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413. Le vent en emporte toujours autant
Aujourd’hui, on tombe le masque. Les épidémiologistes tremblent et ne varient pas sur les variants possibles qui nous pendent au nez. Le ministère de la santé prend une position prudente : le masque n’est plus obligatoire dans les lieux où la promiscuité règne mais il est recommandé. Quant à la population, pour l’instant soulagée, elle ne manque pas d’ironiser mais aussi d’être
abasourdie par le spectacle « orwellien » des Chinois séquestrés, plus ou moins affamés, poursuivis par des hordes d’hommes-robots en combinaison blanche rayée de bleu. Une Chine qui se veut un modèle dans la lutte contre les virus dont elle est une grande pourvoyeuse. Nous ne savons pas vraiment combien de Chinois ont été tués par le SARS-CoV-2, mais nous connaissons le nombre d’Européens tués par ce virus et qui serait de 2 millions, c’est tout de même beaucoup. La politique du « zéro covid » suivie par la Chine a-t-elle épargné des vies au prix d’une coercition extravagante ? Nous l’ignorons car on peut douter des chiffres fournis par le gouvernement chinois. Le responsable de l’OMS s’est permis de faire remarquer aux autorités chinoises qu’elles y allaient tout de même un peu fort, les Chinois l’ont invité à la fermer. Ce qui 
est certain, est que le spectacle donné par la Chine relativise les cris d’orfraie poussés par ceux qui en Europe, et notamment en France, protestaient contre la dictature sanitaire. J’ignore ce qui pourrait se passer dans l’avenir, car nous seront de plus en plus à la merci de virus émergents, mais la Chine nous montre qu’il est préférable d’être immunisé naturellement ou artificiellement par un vaccin que de tenter d’éradiquer un virus protéiforme porté par le vent.
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Commentaires
Et les chinois ont raison, le virus rôde toujours et je garderai mon masque dans les endroits sensibles comme les salles d'attentes, les bus, etc...
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Mardi 17 Mai 2022 à 11:04
Je ne crois pas que leur stratégie "absolutiste" sera efficace à longue échéance si la population n'acquiert pas une immunité. Par contre, je continuerai comme vous à prendre des précautions devant ce virus qui continue à circuler et qui ne cesse de se modifier en restant pathogène.
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4Souris doncMardi 17 Mai 2022 à 11:57La Chine, grande pourvoyeuse de virus.
Pragmatique. Les chauves-souris, les pangolins, on les vend sur les marchés, on les mange et on en fait des cobayes de laboratoires, dont s'échappent parfois des créatures qui se répandent dans le monde entier.
La Chine montre ensuite qu'elle déploie des armes de destruction massive, dont ces hommes-robots qui vérifient que les contaminés-confinés meurent bien de faim.
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Mardi 17 Mai 2022 à 12:24
On a besoin du virus pour vendre des masques et du matériel médical (et les complotistes diraient les vaccins). C'est en quelque sorte un voyageur de commerce asiatique, mais il y a là un retour à l'envoyeur.
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hors sujet :
"On ne ferme pas, on régule..."
(ici ou là, l'info est moins bisounours)
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Mardi 17 Mai 2022 à 17:12
Cette triste situation est l'aboutissement de 40 ans de décisions prises par tous les gouvernements successifs, à commencer par le numerus clausus (qui a bloqué de multiples vocations) et l'invasion d'une bureaucratie qui a poussé les soignants (et les meilleurs) vers le privé. Il faut dix ans pour former un médecin, alors le retard va être difficile à rattraper même si les bonnes décisions sont prises et pour l'instant les hôpitaux fonctionnent en partie grâce aux Maghrébins venant se former en France.
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La Chine persiste depuis le début : le confinement est la seule façon de maitriser l'épidémie.
On peut se demander si le reste du monde (l'Occident, en tout cas) aurait choisi une option aussi radicale s'il n'y avait pas eu le précédent chinois
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Mercredi 18 Mai 2022 à 09:53
Au début la stratégie chinoise a été adoptée en Asie et paraissait efficace et on reprochait à l'Occident d'être incapable de la réaliser, c'est à longue échéance qu'elle s'avère inefficace. Autrement dit les mesures sanitaires prises en Europe n'ont pas été prise en fonction d'un échec de la stratégie chinoise mais par l'incapacité de la mettre en oeuvre et en préférant - heureusement - la vaccination. Toutefois, je parle d'échec chinois, mais j'ignore l'impact sur la mortalité comparée à celle que nous connaissons en Europe.
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On y soigne plus la politique que les gens. Amicalement vôtre.