• Victimes héréditaires et racistes congénitaux

     

    Peut-on se considérer comme victime uniquement parce que les ascendants l’ont été ? Et victime des mêmes discriminations que celles subies par les ascendants, alors qu’elles sont condamnées dans le présent.

    A ma connaissance, les Juifs qui ont subi pendant deux millénaires haine, expulsions et massacres ne se considéraient pas comme des victimes pendant les périodes fastes où on leur foutait la paix, même si leur histoire justifiait leur crainte de le devenir à nouveau.

    Cette question se pose devant l’organisation par des descendants d’émigrés d’Afrique d’un "camp d'été décolonial" qui doit se dérouler au mois d’août prochain et qui est spécifiquement réservé "aux personnes subissant à titre personnel le racisme d'Etat en contexte français".

    Victimes héréditaires et racistes congénitaux

    Un camp organisé par des groupes ethniques qui se considèrent toujours comme des colonisés vivant dans l’hexagone plus d’un demi-siècle après la décolonisation de l'Afrique, qui n’ont jamais connu eux-mêmes la colonisation, et qui prétendent subir un racisme de la part d'un Etat qui punit le racisme par la loi. Le racisme d’Etat – comme ils semblent vouloir l’ignorer - s’exprime d’abord par une législation, ce fut le cas lors de la ségrégation anti-noire aux USA ou la promulgation des lois antijuives en Europe avant de déporter les Juifs vers les camps d’extermination.

    Mais « Les indigènes de la République » ou autres mouvements similaires considèrent sans doute que l’Etat français par sa laïcité est islamophobe et que l’islamophobie est un racisme. Raisonnement un peu délirant, mais on n’est pas à un délire près.

    Leur ambition est d’acquérir le statut de victime par hérédité et de justifier ainsi, dans un esprit de revanche, leur racisme anti-Blanc et pour faire bonne mesure, leur antisémitisme (l’Etat français étant accusé de philosémitisme). Le paradoxe est que ceux qui accusent les autres de racisme (pour eux tous les Blancs sont racistes par définition) le sont bien davantage eux-mêmes.

    Ils ne s’en cachent aucunement puisque pour les rencontres préparatoires organisées à l'Université de Paris-VIII (St Denis), il a été précisé : "groupe de réflexion organisé en non-mixité" et "Paroles non blanches".

    Imaginons un instant que soient organisées dans le cadre d’une université des rencontres interdites aux Arabes et aux Noirs ?

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  • Commentaires

    1
    Souris donc
    Jeudi 28 Avril 2016 à 12:00

    L'antiracisme est d'abord un business, qui permet de se donner le beau rôle, de parader sur les plateaux, de vivre grassement du subventionnement public, donc aux crochets du contribuable (raciste).  Toutes ces associations stipendiées et autres collectifs opportunistes doivent sans cesse apporter la preuve de leur "utilité" pour faire marcher leur commerce.  

    Il faut donc victimiser en permanence. Et tant pis si ça entretient un ressentiment qui empêche l'intégration, ne parlons même pas d'assimilation, ce gros mot. En fait toute cette mouvance antiraciste se fout éperdument des immigrés qu'ils instrumentalisent.

    2
    Jeudi 28 Avril 2016 à 13:33

    L'antiracisme est en effet un filon assorti d'une bonne conscience. Mais les associations dont je parlent sont des associations racistes et offensives visant à culpabiliser l'homme blanc et en définitive à prendre sa place.

    3
    Jeudi 28 Avril 2016 à 13:43

    Inutile de compter sur les associations et mouvements anti-racistes pour défendre les "non-non-blancs". Les organisateurs de ce camp tombent pourtant sous le coup de la loi qui punit la discrimination en fonction de critères de race.

    4
    Jeudi 28 Avril 2016 à 13:50

    Une protestation serait immédiatement qualifiée "d'islamophobe" et E. Badinter a raison de ne pas craindre d'être qualifié comme tel si ce que l'on défend vaut la peine d'être défendu.

    5
    Jeudi 28 Avril 2016 à 17:22

    Ceci dit, Doc, même s'ils décident demain (disons, sous la pression amicale des tenants de la mixité, par exemple) d'accueillir des "blancs", ils en trouveront une flopée pour applaudir des deux mains à leurs propos victimaires.

    Ce n'est peut-être pas plus mal de les laisser se livrer entre eux à leurs pratiques masturbatoires et masochistes.   

    6
    Jeudi 28 Avril 2016 à 18:05

    Bien sûr ils ont leurs idiots utiles qui applaudissent le racisme unilatéral. Mais où sont les associations antiracistes ? Parmi les idiots utiles ?

    7
    Souris donc
    Vendredi 29 Avril 2016 à 08:14

    Quand Nadine Morano parle de "race blanche", ils s'étranglent tous d'indignation. Quand une racaille de banlieue ponctue chacune de ses phrases par "Ta race !", c'est la réinvention de la langue. Quand une association s'appelle Conseil Représentatif des Associations Noires de France (CRAN), la préfecture où elle a déposé les statuts n'a rien trouvé à redire.

