15 Mai 2025
L’ouvrage intitulé « La Meute » signé Olivier Pérou (Le Monde) et Charlotte Belaïch (Libération) qui décrit le parti mélenchonien comme une secte autour de son gourou Mélenchon, fait quelques vagues au point que le livre qui relate l’enquête des deux journalistes, est devenu un best-seller de librairie.
Le maître de la meute a réagi publiquement seulement le 13 mai lors d’un meeting à Aubenas (Ardèche), mais bien entendu il n’a pas répondu à ce qui lui est reproché car il ne pouvait sans doute pas le faire, il laisse le soin à ses adorateurs de qualifier ce livre de mensonger.
La réaction de Mélenchon s’est contentée de la triade : déni, insultes, victimisation :
Pour le déni : « Je ne l’ai même pas lu. Je ne veux pas le lire. Je ne veux pas qu’il m’abîme. Je ne veux pas qu’il me rentre dans la tête ». Donc il ne connait du livre que ce qu’on lui a transmis et peut-être déformé. Par ailleurs, on ne peut être abimé que par la vérité. Serait-ce plus un aveu qu’un déni ?
Pour les insultes, on peut lui faire confiance : « Je méprise des gens capables de ça ». Les journalistes sont qualifiés de « gens dégénérés », notons que le terme de « dégénéré » était très prisé par les nazis. Quant à ceux qui ont été expulsés du parti pour indiscipline ce sont « Des misérables qui se sont fâchés avec vous parce que vous leur avez refusé une investiture »
Pour à la victimisation, le gourou a fait fort, elle va faire pleurer dans les chaumières : « Ces milliers d’heures de travail, ces copains qui ont sacrifié leur vie, les gens qui viennent à nos meetings, les autres à l’Assemblée nationale bloqués pendant des heures. Ils ne voient pas leur compagne ou leur compagnon, obligés d’expliquer à leur gosse, petit, pourquoi papa ou maman ne sera pas là, pourquoi ils ne pourront pas venir aux vacances qui étaient prévues. Nous avons choisi, nous ne nous plaignons pas. Notre vie, c’est d’abord ça. Nous en sommes fiers ». Si vous n’écrasez pas une larme d’émotion devant une telle misère, c’est que vous êtes vraiment insensible.