Les défavorisés
« Deux pompiers ont été blessés dans le quartier défavorisé du Mirail à Toulouse, où les secours ont été pris à partie à deux reprises ce week-end en portant assistance à une femme âgée et à une autre en train d'accoucher, a-t-on appris dimanche auprès de ces services » |
Ces incidents révoltants se sont passés le 2 et le 3 août derniers. D’après les médias, ils sont le fait de « jeunes ». Il me semble plus exact de les qualifier de « voyous décérébrés et amoraux ». Ces quartiers où se déroulent de plus en plus fréquemment ces incidents sont assortis tantôt de l’épithète « sensibles », tantôt de celui de « défavorisés ».
Si l’on se réfère aux faits précédents, le qualificatif d’insensible conviendrait mieux. Mais on sait aussi que sensible signifie en médecine : douloureux lorsqu’on y touche, mais pour ces quartiers c’est celui qui touche qui ressent la douleur et non le touché.
Quant au terme de « défavorisé », il m’a toujours laissé perplexe. L’argent ne cesse de s’y déverser, il y a même un ministère pour cela. Les équipements existent : établissements scolaires, stades, centres commerciaux… etc.…Pour ma part, ayant exercé dans le fameux 93, j’y jouais au tennis pour un prix très modeste (grâce aux subventions), surtout si on le comparait aux cotisations exigées à Paris.
Défavorisé en quoi ? Certes les immeubles sont souvent laids, mais ils existent. Au départ, ils n’étaient pas vilains, avec le temps ils se sont dégradés, cependant les dégradations les plus visibles sont le fait même d’une partie de ses habitants qui les complètent annuellement par l’incendie des voitures de leurs colocataires. Des commerces de proximité se retirent lassés des vandalismes et des vols. Les entreprises qui ont le courage de s’y installer finissent pour certaines par plier bagage. Les médecins s’en vont peu à peu, lassés par les agressions. Pour améliorer les transports, il serait peut-être bon que des transportés sans cervelle cessent d’agresser les conducteurs ou de rançonner les voyageurs.
Ces quartiers ne seraient-ils pas surtout défavorisés par la présence et les actions d’une partie (minoritaire) de leurs habitants, que la République, bonne poire, entretient plus ou moins malgré les crachats qu’elle reçoit en retour ? Une voyoucratie qui ne cesse pas de se plaindre, dans laquelle les extrémistes de l’islam assurent leur recrutement et sur laquelle pleurent les bonnes âmes, groupées en associations, toujours prêtes à trouver des justifications sociologiques à la délinquance et à des actions marquées par la stupidité, jusqu’à attaquer ceux qui viennent porter secours. Car c’est surtout sur le plan de l’intelligence que ces « jeunes » sont défavorisés. Là, il n’y a aucun doute.