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Le monde parallèle pour grands enfants
J’ignore comment les enfants jouent aujourd’hui car ils disposent très tôt d'une tablette puis d'un télphone portable. Jadis, et sans doute encore, l’enfant inventait un monde parallèle à la réalité dans lequel il établissait ses propres règles, et où il faisait évoluer les participants selon son bon vouloir en démiurge tout puissant, en utilisant les objets et les jouets dont il disposait. Les moyens technologiques actuels fournissent à chacun, pour peu qu’il en ait les moyens, la possibilité de s’extraire totalement de la réalité et de vivre dans un monde virtuel le visage enfoui dans un appareil hors de prix ou collé à son écran qui déverse pêle-mêle de la beauté et des égouts. Cette évasion du réel n’est pas mise à la disposition de l’enfant mais de l’adulte. L’adulte est de plus en plus infantilisé. On lui offre à prix d’or des joujoux pour la création d’un monde virtuel dans lequel il pourra évoluer. A vrai dire on ne sait plus très bien où est la réalité et le vrai entre les jeux, les mensonges, les fausses nouvelles, la fabrication des images, la propagande qui finit par servir de preuves et le sexe désincarné qui finit par servir de sexualité. Mais comme dit l’autre "la réalité, c’est quand on se cogne". Elle finit par s’imposer durement, mais les grands enfants formés par les marchands de rêves n’y seront pas préparés.
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Commentaires
3Souris doncLundi 26 Février à 10:11L'enfant ou l'adulte infantilisé sont dans un monde virtuel, qu'ils croient créer à l'aide de l'intelligence artificielle.
Mais dont les promoteurs ont su instiller la tyrannie d'une vision du monde limite bolchevique.
(Merci Hashtable)
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Lundi 26 Février à 10:47
On ne saura plus à quelle vérité se vouer.
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Pour moi, il y a quand même une énorme différence entre celui qui met son casque, qui sait qu'il joue à un jeu qui a un début quand il met le masque et une fin quand il l'enlève et…
et celui qui vit dans un monde où il n'y a pas de frontière entre une vision cauchemardesque de la société et la réalité relativement paisible qu'il vit quotidiennement,
celui qui fait confiance à son médecin pour traiter ses problèmes de prostate mais le soupçonne en même temps de vouloir lui injecter un vaccin destiné à le tuer
celui qui est content d'avoir eu son rendez-vous à l'hôpital pour soigner sa pénible sciatique et imagine en même temps que des milliers de gens sont morts dans cet hôpital et que ces morts ont été cachés par les autorités avec la complicité ou le silence du personnel médical
celui qui... ( je m'arrête là, la liste serait trop longue)
Carlus ( gamer anti-complotiste)
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Lundi 26 Février à 10:51
Mais je crains une confusion possible entre le réel et le jeu. Le complot est un jeu avec le réel.
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Sans être fin psychologue, j'ose espérer qu'un individu lambda peu averti des choses de ce monde, cloué à son écran une partie de la sainte journée, peut ne pas toujours savoir s'il est face à des mensonges, à de la propagande ou à des fake-news (ou à une infantilisation masquée sous des dehors respectables et authentifiés )... mais quand il coiffe son casque de réalité virtuelle (l'expression est rigolote et n'est pas sans rappeler le "c'est bien vrai ce mensonge là ?"...), tout infantilisé qu'il soit, il devrait normalement savoir où il en est ?
Vous soulevez un paradoxe : Les repères du monde réel disparaissent, de ce fait le monde virtuel devient plus sûr et constitue donc un refuge réel.