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« J’ai fait un rêve »
Obama est en visite au Kenya, pays natal de son père (qu’il n’a vu qu’une seule fois en 10 ans) et j’ai relevé dans le Monde quelques déclarations :
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« Je voulais être ici parce que l’Afrique est en marche, l’Afrique est l’une des régions du monde à la plus forte croissance », a lancé le président américain, Barack Obama…Le président kényan, Uhuru Kenyatta, a estimé que l’organisation même de ce sommet sur l’entrepreneuriat montrait un tout autre visage de l’Afrique que celui habituellement dépeint dans les médias. « Ce discours sur le désespoir africain est faux, et, en fait, n’a jamais été vrai, a affirmé le chef de l’Etat kényan en ouverture de la conférence économique aux côtés de son homologue américain. Faites savoir que l’Afrique est ouverte et prête pour les affaires. » (Le Monde).
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L’Afrique est un continent partagé en 55 pays, faire des généralités serait donc erroné.
Néanmoins, si « l’Afrique est en marche », on peut se demander dans quelle direction.
Africains tentant de franchir le mur de l’enclave espagnole en Afrique du Nord
Quant à « Ce discours sur le désespoir africain est faux, et, en fait, n’a jamais été vrai »,
on peut se demander pourquoi tant d’Africains risquent leur vie entassés sur des rafiots qui ne demandent qu’à sombrer et dont le naufrage fait des centaines de morts.
Oui, l’Afrique est ouverte. Mais pour y entrer ou en sortir ?
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Commentaires
Ouverte pour en sortir, c'est un moindre mal. Imaginez ce que ce serait si elle était fermée.
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"L'Afrique est en marche" (Obama)
"L'Afrique ouverte et prête pour les affaires" (Chef d'Etat kényan)
Périodiquement, le président américain se sent obligé d'aller clamer le slogan "Trade, not aid". Déjà Clinton en son temps. Les Américains le disent, les Chinois le font. Grands diseurs, petits faiseurs.
Les photos en illustration montrent une division du travail :
- à nous Occidentaux, culpabilisés par le politiquement correct, les gauchiotes moralisatrices et les commissaires européens, les surplus produits par la surcopulation et voués aux aides sociales,
- aux Chinois sans états d'âme les richesses du sous-sol.
On est des vrais cons. Faut dire les choses comme elles sont.