatrices du projet sont là pour démontrer à quel point ces femme blanches se disant progressistes et d’esprit ouvert sont en réalité inconsciemment racistes, et à quel point elles devraient se sentir coupables de l’être.

    Ce lavage pour rendre le cerveau blanc moins blanc coûte la bagatelle de 2500 dollars la séance, et faisant coup double, les deux organisatrices espèrent que ces femmes aisées et proches du pouvoir influenceront à leur tour leur entourage pout les mettre sur la bonne voie.

    « Depuis 2019, les deux fondatrices du projet ont dirigé /vertement/ pas moins de 15 repas dans de grandes villes américaines et elles sont de plus en plus sollicitées » par de pauvres femmes handicapées par leur « blanchitude » et qui, pleines de bonnes intentions, cherchent à acquérir un comportement exemplaire.

    Les USA ont aussi leurs dîners de cons, mais ils sont hors de prix.

    Comment se débarrasser du fardeau de la « blanchitude »

    Illustration : Edvard Munch

    « L’hommage à la futilitéLe silence coupable de Dieu »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 5 Février 2020 à 17:35

    Mais les femmes pauvres pour lesquelles 2 500 $ peuvent, dans certains cas, représenter une somme non négligeable resteront donc à jamais racistes ?

    Salauds de pauvres...!

      • Mercredi 5 Février 2020 à 17:46

        Il faut avoir les moyens d'être progressiste.

    2
    Mercredi 5 Février 2020 à 18:04

    Les femmes blanches qui se laissent avoir par ces deux "racistes" sont des imbéciles et ne mérite pas d'être blanches!

      • Mercredi 5 Février 2020 à 18:42

        Le deux "racisées" leur font regretter de l'être.

    3
    Mercredi 5 Février 2020 à 19:59
    Pangloss

    Cons pas seulement au dîner mais à tous les repas.

      • Mercredi 5 Février 2020 à 20:52

        Soyons généreux.

    4
    Souris donc
    Jeudi 6 Février 2020 à 09:01

    Fuir les dîners avec objectif, même de bienfaisance. Mieux vaut manger un yaourt devant sa télé. Si on vous tanne pour le dîner du Rotary en faveur d'une de leurs bonnes œuvres, soyez sûr que vous passerez un mauvais moment. Vous vous retrouverez dans un restau privatisé, avec serveuses bénévoles, épouses de rotariens. En province, généralement des femmes d'artisan (l'artisan se doit d'être au Rotary, une consécration). Les serveuses bénévoles singent la classe et la race. Si vous ne vous asseyez pas à la table prévue, elles vous somment. C'est l'idée qu'elles ont de la classe : prendre un air supérieur et sommer. Vous dites merde. Petite satisfaction, repas irrémédiablement gâché.

    Conseil : jamais aucun dîner de bienfaisance (alors celui à 2500 dollars des mégères à poncifs politiquement corrects, moins que tout autre). Sauf celui de l'AROP, toujours super.

      • Jeudi 6 Février 2020 à 09:15

        Ce ne sont pas des dîners de bienfaisance mais de culpabilisation. Un confessionnal en quelque sorte,,  payant et sans absolution, mais avec correction.

      • Souris donc
        Jeudi 6 Février 2020 à 11:41

        Un enfer sans purgatoire, avec la purge que vous inflige la serveuse bénévole de classe moyenne, très moyenne.

      • Jeudi 6 Février 2020 à 11:57

        On a tout de même connu des enfers plus brûlants.

    5
    Jeudi 6 Février 2020 à 11:38

    Ne vous faites pas de bile pour elles, Doc ! Les "femmes aisées et proches du pouvoir" (du pouvoir de Trump qui plus est) ne sont pas plus bêtes que les autres et veulent juste connaitre les bonnes postures, les mots à éviter, les compliments à faire et ceux qui risquent d'être mal perçus !  

    En France même, avec la parité imposée, beaucoup de stages de ce genre ont été et sont encore organisés pour apprendre aux candidats aux fonctions politiques les plus inexpérimentés ( parmi lesquels beaucoup de femmes)  à dire "nos compatriotes les plus défavorisés" au lieu d'un bête "les pauvres" ou "l'immense majorité de nos concitoyens de confession musulmanes désapprouvent" au lieu d'un litigieux " les musulmans ne disent rien" ou encre "celles et ceux" au lieu d'un simplissime " les gens" smile

     

      • Jeudi 6 Février 2020 à 12:05

        Ces femmes votent démocrate et le pouvoir aux USA n'est pas uniquement républicain même si le président l'est. La tyrannie des minorités aux USA est telle qu'il me semble que ces femmes veulent "bien faire". Mais c'est vrai qu'en France (comme dans doute ailleurs) nous avons également l'enseignement des "éléments de langage" du politiquement correct.

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    6
    André
    Samedi 8 Février 2020 à 10:18

    Décidément, la bêtise est un placement de père de famille (Michel Audiard)

      • Samedi 8 Février 2020 à 12:38

        Et ça peut rapporter gros.

    7
    André
    Samedi 8 Février 2020 à 23:58

    Ultime abjection d'une caste décadente? Parfois, mon ressentiment à propos de de ces "gens-là" me fait peur.

      • Dimanche 9 Février 2020 à 10:08

        Il est vrai que l'on peut parler de décadence. La culture occidentale file un mauvais coton. Il ne s'agit pas de se dire supérieur mais d'assumer une culture qui a beaucoup apporté à l'humanité, même si elle s'est imposée parfois par la force, ce qui lui est reproché.

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :