• Au bord du néant

     

    AU BORD DU NEANT 

     

    J'aurais voulu un peu vous consoler

    Comme on console l'enfant terrorisé

    Par d'obscurs cauchemars rampants

    Mais je suis loin et je suis impuissant

     

    J'aurais voulu écarter les démons gris de la peur

    Leurs griffes acérées font grincer de douleur

    Et vous laissent sans force en vous quittant

    Mais je suis loin et je suis impuissant

     

    J'aurais voulu éteindre l'incendie de votre corps

    Vous éloigner des flammes froides de la mort

    Vous retenir de force au bord du néant

    Mais je suis loin et je suis impuissant


    Paul Obraska

    « MECREANCES VILES FORMES DE L'EAU VII »

  • Commentaires

    1
    Mardi 6 Mai 2008 à 18:05
    Paul, je suis très, très touchée ... comment vous exprimer, au-delà de ma gratitude, l'émotion qui m'a submergée en vous lisant ... en lisant ce très beau poème que vous m'avez dédié, il est si touchant ... pardonnez-moi, je n'ai pas les mots, mais je voulais vous remercier de tout mon coeur pour cette très belle attention, pour le réconfort que vous m'apportez, et ce baume à mon coeur meurtri, la générosité de votre attention me bouleverse et me rassure, vous m'apportez beaucoup ... plus que vous ne le croyez, votre compassion et vos mots m'aident à me remettre peu à peu debout, à chasser ce qui me hante et me fait souffrir ... je me sens un peu mieux ... vous n'êtes pas si loin, votre "vigilante" compassion est un réel soutien . Toutes mes amitiés, du fond du coeur . Liza
    2
    Mercredi 7 Mai 2008 à 03:26
    Paul, je lis et je relis ce poème et j'ai toujours la même émotion, chacun de vos mots si beaux, si humains ... si intenses et profonds, chacun de vos mots a un écho si grand dans mon coeur ... Une geste magnifique envers moi, d'un coeur immense si réceptif à un coeur en souffrance ... si je vis encore c'est d'abord pour cela . Pour ces moments si rares et si forts de partage, de soutien, une amitié aussi précieuse qu'il est possible, à mes yeux ... et dans mon coeur . Je vous redis toute mon amitié, les larmes aux yeux, Paul . encore merci, de tout mon coeur ... de toute mon âme blessée mais d'autant plus sensible à votre amitié . Liza
    3
    seb
    Mercredi 7 Mai 2008 à 20:13
    C'est rudement bin écrit votre poésie; M. Obraska, j'aime beaucoup. Sinon, Liza, une analyse, elle y a pensé ? Ceci est dit sans ironie aucune, notez-bien.
    4
    Mercredi 14 Mai 2008 à 02:30
    Merci de tout mon coeur pour votre réponse, très belle et riche d'enseignements, Paul . Votre humilité, je vous le redis ... fait de vous, précisément, quelqu'un de grand, et de tellement Humain . Amitié profonde autant que sincère . Liza
    5
    Lundi 20 Avril 2009 à 02:17
    Eh bien voilà, je l'ai retrouvé ... j'ai la gorge serrée, j'ai changé, j'ai vieilli, c'était il y a un peu moins d'1 an ... Mille fois j'ai voulu vous laisser un commentaire, j'ai supprimé mes anciens blogs ... je n'ai pas voulu vous importuner . Mais je voulais vous dire en toute humilité que le virtuel pour moi s'ancre dans la réalité ... et je n'oublie jamais ... Alors non, je n'avais pas oublié ... Toutes mes amitiés, en toute sincérité .
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