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216. On fait ce que l'on peut avec ce que l'on a.
Dans le cadre de la mobilisation de la nation pour lutter contre l'islamisme mondial et les assassinats perpétrés par ses sicaires, des chercheurs français ( Cnrs et Inserm, en lien avec les Hautes études Sorbonne arts et métiers, Paris) ont décidé de lancer un vaste programme, baptisé "13-Novembre", ayant pour objectif d’étudier la construction et l’évolution de la mémoire après les attentats du 13 novembre 2015, mais aussi « l’articulation entre mémoire individuelle et mémoire collective ».
Puisqu'il est difficile de prévenir la survenue d'actes meurtriers organisés et réalisés par des individus bien connus des services de police et de renseignements, fichés, écoutés, et suivis même lorsqu'ils se déplacent au Pakistan ou au Moyen Orient, l'astuce est de prendre le problème à l'envers en étudiant sur les victimes les conséquences mentales de ces actes. Ce qui est tout de même plus simple que d'en éradiquer la cause.
En tout cas, les chercheurs ont l'air contents de leur programme qui serait novateur et ambitieux par son ampleur. Les témoignages de 1000 personnes volontaires seront recueillis et analysés*. Témoignages de celles qui vécurent le drame, de celles qui furent touchées indirectement, et ceux d'habitants de plusieurs villes de France, dont Caen et Metz. Les 1000 participants seront suivis pendant 10 ans au cours de quatre campagnes d’entretiens filmés (en 2016, 2018, 2021 et 2026).1
Les chercheurs sont vraiment contents d'eux : « Il s’agit d’un projet interdisciplinaire, ambitieux qui répondra à des questions que nous nous posons tous", "À ce jour, il n’y a pas d’étude équivalente dans le monde".
Il ne reste plus qu'à remercier l'Etat islamique, et les anciens délinquants qu'il utilise , pour avoir permis à la recherche française de progresser dans un domaine aussi performant et dont le matériel ne risque pas de manquer dans notre beau pays riche de ses diversités.
* Si cela vous tente, l’appel à volontaires est en cours, relayé notamment par le quotidien Le Parisien-Aujourd’hui en France (via son journal et son site web). Les premiers résultats devraient être livrés à l’automne 2017. Les résultats finaux sont attendus pour 2028, deux ans après les derniers entretiens.
Contact par téléphone : 06 60 98 53 82 / 06 61 19 10 32 ; par email memoire13novembre@matricememory.fr
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Commentaires
Je ne comprends pas très bien le pourquoi de cette étude, ils devraient se concentrer sur des maladies non encore guérissables! Mais cette "étude", leur fera beaucoup de pub! Ils faut vivre avec son temps!
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Lundi 20 Juin 2016 à 22:48
Il faut bien que les chercheurs cherchent et il arrive parfois qu'ils cherchent quoi chercher.
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Souris doncMardi 21 Juin 2016 à 07:50
Livia, cette recherche existe. Ou plutôt existait.
Mais nous sommes dans le contexte de ce qui a tenu lieu de programme à Mou-Président-Je : l'antisarkozysme. Joint aux choix électoralistes de la dépense publique.
Fillon, avec Pécresse, alors Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, avait initié un projet : LabEx. Pour laboratoires d'excellence. Qu'il s'agissait de doter de moyens significatifs et de promouvoir leur visibilité internationale. 100 labos avaient été retenus. Devinez qui a fait capoter le projet ? La CGT. Avec l'argument : ah mais tous les laboratoires du CNRS, Inserm sont... d'excellence. Donc le budget prévu pour favoriser les meilleurs a été saupoudré. Egalité ! Tous médiocres !
Aux oubliettes, les LabEx. Puis quand Hollande a voulu diminuer encore un peu plus le budget de la recherche, les Nobels sont allés à l'Elysée dire leur inquiétude. On leur a concédé ce susucre sociologico-médical et ils ont fait le beau sur le perron.
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Mardi 21 Juin 2016 à 09:00
Vous semblez bien connaître la question. Cependant, il parait vraisemblable que cette étude a été mise sur pied avant l'intervention récente des chercheurs et pas comme un cadeau de consolation.
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7Souris doncMardi 21 Juin 2016 à 20:06Le projet Labex n'a pas été perdu pour tout le monde. La recherche américaine, australienne, suisse, les chasseurs de tête du privé ont fait leurs emplettes.
C'est ce qu'on appelle la fuite des cerveaux.
Merci la CGT.-
Mercredi 22 Juin 2016 à 10:37
La CGT a permis une sélection préalable
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8Souris doncMardi 21 Juin 2016 à 23:14Hors sujet, mais puisque c'est la fête de la musique, de Donizetti, la Fille du régiment, Pour mon âme quel destin...jour prospère, me voici militaire et mari. C'est Juan Diego Florez poussant les 9 contre ut, l'Everest du ténor.
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Souris doncMercredi 22 Juin 2016 à 09:27
Le morceau de bravoure cité se trouve à la fin de l'aria "Ah mes amis, quel jour de fête" (...de la musique, bien sûr)
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Mercredi 22 Juin 2016 à 10:39
Pas pu apprécier : problème de son sur mon ordi.
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Dr Wo, ne rigolez pas. En ces temps de coupe dans les budgets de la recherche, je vois un lien. Les Nobels français et l'omniprésent Cédric Villani sont allé protester à l'Elysée. Le Mou National les a rassurés. Comme on n'a plus un rond, une recherche sur le stress post-traumatique basée sur des interviews périodiques ne devrait pas obérer les finances publiques.
Et puis, on peut toujours pomper les résultats des Américains qui ont étudié le stress post-traumatique des vétérans du Vietnam, il y a...40 ans.
La vidéo confirme bien qu'ils sont quasi heureux de pouvoir faire des recherches sur ce que leur offre cet attentat. Je conçois qu'il s'agit de science fondamentale, mais je ne vois pas l'application pratique éventuelle. La contemplation post attentat me semble presque du voyeurisme.