Klimt : "Ferme en Haute-Autriche"
LE VIEIL ARBRE
En ce nouveau printemps
Le vieil arbre devint vert
Sur son bois grisonnant
Sur ses branches vermoulues
Ses racines sorties de terre
Serpentaient, entrelacées sur le sol
Comme des vaisseaux gonflés de sève
Soulevant une peau d'herbe folle
Le tronc couvert de mousse poilue
Etait tatoué de cœurs et de noms
Et les flèches obliques des rêves
Epinglées comme des décorations
Paul Obraska