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Sandrine Rousseau, candidate EELV pour l’élection présidentielle, aurait déclaré (je le mets au conditionnel n’ayant ni lu ni entendu cette déclaration directement de la part de Mme Rousseau) : « S’il y a des afghans potentiellement terroristes, il vaut mieux les avoir en France pour les surveiller ». Le regretté Desproges n’aurait pas fait mieux.
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Mr le Professeur Raoult, il est temps que vous preniez votre retraite. Vous êtes parmi les médecins celui qui a probablement commis le plus d’erreurs d’appréciation dans cette pandémie. Etant donné le nombre de spécialistes des maladies infectieuses que nous avons pu découvrir, vos prises de position n’auraient eu que peu d'importance si vous ne les aviez pas largement médiatisées avec des conséquences fâcheuses sur le public, en renforçant les attitudes opposées aux mesures sanitaires, en alimentant la croyance aux complots et en diminuant la confiance envers la science et la médecine.
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Les personnes atteintes de "wokisme" se disent « éveillés » aux discriminations et aux injustices subies par les minorités dans les pays occidentaux, mais semblent indifférentes à celles qui sévissent ailleurs, ce qui est une forme d’hémiplégie mentale.
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Près de Toulouse, un centre de vaccination a été vandalisé dans la nuit du 16 au 17 août. Près de 500 flacons de vaccin ont été détruits, soit environ 3.000 doses. Début août, les locaux de l’Ordre régional des infirmiers à Toulouse avaient également été dégradés. Des inscriptions anti-pass sanitaire avaient été taguées. En juillet, un incendie volontaire avait détruit le chapiteau abritant le centre de vaccination d’Urrugne (Pyrénées-Atlantiques). Pendant cette pandémie les crétins se portent encore bien.
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Aujourd’hui les chrétiens fêtent la montée au ciel d’une mère juive. Dans la gloire du Père de son Fils circoncis, du haut du ciel, elle doit regarder avec perplexité des croyants en sa progéniture divine brandir le Shabbat des pancartes haineuses contre les descendants de son peuple. Les paradoxes de l’humour juif auraient-ils touché ces chrétiens ? Dali : le plafond du palais du vent.
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Depuis des mois, les commentateurs de tous bords utilisent un mot passe-partout dans leurs commentaires : pédagogie. Une minorité réagirait mal aux injonctions sanitaires en raison d’un manque de pédagogie de la part des responsables qui ne fourniraient aucune explication compréhensible. Il est certain que nous assistons périodiquement à des contradictions et à des revirements liés à une situation incertaine et à un exécutif déboussolé, mais dans ces cas la pédagogie n’a pas à intervenir, sauf à expliquer que l’on ne sait pas et que l’on n’a rien à enseigner, une pédagogie que le gouvernement préfère éviter, il s’agit davantage d’un manque de clarté dans les décisions et donc d’une mauvaise communication. La déclaration réitérée du « manque de pédagogie » sur les ondes et les plateaux finit par me hérisser le poil pour deux raisons. La première tient au mépris qu’elle implique à l’égard du public et à l’infantilisation des masses que l'on considère comme composées d’élèves plus ou moins récalcitrants. La seconde est de constater que cela fait de longs mois que l’on répète la même chose sur tous les tons et par toutes les voix. La pédagogie sur cette pandémie abonde, elle est même en général bien faite et notamment par les médecins qui défilent sur les plateaux, à tel point que chacun se considère à présent comme un infectiologue compétent jusqu’à remettre en question les déclarations d’authentiques spécialistes des maladies infectieuses. Le mot « pédagogie » devrait donc disparaître des commentaires tout en continuant à être appliquée, mais quand on n’a rien à dire, le dégainer pour combler le vide du trop-plein des répétitions, en guise d’explication facile des oppositions ou de critique à l’égard du pouvoir manquerait cruellement. Je pense que les gens ont très bien compris ce qui se passe, mais une partie d’entre eux a une autre interprétation des faits et peuvent ne pas adhérer au récit officiel, soit parce qu’ils sont sensibles à d’autres arguments largement diffusés sur les réseaux sociaux et qui les arrangent davantage même quand ils sont discutables ou fallacieux, soit parce qu’ils n’adhèrent pas à ce récit officiel par principe et ce, quel qu’il soit. La pédagogie n’est efficace que pour ceux qui veulent apprendre.