    Qu'on en arrive à organiser un "Camp d'été décolonial"réservé à ceux qui subissent le "racisme d'état" montre qu'on se déculotte devant toutes les surenchères, pourvu qu'elle viennent des "minorités opprimées". Que ce soit des minorités agressives et avides ne vient même pas à l'idée de ceux qui laissent passer de telles provocations.

    Obsessions raciales, sexuelles, religieuses : "convergence des luttes" entre islam et gauchisme sociétal.

     

      • Souris donc
        Vendredi 29 Avril 2016 à 08:30

        Plus c'est gros, plus ça passe (Goebbels)

    8
    Vendredi 29 Avril 2016 à 11:00

    La notion de race est un concept-merdier. C'est le racisme qui a rendu "tabou" la notion de race. Les races n'existent pas (d'après les biologistes) tout en existant (personne ne se trompe pour reconnaître un pygmée). En France on a des valeurs et on a prévu de faire disparaître le mot "race" dans la Constitution. Mais en médecine (surtout aux USA) on parle aisément de race caucasienne (l'horrible race blanche), noire ou asiatique.

    L'islamo-gauchisme est un oxymore. Il n'y a aucune convergence entre les idées de la gauche et celles de l'islam. C'est une convergence politique uniquement par opportunisme.

      • Souris donc
        Vendredi 29 Avril 2016 à 11:54

        On mélange des niveaux scientifiques, idéologiques, et les usages linguistiques.

        C'est vrai que les races n'existent pas dans les taxonomies du vivant. Aucun taxon "race".

        Ce que nous appelons "race" correspond à "variété". La race n'existe que pour les animaux domestiques et le bétail, obtenus par sélection des traits que l'on souhaite privilégier. Depuis Cromagnon.

        Les humains sont des variétés d'un même espèce (= pouvant se métisser). Les oiseaux d'espèces différentes ne le peuvent pas, même quand ils ont une morphologie identique. Heureusement, sinon, à la place des merveilleux oiseaux de toutes les couleurs, on aurait une sorte de moineau universel beige kaki, comme lorsque les enfants mélangent toutes les couleurs de leurs tubes de gouache. Le métissage que les mondialistes appellent de leurs vœux. Quand ils ne sont pas occupés à défendre une peuplade amazonienne, des souchiens exotiques.

        On est mal à l'aise avec le mot "race" à cause des théories à la Gobineau appliquées par les nazis.

        Mais le langage courant l'utilisera toujours.

    9
    Vendredi 29 Avril 2016 à 13:33

    C'est ce mélange de niveaux qui entraîne une confusion et le scandale de "vierge effarouchée" provoqué par la réflexion de Morano.

    Les races animales domestiques sont en effet l'aboutissement d'une sélection voulue. Rien n'est plus différent qu'un caniche et un berger allemand mais ils se reconnaissent en tant que chiens. Mais on pourrait dire aussi que les variétés dans l'espèce humaine tiennent également à une sélection, celle-ci étant naturelle, lente et liée à l'environnement (par ex. l'homo sapiens en quittant l'Afrique pour le nord moins ensoleillé a perdu une partie de sa mélanine cutanée, mais pourquoi a-t-il changé ses traits ? croisements ?).

    10
    Vendredi 29 Avril 2016 à 13:39

    Coucou Doc,

    Ces associations ne font qu'attiser la haine ! Victimes de quoi ????? Damned alors ! Quelque soit la couleur ou les origines, quand on est français, les lois de la république sont applicables à tous ! C'est comme si je me déclarais victime d'avoir eu des ancêtres qui ont été pris pour les "bougnoules" de la France quand il a fallu trouver du boulot, et quel boulot, en région parisienne, après la grande guerre puisque la région bretonne était incapable de leur en fournir et de les faire vivre. C'est tout de même un monde.

    Bon vendredi après midi. ZAZA

    11
    Vendredi 29 Avril 2016 à 14:15

    Mais en parlant de "personnes subissant à titre personnel le racisme d'Etat en contexte français". c'est assez significatif d'une non appartenance à la nation française.

    12
    Souris donc
    Vendredi 29 Avril 2016 à 14:26

    Pour bien nommer les choses et ne pas ajouter à la misère du monde, on devrait dire "xénophobie". Un réflexe archaïque de survie. Que la culture permet de dominer, à condition que l'idéologie ne s'en mêle pas. Mais ceci est une autre histoire. L'idéologie a besoin de méchants à donner en pâture : les "racistes". Tellement commodes, les "racistes". Tellement simpliste, l'anti-raciste.  

