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Une espèce protégée
Le ministre de l’intérieur Gérard Collomb nous informe aujourd’hui qu’il y a dans les forces de l’ordre : policiers, gendarmes, militaires, douaniers et personnel pénitentiaire, des islamistes, pudiquement dénommés « radicalisés ». Quelques dizaines seraient connus et combien d’inconnus ?
Donc, parmi les gens chargés de nous protéger se trouvent des gens qui veulent notre mort. On peut légitimement se demander pourquoi ils ont été maintenus à leur poste.
Il semble que les prédécesseurs de Mr Collomb n’ont guère été troublés par cette situation aussi baroque que dangereuse, si bien que le susnommé souhaite « pouvoir muter et radier un fonctionnaire radicalisé » lorsqu’il fait partie des forces de sécurité, la mesure devant prendre place dans le projet de loi antiterroriste examiné en octobre.
Cela veut donc dire qu’avant on ne pouvait rien faire ? L’islamiste fonctionnaire est-il intouchable en tant que serviteur de l’Etat ? (On se demande lequel).
A noter que dans le projet de loi futur, le « radicalisé » pourrait être simplement muté. Oû ? Dans les transports ? Dans les aéroports ? Dans les préfectures ? Il semble que l’on soit plus prudent pour les centrales atomiques, qui oserait donc dire que nos gouvernants n'anticipent pas ?*
Mais on peut néanmoins s’attendre à tout car le fonctionnaire, même islamiste, fait partie d’une espèce protégée d’autant plus qu’il bénéficie en outre de la présomption d’innocence. Ils sont aussi innocents que nous.**
* Des armes volées à la direction de la police de Seine-Seint-Denis.
** "Une centaine d'associations, syndicats et organisations opposés au projet de loi antiterroriste du gouvernement ont appelé à manifester ce dimanche, notamment à Paris, Nantes , Strasbourg et Nice, contre « l'instauration d'un état d'urgence permanent »
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Commentaires
4Souris doncLundi 11 Septembre 2017 à 08:05Comment ça muter ? Discrimination ? Contrôle au faciès ? Vous n’y pensez pas !
Gros flop de la manif en marche contre l’état d’urgence (Votre note de bas de page)
Quand on compte les habituelles associations, MRAP, EELV et Syndicat du Mur des Cons, chacun a dû envoyer 1 représentant. Hurlant à l’état policier tout en étant prêt à museler tout malpensant.
Leur texte, tous les poncifs automatiques du réflexe conditionné : l’état d’urgence a été dévoyé contre les mouvements sociaux et les militant.e.s, contre les musulman.e.s ou supposés l'être (sic), contre les migrant.e.s et leurs soutiens, contre les habitant.e.s des quartiers populaires, contre les mineur.e.s et les jeunes majeur.e.s. Et bla et bla.
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Lundi 11 Septembre 2017 à 09:36
Et pas supposé.e.s? Il y a encore des réticences envers la nouvelle orthographe?
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Lundi 11 Septembre 2017 à 11:05
@ SOURIS DONC. Ils.elles se prennent pour des victimes d'un état policier. Il faudrait peut-être leur payer un stage découverte dans d'autres pays pour que ces pseudo victimes apprennent ce que c'est qu'un véritable état policier.
@ PANGLOSS. Je me suis fait la même réflexion. Des initiatives ridicules qui ne font qu'enlaidir la langue, un trésor que l'on aimerait préserver des idéologies.
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Souris doncLundi 11 Septembre 2017 à 12:48
On a ici la liste des associations politiques auxquelles on devrait couper toute subvention. Scandaleux que le contribuable soit obligé, sans son assentiment, de soutenir des associations dont il ne partage pas forcément les orientations et l'idéologie.
Qu'ils vivent des cotisations de leurs adhérents.
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Lundi 11 Septembre 2017 à 13:10
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Souris doncLundi 11 Septembre 2017 à 18:46
Discriminer ? C’est consubstantiel au choix. Nos achats, nos médecins, nos vêtements, notre conjoint, le contenu de notre assiette, le tri sélectif. Pourquoi c’est mal de discriminer ? Parce qu’on nous le serine sur tous les tons (au pays de la liberté). Empêcher de choisir, c’est la base du totalitarisme, avec une incidence directe sur notre vie personnelle. Atteinte grave à la liberté constitutionnelle de l’individu. Et effet d’aubaine pour les barbus prosélytes.
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Lundi 11 Septembre 2017 à 19:34
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"Une centaine d'associations, syndicats et organisations opposés au projet de loi antiterroriste du gouvernement ont appelé à manifester ce dimanche"...
"Des centaines de personnes ont manifesté dimanche à Paris contre "l'instauration d'un état d'urgence permanent"
Cela veut dire que même les pléthoriques présidents de commissions, vice-présidents chargés de, secrétaire général adjoints, etc... ne sont pas déplacés pour défendre le "droit à manifester" !
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Lundi 11 Septembre 2017 à 13:14
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Lundi 11 Septembre 2017 à 15:11
Pour ce que je sais, les directions (au sens large : adjoints, sous-, vice-, responsables de sections régionales...) des syndicats, associations et organisations représentent beaucoup plus de 10 personnes par organisme. La CGT à elle seule a plusieurs milliers de responsables. S'ils étaient tous venus, la presse aurait parlé à minima d'un millier de manifestants.
Mais bon, je suis conscient de chipoter. Je suis parfois un peu mesquin envers ces organismes qui défendent mes libertés avec tant de générosité et de clairvoyance.
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Lundi 11 Septembre 2017 à 16:28
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Et pourtant...
Si on pouvait être attentifs à tout ce qui et tout ce que...
"Dans un monde qui tend à déshumaniser, perturber et désincarner les relations entre les gens (mondialisation, nouvelles technologies, téléphonie, Internet), nous sommes convaincus que l’alimentation est probablement l’un des derniers remparts au respect des traditions humaines, à la convivialité et au lien au rapprochement des gens et des familles. Au delà de son métier, de son savoir faire et fort de son patrimoine Larzul souhaite jouer un rôle actif dans le respect des traditions familiales autour de ces spécialités actuelles et à venir. En cela Larzul veut dépasser son rôle d’industriel et défendre les valeurs fondamentales de la vie et celles du patrimoine culinaire français.
Hors sujet ?
Que nenni, la preuve:
Un marché (une première pour le Cescof) de "fourniture de plats cuisinés appertisés halal en barquettes de 300 g avec un minimum et un maximum en quantité" a été attribué à une entreprise bretonne.
Au menu: trois recettes :
- lasagnes pur bœuf halal : 60 000 barquettes mini à 300 000 barquettes maxi,
- tajine agneau halal : 60 000 barquettes mini à 300 000 barquettes maxi,
- chili con carne halal : 60 000 barquettes mini à 300 000 barquettes maxi
Le marché (sur 48 mois) a été attribué à la société Larzul, de Pont-L'Abbé (Finistère). La valeur totale du marché/du lot est de 2 375 700 €.
Ces plats font partie d'une gamme de 17 menus (dont 7 sans porc) pour les rations de combat individuelles réchauffables, dont trois sont "halal". En 2014, selon le ministère, 6 % des rations de combat individuelle réchauffable étaient "halal".
(paru dans "Ouest-France" -Lignes de défense- du 24/07/2017)
Le patrimoine culinaire s'enrichit.