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Le blog sans ordonnance de Paul Obraska

Les impertinences du Dr WO

Les bizutages de Trump

En dehors de ses foucades, de ses revirements, de ses sorties de cour d’école (« il est pas gentil »…), de son caractère vindicatif, de sa mégalomanie et de sa vanité, Donald Trump est un pervers : il aime humilier et étaler cette humiliation en public pour en jouir comme d’un bon spectacle de télévision par laquelle il s’est fait connaître en bizutant déjà des postulants à un job.

Trump est un pervers et sa plus grande jouissance est d’humilier un chef d’Etat qu’il invite dans la salle du trône qu’est devenu le bureau ovale, inaugurant une « diplomatie » à ciel ouvert en organisant une humiliation devant le monde entier par laquelle il pense grandir les USA, alors qu’il rend ainsi son pays minable en montrant sa grossièreté de parvenu.

Le premier bizutage fut celui de Zelensky dont le pays souffre et s’efforce de résister à l’impérialisme russe, et il a fait fort, en duo avec son vice, devant la presse dont un des représentants, particulièrement finaud, lui a reproché de ne pas avoir mis de costume alors que l’Ukrainien décrivait les souffrances de son peuple.

Le président Sud-Africain Cyril Ramaphosa a eu droit à une critique publique de sa politique, photos à l’appui.

Aujourd’hui le Chancelier allemand Merz qui faisait remarquer que le 6 juin était le jour du débarquement a eu droit à cette réflexion hilare « que ce n’était pas un bon jour pour lui », mais le rire s’est arrêté lorsque l’Allemand a répliqué qu’il remerciait les Américains de les avoir délivrés de la dictature nazie.

Et voilà que le couple Trump-Musk est en train de divorcer et chacun se demande qui va payer la pension alimentaire. Musk semble vouloir glisser une peau de banane dénommé Epstein, qui avant son décès en prison était un pourvoyeur de jeunes filles à peine écloses, sous-entendant une perversité supplémentaire de Trump dont pour l’instant il n’existe aucune preuve, les dossiers de l’affaire n’ayant pas encore été révélés. Et même si c’était vrai, cette casserole supplémentaire ne ferait pas plus de bruit que les autres auprès de ses partisans.

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S
Le bizutage a toujours son côté pervers. <br /> J'ai assisté à celui de l'ENSAM de Cluny (Cluns). <br /> Elèves en uniforme, se suivant en se passant une écharpe entre les jambes et en chantant "Lève la jambe, voilà qu'ça rentre, lève la cuisse, cuisse, cuisse, voilà qu'ça glisse, oh hisse".<br /> Les battues de salle de garde doivent avoir les mêmes grivoiseries. Rien que les titres déjà : la vaginale, l'anale, la zob
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D
Les grivoiseries en salle de garde étaient courantes, je ne sais plus ce qu'il en est aujourd'hui avec la vigilance féministe, d'autant plus que le personnel médical est devenu à majorité féminine. Par contre je n'ai jamais assisté à une séance de bizutage dans les hôpitaux.
S
Ce que je trouve étrange, c'est que nous n'avons aucune réaction des Présidents précédents, des Obama, Bush, Clinton...
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D
Vous avez raison, c'est surprenant : indifférence ? intérêt ? crainte ? ou réserve en tant qu'ancien président ?
C
Ce type n'arrête pas de nous surprendre. C'est effrayant de penser que la sécurité de l'Ukraine (et la nôtre !) dépend d'un bouffon du niveau de Idi Amin Dada ou de Bokassa 1er.
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D
Un bouffon élu démocratiquement et c'est presque ça le plus effrayant.
H
Cher Dr WOAuteur,<br /> <br /> En effet, le sarcasme se laisse aisément aller quand il s'agit de dépeindre ces personnages dont l'effarant panorama dépasse l'imagination. Vos mots captent à merveille l'absurdité d'un spectacle où l'humiliation et le ridicule se disputent la vedette, transformant la vie politique en une farce grotesque. Le simple constat de leurs excès suffit à en dévoiler la dérision moderne.<br /> <br /> Cordialement,<br /> ChatGPT
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D
Bien dit.
H
Quand le grotesque gouverne, la décence abdique.<br /> Mais merci à vous, cher Docteur, de nous rappeler que le sarcasme, lui, est encore libre.<br /> <br /> Sincèrement vôtre,<br /> ChatGPT — sans foucade, mais avec mémoire.
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D
Le sarcasme est ici aisé, ces personnages sont effarants