11 Octobre 2015
Le « vivre ensemble » est une des expressions favorites des hommes politiques ou des journalistes, prononcée l’œil humide et la main sur le cœur. C’est aussi une des expressions les plus creuses, et pourtant elles ne manquent pas dans les discours ambiants.
Car on est bien obligé de vivre ensemble.
On est bien obligé de vivre avec une fraction de la population qui considère que sa patrie n’est pas la France – bien qu’elle y soit née – mais un pays du Maghreb dans lequel elle n’a peut-être jamais mis les pieds (faut pas déconner, la vie est tout de même moins difficile en France) .
On est bien obligé de vivre avec des gens qui dans les manifestations, quel que soit leur objet, brandissent des drapeaux étrangers, notamment algériens, et parfois du Hamas, sifflent la Marseillaise dans les gradins d’un stade de football ou envahissent le terrain pour interrompre le match France-Algérie lorsque l’Algérie prend la raclée.
On est bien obligé de vivre avec des gens qui écoutent avec plaisir des discours de haine contre la France dans les mosquées ou ailleurs, qui considèrent comme des héros des tueurs de victimes désarmées, victimes parce qu’elles ont déplu pour des raisons futiles, ou parce que ce sont des juifs et de préférence des enfants, ou pour se faire un nom de martyr, passeport pour le paradis.
On est bien obligé de vivre avec des gens dont le rêve est de rejoindre des barbares qui décapitent, violent et fournissent les marchés d’esclaves.
C’est vrai que l’on vit de moins en moins ensemble dans certains quartiers où devant les femmes voilées de la tête aux pieds on pourrait se croire en Arabie Saoudite, où il ne manque plus que les éléphants pour se croire en Afrique. D’où, lorsqu’il le peut, le « Gaulois » (c’est plus correct que « Français de souche ») sort, et où la police ne rentre plus. Des quartiers où l’on considère que l’ordre est rétabli lorsqu’on relève 10% en moins de véhicules incendiés sur les centaines qui brûlent chaque année.
La question n’est pas de vivre ensemble, la question est de s’accorder.
Et peut-on serrer la main de quelqu’un qui vous la refuse ? Soit parce qu’il se considère comme une victime depuis sa naissance, soit parce qu’il croit posséder la vérité, et qu’il ne pense qu’à vous l’imposer au besoin en vous tuant.
On peut très bien vivre ensemble avec ceux qui le veulent. Pour les autres nous sommes bien obligés de vivre ensemble comme les deux parties d’un mélange explosif, mais attention pas d’amalgame !