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Binaire ! binaire ! Est-ce que j’ai une tête de binaire ?
La compagnie North Eastern Railway du RayaumeUni s’est platement excusée car un malotru de son personnel avait osé accueillir les voyageurs par un extravagant : « bonjour mesdames et messieurs ». Un impair invraisemblable qui a heurté une personne prénommée Laurence, celle-ci ayant déclaré sur Twitter : « En tant que personne non binaire, cette annonce ne s'adresse pas à moi ».Dans cette affaire nous avons un des symptômes de la dérive du monde occidental, et notamment anglo-saxon, marqué par la multiplication sans fin du couple victime-coupable, et de ce point de vue le genre explosé façon puzzle est un bon terreau pour favoriser cet accouplement.
On ne voit vraiment pas pourquoi la compagnie ferroviaire s’est excusée auprès de Laurence, sinon pour des raisons bassement commerciales (« … Veuillez me faire savoir sur quelle liaison vous voyagez et je veillerai à ce que [les agents] restent aussi inclusifs que nous nous efforçons de l'être chez LNER. »). Laurence qui a astucieusement choisi un prénom mixte se considère comme ni homme ni femme. Sans doute appartient-elle à une de ces initiales des onze genres admis aux USA : LGBTTQQIAAP et pour rester sobre : LGBTQIA+ (lesbien, gay, bisexuel, transgenre, queer, intersexuation, asexualité, avec un + pour les autres). Ce petit monde qui choisit de ne pas être binaire s’appuie néanmoins sur la binarité ou y appartient carrément.
On a estimé que l’on pouvait observer une malformation génétique du développement sexuel que dans un cas sur 4000 naissances environ et parmi ces malformations il existe encore plus rarement un ambiguïté sexuel liée à une virilisation d’une fillette en raison d’une sécrétion anormalement élevée de testostérone par les glandes surrénales.
Pour l’immense majorité des individus, il n’y a aucun doute sur le genre parfaitement déterminé au niveau des organes et inscrit de façon définitive dans le marbre des cellules. Les lesbiennes, gays et bisexuels sont évidemment binaires : les uns rejetant (sexuellement) le sexe opposé, les autres appréciant les deux. Quant aux transgenres, ils/elles passent de l’un à l’autre, ces individus connaissent donc les deux, ce sont des spécialistes de la binarité.
La personne Laurence au Royaume-Uni malgré son bagage génétique a choisi d’être nul part. C’est son droit, même si c’est parfaitement théorique, comme si une personne adulte choisissait de ne pas être petite en mesurant 1,40 m. Mais il est vrai que l’on se sent parfois plus heureu.x.se (ne me demandez pas comment ça se prononce) en niant la réalité.
Dans les pays anglo-saxons l’inclusion des minorités, aussi microscopiques soient-elles, étant devenue apparemment la principale préoccupation sociale, les annonces dans les transports se veulent à présent plus neutres. Même en France « une plainte aurait été récemment déposée contre la SNCF par plusieurs collectifs, dont Stop Homophobie, et de nombreuses personnes ». Plainte incompréhensible s’agissant des homosexuels car les lesbiennes restent des dames et les gays des messieurs, quant aux transgenres ce sont des messieurs dames ou vice versa.
Illustration : Bernard Buffet
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Commentaires
3Souris doncMercredi 19 Mai 2021 à 08:08Heureusement qu'on a les travelos pour rigoler un peu dans ce monde de brutes et de COVID (et de réchauffement climatique qui tarde. On est le 19 mai, et on doit encore allumer le chauffage et la cheminée)
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Mercredi 19 Mai 2021 à 08:33
Je les trouve plus tristes que drôles.
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Souris doncMercredi 19 Mai 2021 à 08:54
Encore plus triste drôle : Le coût de la virilité. Les hommes représentent la majorité des délinquants. Ok, mais aussi des chercheurs, savants et autres bienfaiteurs de l'humanité.
Quand les mégères néoféministes vont-elles enfin la fermer ?
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Mercredi 19 Mai 2021 à 09:24
Et bien sûr dans cet article l'homme n'est qu'une construction sociale, même à l'âge des cavernes. Elle ne s'est pas encore aperçue que l'homme est physiquement différent de la femme.
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Souris doncMercredi 19 Mai 2021 à 09:55
Et le remède : faire jouer les petits garçons à la poupée.
Elle n'a jamais dû voir un bébé garçon. Ils font vroom vroom à peine sorti de l'oeuf.
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Mercredi 19 Mai 2021 à 10:08
Un médecin d'antan disait pour reconnaître le sexe d'un petit enfant donnez une poupée et une trompette : la fille choisira la première et le garçon la seconde. Je n'ai pas vérifié l'expérience.
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Ce qui est marrant c'est que les mêmes qui pensent que le rôle d'Othello ne peut être joué que par un comédien noir défendront certainement l'idée que le rôle de Juliette pourrait parfaitement être interprété par un transgenre barbu non binaire
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Mercredi 19 Mai 2021 à 11:18
L'inclusion n'exclue pas l'exclusion.
NB. Bon billet sur votre blog sur le paradoxe LGBT
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C'est devenu d'une telle banalité affligeante que c'est presque devenu la norme
Ikea s’engage et se mobilise contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie !
Contre la transphobie et l’homophobie, BNP Paribas propose des CB inclusives
On pourrait aussi évoquer la triste litanie des personnalités stigmatisées et sanctionnées quotidiennement, et encore récemment ces derniers jours, pour avoir osé dire qu'une femme est une personne née avec un utérus et que leur force physique est généralement inférieure à celle d'un homme, ou qu'un homme ne peut pas physiquement tomber enceinte ni accoucher... mais j'aime mieux imaginer un·e gentil·le client·e (forcément ordinaire) de chez Ikea payant son petit kit de mobilier avec sa petite Carte-Bleue (ou rose ?) de BNP Paribas
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Mercredi 19 Mai 2021 à 15:55
Comme l'écologie, c'est un argument de vente. On vit dans un monde où règne la phobie et la contre-phobie. Un monde malade.
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7Souris doncJeudi 20 Mai 2021 à 11:40
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Le monde devient fou. Ecrire un blog devient une tâche hors de ma portée.
A moins d'écrire l'éloge de la folie, mais Erasme l'a déjà faite.