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Le procès des 14 accusés (présents) des tueries du 13 novembre 2015 s’est ouvert. Des tonnes de papiers et l’appareil judiciaire mobilisé pour 9 mois. Les victimes attendent ce procès et vont témoigner, ce qui laissera probablement indifférent, voire satisfait, le seul assassin ayant échappé à l’exécution (et à sa ceinture d'explosifs) acceptant d’être présent dans le box. Je comprends la symbolique : la justice d’un pays civilisé s’opposant à la sauvagerie, mais les chaînes d’information se sont emparées de ce procès avec gourmandise comme s’il s’agissait d’un spectacle. Les premiers commentaires m’ont paru intolérables en s’étendant sur la vedette du spectacle, le rescapé des « commandos » ayant mitraillé des gens désarmés. Il a accepté de venir ! Grand merci. Comment est-il ? T-shirt noir, cheveux gominés coiffés en arrière. Formidable. Il a accepté de parler !!! Remarquable. Mais qu’a-t-il dit ? Que pouvait-t-il dire, sinon le radotage d’un débile fanatique : quelque chose sur son Dieu et son prophète. J’ai bien aimé la réponse du président : « on verra ça plus tard ». En fait on ne va pas assister à une réparation morale pour les victimes mais à une glorification mondiale des assassins.
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« Certaines municipalités ont fait le choix de supprimer les cages de football, jugées sexistes. Ces cours de récré « dégenrées » et végétalisées /notamment par des potagers/, censées rééquilibrer l’espace disponible pour les filles et pour les garçons, ne sont pas du goût de tous. En déplacement dans une école de Lyon, Grégory Doucet a essuyé les critiques d’un élève ». Il est certain que personne ne doit manquer d’espace dans une cour de récréation. Ce n’est pas une question de sexe, c’est une question d’équité. Si les filles s’intéressent moins au football, bien qu’il y ait d’excellentes équipes féminines dans ce sport, il est absurde de supprimer un jeu prisé par les garçons parce qu’il l’est moins par les filles. On pourrait considérer cela comme un sexisme anti-masculin. L’évolution asexuée de la société, allant vers l’individu unisexe ou multisexe (au choix) ne me semble pas un idéal. Si la mixité est une bonne chose elle ne devrait pas se faire aux dépens d’une des parties (si j’ose dire). Illustration : « La castration d’Uranus »
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Ce cadre est estimé entre 4,6 et 7 millions d’euros et sera remis aux enchères par une collectionneuse anonyme le 14 octobre prochain à Londres chez Sotheby’s. Auparavant il serait opportun de retirer le bout de papier ou de toile sur lequel figure un ballon en forme de cœur, et dont la partie inférieure où figurait une fillette s’était autodétruite lors de sa vente en 2018, transformant « La fille au ballon » en « L’amour est dans la poubelle ». Il est dommage que l’on n’ait pas jeté l’ensemble du graffiti dans la poubelle pour ne pas gâcher la vision du cadre, seule œuvre artistique authentique. L’auteur de ce canular hors de prix, le mystérieux artiste de rue connu sous le nom de Banksy, doit se bidonner dans son coin car il voulait par sa « performance » dénoncer la marchandisation de l’art. On ne peut pas dire qu’il n’ait pas démontré pleinement l’absurdité scandaleuse de ce marché. Mais je me pose deux questions : d’abord quand on parle de marché de l’art, où est l’art ? Ensuite : où va tout cet argent ? Il y a des canulars qui rapportent, il suffit de trouver des cons pour payer. Des cons ? sûrement pas, la collectionneuse anonyme qui avait acheté la chose en 2018 va faire un sacré bénéfice car le prix estimé aujourd’hui est 4 à 6 fois plus élevé que le prix qu’elle avait payé à l'époque, un rapport de 500 p 100 environ en 3 ans ! Si l’art peut être absent, le marché est toujours là, juteux à souhait et le plus souvent totalement artificiel basé sur une circulation d'objets le plus souvent sans valeur intrinsèque mais que l'on échange à coups de millions en escomptant tirer un bénéfice à chaque transaction.
