1 Juin 2025
Je ne connais pas d’évènement capable comme le football de provoquer une joie collective qui confine à l’hystérie. Cris, rires, gesticulations, trépignements, sauts sur place, embrassades. Un déchaînement qui peut durer des heures jusqu’à épuisement ou se clore par des violences. Je crois même que les manifestations de joie déclenchées par le ballon rond sont supérieures à celles que l’on peut observer à la fin d’une guerre victorieuse.
La victoire du PSG sur l’Inter Milan à la finale du championnat d’Europe par 5-0 a été suivie d’une explosion prolongée de joie qui a bien sûr débordé dans les rues de façon fracassante pour respecter une tradition entretenue par des imbéciles un peu voleurs sur les bords. Deux morts, 560 interpellations.
Les commentaires des journalistes ont atteint en cette circonstance des sommets de grandiloquence. L’évènement est bien sûr historique, non seulement Paris est fier mais la France entière (mise à part Marseille). La France est fière de quoi ? De garçons en culotte courte qui poussent un ballon avec leurs pieds ? De joueurs qui ne sont pas toujours Français ? D’un club qui n’appartient plus à la France ? D’une équipe achetée et payée par un ressortissant d’un pays étranger qui finance le terrorisme et héberge leurs chefs ?
Mais pour une fois que la France peut brièvement se réjouir…