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Un nouveau droit pour les femmes
En cette journée dédiée aux droits de la femme, il faut remercier la cour d’appel de Versailles d’avoir accordé officiellement en février le droit à la femme d’être battue.
Orelsan, un petit gars bien de chez nous et propre sur lui, avait vomi en 2009 un rap intitulé élégamment « Sale pute » où il incarnait un homme en costume menaçant de violences l'ex-petite amie qui l'avait trompé. Il y exposait une panoplie complète de câlineries promises comportant entre autres : un déboitage de mâchoire, un cassage de nez sur un coup de tête, un avortement à l’opinel, un sort à la Marie Trintignant, en assurant ne respecter que celles « qui encaissent jusqu'à devenir handicapées physiques ».
Attention, que l’on ne s’y trompe pas, ce charmant programme n’était que de la fiction artistique. De l’art, on vous dit, un peu comme en littérature « Bagatelles pour un massacre » de Céline de 1937 où il exprimait sa haine des juifs avant leur massacre à grande échelle.
Condamné en première instance pour « provocation à la violence » à la suite de plaintes d'associations féministes, Orelsan a finalement été relaxé par la cour d’appel de Versailles.
Mais le rappeur n’a pas été blanchi au nom de la liberté d’expression mais par refus d’un « pouvoir de censure qui s'exercerait au nom d'une morale nécessairement subjective », la cour entend respecter « des modes d'expression, souvent minoritaires, mais qui sont aussi le reflet d'une société vivante et qui ont leur place dans une démocratie ».
Curieusement ce tribunal parle de morale, mais pas de droit à appliquer. En outre cette morale n’est plus commune à l’ensemble de la société, mais elle est « subjective » et donc forcément diverse. Si un individu ou un groupe ou une communauté estime qu’il est licite de battre sa femme au nom de sa morale « subjective », il n’y a aucune raison juridique de s’opposer à une telle déclaration.
Un encouragement pour les violences conjugales dans le cadre d’une moralité « subjective » ou d’un multiculturalisme triomphant.
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Commentaires
La morale ne peut être subjective puisqu'elle est un ensemble de règles communes. Ce jugement qui la dit subjective ne fait que constater la désagrégation de notre société et la disparition de sa cohérence.
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Mardi 8 Mars 2016 à 15:07
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Les barbares savent désormais ce qu'ils doivent faire : les menaces de mort, de tortures et d’actes de barbarie devront désormais être hurlées sur un air de rap !
Le Pen aurait pu "chanter" ses provocations sur un rythme de rap sans avoir d'ennuis avec la justice.
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Il n'est malheureusement pas tout seul ce rappeur, ils sont toute une meute, crachant sur un peu tout, la femme, la France, la religion (pas celle de mahomet), et bien d'autres sujets. Mais les syndicaliste de la magistrature, ( mur des cons) pensent que ce sont des artistes avec un grand A! Triste monde!
Une pseudo révolte vulgaire, grossière, provocatrice, violente...et qui rapporte.