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Un air de vacances
UN AIR DE VACANCES
Des bandes d’enfants défilent dans les gares
Equipées comme des armées sur le départ
Petits soldats courbés sous leur sac à dos
Des pancartes de carton pour drapeaux
Il fait chaud dans Paris sous un ciel voilé
Dans les rues les femmes sont déshabillées
Les seins se préparent à aller sur la plage
A demi découverts sous le voile du corsage
Les cafés obscurs se vident sur les terrasses
Les serveurs en sueur ramassent les tasses
Les cyclistes naviguent entre les voitures
Et les piétons évitent les vélos peu sûrs
Un air de vacances flotte dans l’air pollué
Ceux qui partiront sont déjà partis en pensée
Ceux qui ne partent pas deviennent nonchalants
Et ralentissent leurs pas en se promenant
Dans Paris en juillet sous la chaleur de l’été.
Paul Obraska
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Commentaires
1PanglossSamedi 4 Juillet 2009 à 18:10Très joli petit poème, on s'y croirait ... en attendant le mois d'août et le rendez-vous avec le figuier.RépondreJe crois, mais je n'en suis pas sûre, que "notre" Dr WO part dans quelques jours, non ?
C'est vrai qu'il est joli ce poème ; comme dit Le Huron, on s'y croirait.Aujourd'hui, en revenant de la gare Montparnasse. Mon aventure avec le figuier va finir par faire jaser.
Dr WOJe pars le 10/07 pour 15 jours et je ne sais pas si mon portable sera opérationnel près de mon figuier.
Dr WOIl y a VRAIMENT des femmes deshabillées dans les rues de Paris ?Joli ! Inspiré par départ imminent ?! Je n'aime guère Paris en juillet, ni août, il y fait une chaleur étouffante. J'espère que vous retrouverez votre arbre, je ne peux plus voir un figuier sans penser au vôtre.Je suis content que "mon" figuier ait ainsi acquis une petite renommée. J'espère, en effet le retrouver et qu'un maire ne l'ait pas sacrifié pour faire une place de parking !
Dr WOJe pense à ces femmes sous leur voile soi-disant islamique... Pf.Dans le désert le voile intégral peut être protecteur, mais à Paris ! Cependant avec le réchauffement attendu de la planète, allez savoir si la mode ne changera pas.
Dr WO15MARIE-HELENELundi 7 Janvier 2013 à 16:27En ce qui te concerne, la chaleur parisienne n'embrume pas ton inspiration. j'aime beaucoup ce poème.Bonnes vacances docteur WO!16leonieLundi 7 Janvier 2013 à 16:27Joli poème pour décrire l'arrivée des vacances, c'est vrai que que l'on observe tout plein de changements à cette période. Quand à retrouver votre vieux figuier, c'est un peu comme retrouver un ami qui vous fait profiter de son ombrage. Aux antilles c'est un peu pareil quand je pars la bas, car il y a des endroits où on retrouve les mêmes vieux arbres depuis des décennies, sauf qu'il y a deux ans lors du passage d'un cyclone j'en ai vu quelques uns qui ont été déracinés une fois les vents calmés, et c'était attristant de les voir morts à jamais, alors qu'ils étaient plus que centenaires.17leonieLundi 7 Janvier 2013 à 16:27Effectivement, j'ai lu ce post, c'est pour ça que je vous ai écrit ce com. j'ai pensé à votre figuier.18leonieLundi 7 Janvier 2013 à 16:27J'explore parce que j'aime vos pertinences et j'ai du retard à rattraper
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