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452. Antivax = 1, santé publique = 0
C’est donc aujourd’hui que les 0,3% des soignants qui avaient refusé de se faire vacciner contre la COVID-19 peuvent, s’ils le désirent, réintégrer leurs services à la suite d’une loi proposée par le parti communiste, soutenue par les partis d’opposition et les députés d’outre-mer « caressant les suffrages des sectes obscurantistes ». Abrogation de l'obligation vaccinale et non suspension comme le voulait le gouvernement (157 voix pour, 137 contre).
Peut-être qu’une partie des réfractaires à la vaccination a changé de métier, je tiens ici à les en remercier, il est préférable qu’ils ne soient plus des acteurs de la santé publique puisqu’ils n’y croient plus. Les autres sont heureusement très minoritaires, mais on se demande comment ils vont être accueillis, ayant déserté du front lorsque leurs collègues étaient encore confrontés à la pandémie jusqu’à épuisement.
Les réfractaires à la vaccination comportent des personnes qui ont mis leur peur au-dessus de la raison sans opposition franche à la vaccination, mais surtout des personnes qui ont mis leurs croyances au-dessus des preuves scientifiques. Pour exercer leur métier de soignant, ils ont eu l’obligation de se faire vacciner, notamment contre l’hépatite B, c’est donc la technique utilisée à ARN qui a provoqué leur terreur. Ce dernier groupe est resté imperméable à toutes les études montrant sur des millions de vaccinés la bonne tolérance de ces nouveaux vaccins, et leur efficacité pour éviter les formes graves. Ils s’accrochent à un délire, parlant de génocide dont on ne voit pas l’ombre d’un mort, et comme il n’y a pas actuellement de trace de génocide, ils prévoient sa survenue ultérieure, affirmation totalement gratuite qui fait dire à une infirmière lors d’une émission TV grand public qu’elle refusera d’injecter ce poison à ses patients.
Réintégrer une telle personne dans un service hospitalier ou une maison de retraite, est tout simplement dangereux. De tels farfelus pourraient peut-être inciter des malades fragiles et influençables à refuser les vaccins. Cette réintégration des 0,3% est une ânerie qui sera sûrement préjudiciable lors de la prochaine pandémie et qui ne modifiera guère aujourd’hui la situation dans hôpitaux (sous réserve des établissement d’outre-mer où la proportion du personnel ayant refusé le vaccin est plus élevé, dépassant 10%) et le fait qu’elle ait été commise ailleurs ne la justifie pas pour autant.
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Commentaires
En fait, il n'y a absolument aucune raison pour que le "savoir" de ces soignants se limite à la seule Covid 19. La machine est lancée, rien ne peut plus l'arrêter.
Désormais, pour chaque nouveau médicament ayant reçu son AMM (Autorisation de Mise sur le Marché, après une longue procédure), le directeur de l'hôpital, le chef de service, ses adjoints, l'infirmière en chef et un représentant du ministère de la santé, devront organiser une réunion de travail avec les 0.33% de soignants réintégrés pour leur demander s'ils valident le nouveau médicament ou s'ils refusent de l'injecter aux patients.
PS : s'agissant de la lutte contre le cancer, Jérôme Rodriguez a déjà tranché en dernier ressort : "A 1000 euros le traitement mensuel, Big Pharma n'a aucun intérêt à nous guérir !"
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Lundi 15 Mai 2023 à 19:33
L'individualisme fait à présent de chacun un savant qui s'abreuve aux sources les plus polluées. Un soignant doit respecter le consensus scientifique du moment ou démontrer qu'il est faux. Il est évident que si les infirmières censurent les médecins et traitent les malades comme elles le sentent...Mais cela peut être vrai pour les médecins aussi.
Quant à Rodriguez, je crains que son cerveau soit parti avec son oeil (je suppose qu'il s'agit de celui-là).
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3Souris doncMardi 16 Mai 2023 à 09:57Les infirmières n'ont-elles pas un Conseil de l'Ordre comme les médecins et les pharmaciens ? Qui veille au respect de la déontologie, et peut les suspendre, voire prononcer une interdiction définitive d'exercer ?
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Mardi 16 Mai 2023 à 10:15
Il existe. Je ne connais pas ses prérogatives. Mais nous sommes là dans le domaine de la loi qui, de toute façon, prévaut.
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Un soignant refusant de se faire vacciner ressemblerait à un chauffeur de taxi qui pour des raisons politiques (louables en soi) refuserait systématiquement la priorité à droite et à qui on rendrait son permis de conduire.
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Mardi 16 Mai 2023 à 10:17
La comparaison ne manque pas de pittoresque.
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Mais en même temps, si ça permet un meilleur accès aux soins, pourquoi pas ?
"Aujourd’hui en France, il est de plus en plus difficile de trouver un rendez-vous chez le médecin. Cette situation touche particulièrement les étrangers en situation irrégulière. Une étude du ministère de la santé et de la prévention et du défenseur des droits révèle qu’ils ont moins de chance de décrocher un rendez-vous médical."
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Mardi 16 Mai 2023 à 13:19
Il s'agit de la difficulté pour les patients bénéficiant de l'AME de trouver un médecin (lors de ma pratique je n'étais guère remboursé de mes consultations AME, il est vrai que j'en avais très peu)...mais je ne vois pas le rapport avec les infirmières.
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Mardi 16 Mai 2023 à 14:25
J'avais lu l'article et regardé la vidéo et j'en avais compris l'essentiel (le fait que j'ai été pendant un peu plus de 8 ans responsable de la facturation des frais de séjour dans un Centre hospitalier de près de 1 000 lit a pu me faciliter les choses) .
A part ça, le reste, c'était une (autre) tentative ratée de dérision, de persiflage, ou de plaisanterie, si vous préférez... (je connais aussi vaguement la différence entre un médecin et une infirmière, et mon assistant Google vient de confirmer ce que je pensais intuitivement : "Les médecins ont besoin de prendre des risques et de se confronter à l'incertitude, alors que les infirmières sont plus enclines à suivre des protocoles et à donner des soins prédéfinis [... ] Autrement dit, les deux professions travaillent selon deux modèles très différents."
Ou, sur le mode de l'humour belge et félin :
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Mardi 16 Mai 2023 à 14:49
Si vous êtes pistonné par le chat, je n'ai plus rien à dire.
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Mardi 16 Mai 2023 à 15:42
A quoi ça tient, hein...?
(...et là, je crois que j'ai gagné au moins 10 points d'un coup !)
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Mardi 16 Mai 2023 à 17:27
Chat vaut tant que chat ?
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Une question purement théorique.
Vous avez été, je crois, chef de service dans un établissement de santé. Si, aujourd'hui, et dans ces anciennes fonctions, un tel cas se présentait à vous, que feriez- vous ?
NB. il n'y a aucune intention malveillante dans cette question et, ne disposant pas d'éléments de jugement, je m'en garderai bien. Juste une curiosité face à un cas qui pourrait être concret à quelques années près.
C'est une question tout à fait sensée et difficile à trancher quand il s'agit de décider pour un individu donné que l'on peut par ailleurs apprécier. Heureusement que la question ne se pose pas de cette façon car la décision est collective sans que les relations personnelles interviennent. Néanmoins, si une personne que j'appréciais jusqu'alors sur le plan professionnel militait contre la vaccination, outre ma déception, j'estimerais qu'elle n'a pas sa place dans le service. Le métier de soignant n'est pas un métier comme un autre, il exige le respect du consensus scientifique du moment, la protection maximum des autres, et l'exemplarité.