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La COVID-19 a de multiples effets : sanitaires, économiques, en politique intérieure ou géopolitiques…Mais il a aussi un effet collatéral pipole : ramener à la surface médiatique des personnalités peu connues ou plus ou moins profondément enfoncées dans l’oubli. La caricature de l’opportuniste est Florian Philippot, un peu désoeuvré depuis son expulsion du RN, il est gonflé à bloc par le SARS-CoV-2 puisqu’il n’a pas hésité à prendre le maquis et à inviter, dans son appel des beaux quartiers, les résistants à l’oppression à le rejoindre. Nous avons Lalanne qui avait été chanteur, Bigard qui n’avait jamais été humoriste…La liste serait longue, cette épidémie, la vaccination, le pass sanitaire sont de belles occasions de protester et de faire parler de soi. Véronique Genest que l’on avait un peu oublié depuis son départ de la police vient de montrer qu’elle est une spécialiste des maladies infectieuses au point de préciser les indications de la vaccination, vaccinée elle-même, elle s’en prend cependant aux vaccinés en approuvant au passage l’aphorisme d’un internaute : « En fait, d’un point de vue sanitaire, un vacciné c’est comme un non-vacciné, mais con ». C’est toujours celui qui le dit qui l’est.
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Dans ma lucarne j’ai vu hier une charmante infirmière déclarer qu’elle était pour la vaccination, mais aussi pour la liberté de se vacciner ou non. Une déclaration qui paraît sensée, et pourtant je trouve qu’elle ne l’est pas. Une personne contre la vaccination par peur ou pour des raisons obscures et qui refuse de se faire vacciner est plus cohérente même si ses raisons ne le sont pas. L’infirmière, elle, est consciente de l’intérêt de la vaccination, mais, par principe, elle veut conserver son libre choix. Elle veut choisir la vaccination comme elle choisit une paire de chaussures ou un film. Mais comment vouloir éventuellement refuser une méthode quand on sait que pour l’instant c’est la seule qui permettrait de sortir de cette épidémie, et une méthode qu’il faut appliquer vite si l’on veut qu’elle reste efficace. En réalité, ici, la liberté de choix risque dans l’avenir d’aboutir à une plus grande amputation de nos libertés, si ce n’est de notre vie. On entend les manifestants et les commentateurs considérer la liberté comme une valeur primordiale, comme une valeur à laquelle il serait interdit de toucher, mais il est banal de dire qu’en société nous ne sommes pas libres de faire ce que nous voulons, nous avons des obligations et tout est fait pour éviter à la population de s’entretuer ou de périr, c’est ainsi que nous respectons le code de la route, que nous enfermons les criminels et les psychiatriques dangereux (en théorie). Vivre en société, c’est évidemment abdiquer une partie de nos libertés. Aussi préserver la vie me parait être une valeur supérieure à la liberté individuelle, ce que semble avoir oublié les partisans d’une liberté sans entrave en pleine épidémie. C’est pour cette raison que je n’approuve pas la déclaration de cette infirmière qui paraît pourtant sensée. Par contre je comprends très bien (tout en réprouvant l'inconscience et l'irresponsabilité de telles attitudes) que l’on puisse refuser la vaccination si l’on estime, contre toute logique, qu’elle n’est pas efficace jusqu’au jour où l’on se retrouve en soins intensifs ou quand on pense qu’elle permet d’injecter une puce dans le bras sensible à la 5G, une croyance qui nécessite cependant intensément des soins. Illustration ; Yue Minjun : d’après « La liberté guidant le peuple » d'Eugène Delacroix.
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Il est certain que les manifestations contre les mesures sanitaires prises par le gouvernement contre la pandémie au SARS-CoV-2 groupent des gens très différents sur lesquels les sondeurs et les commentateurs n’ont pas fini de gloser. La rhétorique et les slogans de certains d’entre eux évoquent un retour vers un passé lointain, le temps des épidémies dévastatrices où la peur faisait surgir les rumeurs, les complots, et la violence contre des boucs émissaires. Aujourd'hui on traite les pharmaciens de collaborateurs et les médecins de bourreaux.
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