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Samedi 27 et 28 août, le Dr Jean-Marie Haegy , médecin urgentiste à Colmar, est descendu dans la rue, pour brandir une pancarte face aux opposants à la vaccination et/ou au pass sanitaire et sur laquelle on pouvait lire : "2.000 patients Covid positifs en réanimation, 85% de non vaccinés : à qui le tour ?", au risque d'être pris à partie par la foule. Le 21 août les manifestants et la police ne lui ont pas permis de continuer. L’urgentiste a néanmoins récidivé le 28 août, essuyant des insultes, la police, cette fois s’est mis à ses côtés. Il faut désormais protéger les gens qui disent la vérité. Des médecins qui s’épuisent depuis le début de la pandémie à soigner des malades atteints de la COVID-19 et qui avaient été applaudis chaque soir avec les autres soignants, sont à présent nommément menacés de mort, eux et leur famille, et récemment dans un article de « France Soir » (anonyme, bien sûr), suscitant la réponse dans une tribune de l’Express des médecins accusés de compromissions et menacés pour voir fait et continuer à faire leur métier.
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Dans une vallée des montagnes afghanes, les talibans ont assassiné un chanteur d’une balle dans la tête après l’avoir traîné hors de son domicile parce qu’il était chanteur. Pour eux, la musique est un péché. Pourquoi ? La musique est un mot qui ne figure même pas dans le Coran et donc son interdiction n’y figure pas non plus. Les fanatiques de l’islam la condamnent-ils parce qu’elle peut transporter le fidèle dans un monde fait de sensations et d’émotions ? Ils auraient pu l’utiliser comme le font les chrétiens pour chanter la gloire de Dieu en rassemblant les fidèles dans la même émotion. Les talibans considèrent la musique comme une distraction, or les seules qu'ils semblent admettre sont le viol et le meurtre. Je n’ai pas d’avis pour ce qui concerne la torture qui fait partie de la justice islamique et qui sort ainsi du domaine de la distraction. N’étant ni musulman, ni théologien, je ne peux me livrer qu’à des hypothèses, mais ce qui est certain c’est que les religions sont toujours trahies par les prêtres, ils y ajoutent des interdictions dont l’accumulation assurent d’autant leur pouvoir. Les dogmes eux-mêmes n’échappent pas à leur imagination, et les prêtres se font un nom en ajoutant souvent des absurdités qui dénaturent le message initial, un message qui finit par disparaître sous les couches successives accumulées au fil des siècles. Illustration : Juan Gris
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Promenade à Montmartre. Du monde, plus de touristes que de Français. Les terrasses sont pleines. Le pass passe partout.
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L’Occident, et notamment les Américains, ayant échoué à vaincre la barbarie, j’observe une tendance chez des chroniqueurs à attribuer la barbarie à l’Occident. Si la face barbare de l’islam existe, c’est parce que les Occidentaux ont été incapables de l’éradiquer. Ce qui sous-entend que dans cette histoire les musulmans n’y sont pour rien, comme n’y sont pour rien les états islamiques où la barbarie est plus ou moins contrôlée. Ceux-ci semblent se réjouir en ricanant de l’échec américain, mais personne n’est à l’abri de la barbarie et les musulmans moins que les autres. On trouve toujours plus barbare que soi. Illustrations : Goya : « Décapitation » et une photo des talibans dans Kaboul, vainqueurs de la première armée du monde.
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Non, je ne me présenterai pas comme candidat à la prochaine élection présidentielle. Je n’aime pas la foule.
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Dans l'éditorial de Franz-Olivier Giesbert paru dans Le Point d'aujourd'hui, on trouve ce paragraphe : "Preuve que l’ONU a perdu tous ses repères, elle vient d’élire à sa commission de la condition de la femme deux représentants de républiques islamiques, par ailleurs alliés historiques des talibans, qui maltraitent leurs femmes au nom d’Allah : l’Iran et le Pakistan. C’est comme si on demandait à des pédophiles avérés de lutter contre les viols d’enfants !".
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