    Les changements de traits dans l'espèce humaine. Un des grands naturalistes-voyageurs, je pense le prolixe Darwin, a observé des oiseaux, identiques, même espèce. Qui ont fini par avoir des territoires séparés sur deux versants d'une même île montagneuse. Quelques générations et les différences sont apparues. Adaptation à l'environnement ? Mutations génétiques ?

    13
    Vendredi 29 Avril 2016 à 14:43

    Le xénophobe est devenu par extension idéologique un raciste or le rejet de l'étranger est bien différent de la croyance en la supériorité d'une race sur une autre.

    Adaptation et mutation ne s'excluent pas. L'une donne la priorité à certains gènes, l'autre enrichit le génome d'un nouveau gène qui sera transmis s'il est favorable.

    14
    Vendredi 29 Avril 2016 à 18:17

    C'est justement cette notion de supériorité d'une race ( ou d'infériorité d'une autre) contenue dans le mot Racisme qui fait que l'expression "racisme anti-blanc" n'est pas juste. La haine du "blanc" n'est pas à proprement parler du Racisme.

    Les tenants du "groupe de réflexion non-mixte" et en "Paroles non blanches" que vous citez sont des crétins haineux, vindicatifs, ignorants et bien d'autres choses encore, mais je ne pense pas qu'ils parlent à aucun moment d'infériorité de la "race" blanche ou de supériorité de leur "race". (ce qui serait , d'ailleurs, un peu en contradiction avec leur délire victimaire). 

    Pour moi , on peut être terroriste, ennemi de l'humanité, débile mental et obscurantiste SANS être raciste. 

    15
    Vendredi 29 Avril 2016 à 18:34

    Je suis bien d'accord. La définition initiale (et celle du dictionnaire) s'est perdue, justement par idéologie. Depuis la Shoah, se voir traité de raciste est bien plus condamnable (et légalement condamnable) que d'être traité de xénophobe (pour l'étranger) ou d'hostile (pour un compatriote).

    La dérive est encore plus intolérable quand le rejet ou la crainte d'une religion devient un racisme. L'islamophobie est une remarquable et habile usurpation de sens.

    Mais si l'on parle de "racisme" dans un sens, on est bien obligé d'utiliser le même terme dans l'autre.

    16
    Souris donc
    Samedi 30 Avril 2016 à 08:30

     

     "personnes subissant à titre personnel le racisme d'Etat en contexte français" = Incitation directe à la haine, punissable par la loi. Pas très citoyen tout ça.

    Mais surtout, le charabia habituel.

    Au programme du "camp d'été décolonial" :

    "Ateliers d'écriture pour décoloniser l'imagination".

    "Formation pour construire une lutte anticapitaliste décoloniale à l'échelle de l'UE".

    "Formation pour lutter contre la négrophobie des personnes racisées non noires".

     

    S'ils se trouve des gogos pour s'inscrire spontanément à ce genre de "camp d'été", je ne vois pas d'alternative, quelques crétins basiques abusés par l'expression "camp d'été" croient aller en colonie de vacances (sauf que ça fait oxymore avec "décolonial"). Ou alors on leur propose de l'argent. Un être normalement constitué ne va pas dans un "camp d'été décolonial". Faut déjà pas avoir la lumière à tous les étages.

    17
    Samedi 30 Avril 2016 à 08:51

    Merci de me donner le programme de ce camp d'été. Les occasions de rigoler (tristement) ne sont pas si fréquentes. La colonisation de la langue française donne des résultats intéressants. J'avoue que le "décoloniser l'imagination" est assez surprenant. Et les "personnes racisées non noires", expression particulièrement raciste : les races existent donc. Jusqu'à quelle génération vont-ils se considérer comme des colonisés alors qu'ils ne l'ont jamais été eux-mêmes ? Un peu lents à la détente, non ?

    18
    Souris donc
    Samedi 30 Avril 2016 à 11:18

    Ne soyez pas triste, Dr Wo. Faut rigoler !

    Ridiculiser : arme de destruction massive.

    Question de stratégie. Ne jamais entrer dans le jeu de l'adversaire, escalade assurée. Or c'est ce que font la classe politique et les médias.

    Lorsqu'on a fait circuler la vidéo des "Même pas peur" détalant en piétinant bougies et peluches quand une ampoule d'éclairage public a claqué, c'en était fait de leur crédibilité.

    Si on avait ridiculisé d'emblée les #NuitDebout lorsqu'ils n'étaient qu'une poignée de Hare Krishna boboïsés voulant refaire le monde, on n'aurait pas agglutiné les blackblocs, zadistes, racailles avides d'en découdre.

     

    19
    Samedi 30 Avril 2016 à 12:27

    Le problème est que les politiques, comme la plupart des médias, n'ont pas osé ridiculiser le verbiage mimé des AG par peur d'être traité de conservateurs (du bon sens en fait) ou d'antidémocratiques et en cherchant à flatter ces utopistes finalement dangereux. Et contre toute attente ça persiste  au désespoir des riverains dont ces hurluberlus oisifs et loin du peuple se moquent.

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