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Le blog sans ordonnance de Paul Obraska

Les impertinences du Dr WO

528. Vers la prise en charge de la voyance

Il n’y a aucune raison que la consultation de voyants ne soit pas prise en charge par la collectivité car elle peut parfois vous ouvrir des horizons favorables sur votre avenir et vous apporter ainsi du réconfort, ce qui est incontestablement bon pour la santé.

Mais une telle prise en charge ne saurait tarder puisque l’Etat vient de signer un contrat avec la MGEN et CNP assurance pour les fonctionnaires de l'Education nationale prévoyant la prise en charge de pratiques de soins non conventionnelles comme l’homéopathie, l’ostéopathie, l’acupuncture, la naturopathie, la chiropraxie, la sophrologie etc…Pratiques dont on cherche toujours à démontrer scientifiquement l’efficacité.

Quand les économistes ne cessent d’alerter sur l’urgence de faire des économies et que le gouvernement s’alarme enfin de la dette contractée par la France et dont les intérêts engloutissent des milliards en pure perte, on peut se demander ce que nos gouvernants ont dans la tête en supposant qu’on y trouve quelque chose.

Je note que ce « cadeau » stupide est destiné aux enseignants et cela ne m’étonne guère. J’ai eu l’occasion d’en soigner quelques-uns et surtout quelques-unes et j’ai souvent été frappé par leur manque de bon sens et leur foi dans des pratiques paramédicales tout en ayant la prudence de venir consulter un médecin. Leur prise en charge par la collectivité correspond sans doute à une demande de leur part.

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L
En effet, on nous rebat les oreilles sur la dette de la France que ces mêmes là ont creusée, et l'on prône l'économie, mais...c'est sans compter sur la cigale de l'Elysée qui distribue du fric à droite et à gauche comme des bonbons !
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D
Macron en a distribué beaucoup pendant la pandémie, mais c'était peut-être nécessaire. Cependant, il est navrant qu'ayant une formation d'économiste il puisse laisser l'économie de la France dans un tel état même s'il est loin d'en être le seul responsable.
P
Les catholiques pratiquants vont se confesser, ils peuvent avoir un directeur de conscience. Tout ça gratuitement. Et, si on y croit, ça marche!
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D
Mais bien sûr...un certain temps.
A
Peu me chaut, finalement, que les résultats et bienfaits d'une séance de chiro soient scientifiquement démontrés, dès lors qu'elle me permet de me redresser, de ne plus souffrir et de reprendre une vie normale (manger bouger, quoi...)
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D
Mais vous avez tout à fait raison. Si une pratique marche pour une personne, il faut l'utiliser et même s'il s'agit d'un effet placebo qui parait transitoirement efficace dans 30% des cas. Ce qui importe est que ces pratiques ne doivent pas remplacer une thérapeutique éprouvée quand le cas est sérieux et qu'il n'a pas de raison que la collectivité prenne en charge la plupart d'entre elles qui n'ont qu'un effet placebo.
C
Dans l'idéal, il faudrait créer plusieurs caisses de remboursement de soins : <br /> - une consacrée au soins "allopathiques" de base ( en gros Big Pharma...)<br /> - une autre aux soins "asiatiques" ( acupuncture, réflexologie plantaire...), <br /> - une troisième qui rembourserait les soins "occultes" ( rebouteux, guérisseur, marabout, voyage à Lourdes...) <br /> - et enfin, une quatrième caisse pour les soins divers qui ont fait leurs preuves : psychanalyse lacanienne (compter entre 8 et 12 ans), massage thaïlandais ( avec ou sans finition manuelle), vaccins russes et médecins cubains<br /> <br /> Il est évident qu'on ne pourrait adhérer qu'à une seule de ces caisses d'assurance maladie et que l'option serait irrévocable
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D
Je vous reconnais un talent d'organisateur. Cependant le choix définitif d'une caisse conduira à la longue au déficit d'une caisse tandis que les autres finiront par être excédentaires en perdant leurs adhérents.
H
Dr WO, la médecine, ce n’est pas que des molécules : c’est aussi apaiser, écouter, soulager. Les « médecines douces » ne sont pas toutes validées, mais parfois, mieux vaut une séance de sophro qu’un infarctus en salle des profs, non ?
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D
Je ne conteste pas l'importance de la parole et de la psychothérapie. Dans certains cas elles peuvent suffire.
D
Je pense malheureusement qu'une "sophro" n'empêchera pas un infarctus. En tant que cardiologue, je ne m'avance pas trop en l'affirmant.
B
C'est ce qu'on appelle, je crois, des "thérapies du bien être". <br /> Concernant les enseignants et ·seignantes, leurs charges et leur rythme de travail forcenés, leurs salaires de mi-misères, le peu d'avantages qu'ont pu obtenir leurs syndicats... je pense que c'est une bonne chose si ça peut les aider à surmonter le stress intense que n'importe quel autre fonctionnaire ne supporterait pas en attendant la retraite.<br /> Je pense que la psychiatrie et les cours de yoga devrait être en libre accès pour certains parmi les plus atteints.
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D
Que les enseignants aient parfois besoin d'une psychothérapie, je veux bien le croire, mais les pratiques sus-nommées n'apportent le plus souvent ni soins ni bien-être..