• Casse-pipes 5

    Tirée du "Journal intime" de Franz Kafka cette phrase un peu mystérieuse :

    "… j’eus quelques appréhensions quant à savoir si ma vie suffirait pour la durée de ma vie."

    Elle me plaît bien, la question est de savoir ce qu'elle signifie exactement.

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 30 Novembre 2008 à 12:39
    Mon lopin d terre sra-til assez grand pour que j'y bâtisse mes châteaux en Espagne?
    2
    Dimanche 30 Novembre 2008 à 13:52
    La tête va plus vite que la main mais mes lecteurs rectifieront d'eux-mêmes.
    3
    Dimanche 30 Novembre 2008 à 16:42

    C'est une interprétation optimiste. J'ai une interprétation exactement inverse : "est-ce que ma vie actuelle suffirait à remplir la durée de ma vie", doute sur sa façon de vivre au moment d'écrire la phrase. Interprétation pessimiste à la manière de Kafka.

    Comme quoi une même phrase peut avoir deux interprétations opposées dans l'esprit du lecteur (mais je ne sais pas laquelle est la bonne).

    Dr WO

    4
    Dimanche 30 Novembre 2008 à 16:45

    Il vaut mieux aller dans ce sens plutôt que l'inverse.

    Dr WO

    5
    Dimanche 30 Novembre 2008 à 17:07
    Je me disais bien que j'étais otimiste tout au fond de moi!
    6
    Dimanche 30 Novembre 2008 à 17:11

    Vous êtes donc dans l'interprétation optimiste.

    Dr WO

    7
    Dimanche 30 Novembre 2008 à 17:18

    Tant mieux, l'optimisme est un système de vie. Mais Kafka n'était pas un optimiste et vos articles ne le sont pas non plus Vous êtes donc un optimiste "refoulé"

    Dr WO

    8
    Dimanche 30 Novembre 2008 à 18:05
    Optimiste, si vous voulez. Refoulé, certainement mais par qui? Si je tenais les coupables!
    9
    Dimanche 30 Novembre 2008 à 18:14

    Cherchez en vous, c'est le fond qui manque le moins.

    Dr WO

    10
    Dimanche 30 Novembre 2008 à 19:55
    11
    Dimanche 30 Novembre 2008 à 20:02

    Bof ! Est de sexe indéterminé. C'est le fond qui manque ? Ou la recherche inutile ?

    Dr WO

    12
    Dimanche 30 Novembre 2008 à 20:34
    La psychanalyse héritière de la culpabilisation judéo-chrétienne? Mea culpa, mea maxima culpa, ideo precor ....
    13
    Dimanche 30 Novembre 2008 à 23:49

    On pourait dire aussi l'inverse. La psychanalyse (dont je ne suis ni un chaud partisan, ni un connaisseur éclairé) cherche à lutter contre les méfaits de la culpabilisation en démontant ses mécanismes.

    Dr WO

    14
    Lundi 1er Décembre 2008 à 08:21
    Ni partisan, ni connaisseur, ni éclairé, j'éprouve une méfiance réflexe devant les psychanalistes qui semblent tous avoir subi un lavage de cerveau avec la même lessive que les scientologues, les témoins de jéhovah etc? Du moins le peu que j'ai pu croiser ou, plus nombreux, ceux qui ont "causé dans mon poste".
    15
    Lundi 1er Décembre 2008 à 09:37

    J'aime bien "lavage de cerveau avec la même lessive". j'ai aussi une réticence à l'egard de cette pseudo science. Mais il faut juger les choses sur leur efficacité. la P. est parfois efficace et rend service, alors il faut se garder de rejeter tout en bloc mais conserver son esprit critique (pour cela je vous fais confiance)

    Dr WO 

    16
    Lundi 1er Décembre 2008 à 11:19
    Quelquefois, quand les valises sont trop lourdes c'est pas mal d'aller les poser chez quelqu'un qui sait quoi en faire et de continuer à voyager un peu plus léger ! Il en est des psys comme du reste il en est d'excellents, il en est de dangereux. C'est là qu'un bon esprit critique est indispensable afin de ne pas se fourvoyer dans des dérives sectaires et de garder sa liberté. Je regrette à ce propos qu'on n'incite plus les jeunes à étudier davantage la philosophie et les grands courants d'idées qui ont façonné nos pensées, nos convictions et dont l'exercice ne peut que développer esprit critique et recul sur la vie et les évènements qui jalonnent notre quotidien.
    17
    Lundi 1er Décembre 2008 à 11:36
    Je le regrette aussi mais il y a très longtemps que je ne me confesse plus. L'enseignement de la philosophie se confond trop souvent avec l'histoire de la philosophie. Il faurait que l'on abandonne les "écoles de pensées" pour revenir à "l'école à penser".
    18
    Lundi 1er Décembre 2008 à 14:41

    Vous vous êtes engagés tous deux dans le débat passionnant de la formation de sa propre pensée et je trouve que chacun de vous a raison. Vis à vis de la thérapeutique psy. il n'y a que des cas individuels : certains ont besoin d'être aidés, d'autres pas, certains en tireront un bénéfice, d'autres pourront être déstabilisés, alors qu'ils s'étaient forgées des défenses. Pour la philosophie, connaître son histoire est utile mais ne suffit pas si elle ne conduit pas à apprendre à penser par soi-même, ce qui est le but véritable de la philosophie et que les philosophes ont trop souvent perdu de vue puisqu'ils se bornent habituellement à raconter l'histoire de la pensée des autres. 

    Thèse-antithèse-synthèse.

    Dr WO

    19
    Jeffanne
    Lundi 7 Janvier 2013 à 16:35
    Et mes châteaux en Espagne seront-ils assez grands pour y loger tous mes rêves...
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