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Au bord du néant
AU BORD DU NEANT
J'aurais voulu un peu vous consoler
Comme on console l'enfant terrorisé
Par d'obscurs cauchemars rampants
Mais je suis loin et je suis impuissant
J'aurais voulu écarter les démons gris de la peur
Leurs griffes acérées font grincer de douleur
Et vous laissent sans force en vous quittant
Mais je suis loin et je suis impuissant
J'aurais voulu éteindre l'incendie de votre corps
Vous éloigner des flammes froides de la mort
Vous retenir de force au bord du néant
Mais je suis loin et je suis impuissant
Paul Obraska
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Commentaires
1Liza PeninonMardi 6 Mai 2008 à 18:05Paul, je suis très, très touchée ... comment vous exprimer, au-delà de ma gratitude, l'émotion qui m'a submergée en vous lisant ... en lisant ce très beau poème que vous m'avez dédié, il est si touchant ... pardonnez-moi, je n'ai pas les mots, mais je voulais vous remercier de tout mon coeur pour cette très belle attention, pour le réconfort que vous m'apportez, et ce baume à mon coeur meurtri, la générosité de votre attention me bouleverse et me rassure, vous m'apportez beaucoup ... plus que vous ne le croyez, votre compassion et vos mots m'aident à me remettre peu à peu debout, à chasser ce qui me hante et me fait souffrir ... je me sens un peu mieux ... vous n'êtes pas si loin, votre "vigilante" compassion est un réel soutien . Toutes mes amitiés, du fond du coeur . LizaRépondrePaul, je lis et je relis ce poème et j'ai toujours la même émotion, chacun de vos mots si beaux, si humains ... si intenses et profonds, chacun de vos mots a un écho si grand dans mon coeur ... Une geste magnifique envers moi, d'un coeur immense si réceptif à un coeur en souffrance ... si je vis encore c'est d'abord pour cela . Pour ces moments si rares et si forts de partage, de soutien, une amitié aussi précieuse qu'il est possible, à mes yeux ... et dans mon coeur . Je vous redis toute mon amitié, les larmes aux yeux, Paul . encore merci, de tout mon coeur ... de toute mon âme blessée mais d'autant plus sensible à votre amitié . LizaC'est rudement bin écrit votre poésie; M. Obraska, j'aime beaucoup. Sinon, Liza, une analyse, elle y a pensé ? Ceci est dit sans ironie aucune, notez-bien.Merci de tout mon coeur pour votre réponse, très belle et riche d'enseignements, Paul . Votre humilité, je vous le redis ... fait de vous, précisément, quelqu'un de grand, et de tellement Humain . Amitié profonde autant que sincère . LizaEh bien voilà, je l'ai retrouvé ... j'ai la gorge serrée, j'ai changé, j'ai vieilli, c'était il y a un peu moins d'1 an ... Mille fois j'ai voulu vous laisser un commentaire, j'ai supprimé mes anciens blogs ... je n'ai pas voulu vous importuner . Mais je voulais vous dire en toute humilité que le virtuel pour moi s'ancre dans la réalité ... et je n'oublie jamais ... Alors non, je n'avais pas oublié ... Toutes mes amitiés, en toute sincérité .
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