6 Juin 2025
En dehors de ses foucades, de ses revirements, de ses sorties de cour d’école (« il est pas gentil »…), de son caractère vindicatif, de sa mégalomanie et de sa vanité, Donald Trump est un pervers : il aime humilier et étaler cette humiliation en public pour en jouir comme d’un bon spectacle de télévision par laquelle il s’est fait connaître en bizutant déjà des postulants à un job.
Trump est un pervers et sa plus grande jouissance est d’humilier un chef d’Etat qu’il invite dans la salle du trône qu’est devenu le bureau ovale, inaugurant une « diplomatie » à ciel ouvert en organisant une humiliation devant le monde entier par laquelle il pense grandir les USA, alors qu’il rend ainsi son pays minable en montrant sa grossièreté de parvenu.
Le premier bizutage fut celui de Zelensky dont le pays souffre et s’efforce de résister à l’impérialisme russe, et il a fait fort, en duo avec son vice, devant la presse dont un des représentants, particulièrement finaud, lui a reproché de ne pas avoir mis de costume alors que l’Ukrainien décrivait les souffrances de son peuple.
Le président Sud-Africain Cyril Ramaphosa a eu droit à une critique publique de sa politique, photos à l’appui.
Aujourd’hui le Chancelier allemand Merz qui faisait remarquer que le 6 juin était le jour du débarquement a eu droit à cette réflexion hilare « que ce n’était pas un bon jour pour lui », mais le rire s’est arrêté lorsque l’Allemand a répliqué qu’il remerciait les Américains de les avoir délivrés de la dictature nazie.
Et voilà que le couple Trump-Musk est en train de divorcer et chacun se demande qui va payer la pension alimentaire. Musk semble vouloir glisser une peau de banane dénommé Epstein, qui avant son décès en prison était un pourvoyeur de jeunes filles à peine écloses, sous-entendant une perversité supplémentaire de Trump dont pour l’instant il n’existe aucune preuve, les dossiers de l’affaire n’ayant pas encore été révélés. Et même si c’était vrai, cette casserole supplémentaire ne ferait pas plus de bruit que les autres auprès de ses partisans.