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Pour ne pas désespérer de l’humanité, il y a les publicités. Avez-vous vu ou entendu une publicité qui vous veut du mal ? Non, aucune, elles vous veulent toutes du bien. C’est réconfortant. Chaque jour je reçois des messages de la part des fournisseurs de téléphonie ou d’internet qui tiennent absolument à me faire gagner de l’argent. C’est également le cas des sociétés d’investissement et des banques qui clament haut et fort qu’elles veulent m’enrichir en étant pour leur part à peine intéressées car elles veulent avant tout mon bien. Certes, parfois elles laissent échapper une bévue comme la Société générale qui avait brièvement claironné il y a quelques années : « votre argent m’intéresse » alors qu’il est évident que c’est mon intérêt qui l’intéresse. Les assurances nous offrent une protection quasiment maternelle, elles nous encouragent même à prendre des risques ou avoir des accidents pour nous montrer à quel point elles ont bonnes. Parmi les grandes surfaces, les établissements Leclerc se conduisent en véritables philanthropes. Ne parlons pas des aliments et des boissons qui, consommés, provoquent manifestement des plaisirs intenses sources d'agitations diverses. Pour les voitures, à voir la tête des conducteurs et des conductrices, on a vraiment l'impression d'assister à un orgasme. Quant aux grands pollueurs devant l’Eternel, ils répètent par tous la canaux (vidangés) que leur souci principal est la préservation de la planète et la lutte contre le réchauffement climatique. Tout le monde se décarcasse pour que notre vie soit meilleure, plus confortable, plus enrichissante (pour qui ?), et nous rendre plus léger (pour le compte en banque ?). Alors pourquoi désespérer de l’humanité ? Le tableau de Magritte est intitulé : "La trahison des images". S'agissant de la publicité, on ne saurait mieux dire.
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Cette affiche vue à l'hôpital de Béziers est un exemple de l'information gouvernementale pour tenter de soulager les urgences en précisant enfin la distinction à faire pour la population entre petit et gros bobo. Par contre il n'est pas précisé s'il faut ou non ramasser le membre amputé de l'enfant en se rendant aux urgences.
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En Occident, nous avons depuis longtemps quitté les classes sociales marxistes pour transformer la société en patchwork communautaire façon puzzle. Certes les riches, les pauvres et les ni pauvres-ni riches conservent leur signification, plus que prolétaires et capitalistes, mais paraissent presque secondaires par rapport à une atomisation plus personnelle, plus identitaire. La façon d’avoir des rapports sexuels a cessé d’appartenir à l’intime pour finir par devenir la marque essentielle d’un individu qui, après avoir déclaré à la face du monde et souvent dans un défilé ses préférences sexuelles, acquiert dès lors une vigilance aigue pour toute remarque à son encontre. Ce que l’on peut comprendre compte tenue de l’hostilité parfois meurtrière à l’égard de l’homosexualité plus dans le passé qu’aujourd’hui, mais toujours vivace ailleurs. La couleur de la peau est évidemment un marqueur communautaire en opposant blancs et "racisés". La maladie en est un autre : les malades se groupent en communautés et les maladies sont nombreuses. Il m’est impossible de faire le tour de toutes les communautés puisque chaque particularité individuelle peut en être le motif. Saluons cependant la communauté par la couleur des cheveux qui se borne pour l’instant à celle des roux, plus sensibles à la chaleur, et invitée de ce fait à bénéficier gratuitement de la climatisation des salles appartenant à la chaîne de cinémas Showcase au Royaume-Uni. Les vieux encore plus sensibles à la chaleur que les roux n’ont pas été invités à en bénéficier. Serait-ce par égard ou par prudence ? Il serait en effet imprudent de faire déplacer un vieux attiré par la gratuité autant que par la climatisation au risque de le perdre en route, refroidi par la canicule.
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Au verso de la porte d’une de mes armoires des dizaines de cravates pendent totalement désoeuvrées depuis des années. Ce nombre élevé ne tient ni à des pulsions de collectionneur, ni à une coquetterie aigue, mais à l’affection de mon entourage (ou à son manque d’imagination) car la cravate était le cadeau tout trouvé et qui s’imposait par nature dans ma profession. Il fut un temps on où n’imaginait pas un médecin sans cravate dans un service hospitalier et dans beaucoup d’autres professions où la cravate évitait à la chemise ouverte de révéler le haut du torse. La cravate masque les éventuels poils du torse masculin, mais c’est avant tout une étrangleuse, le symbole d’une autodiscipline : « Laurent serrez ma haire avec ma discipline » disait Tartuffe pour paraître ce qu’il n’était pas. Tout le monde a remarqué le contraste entre les deux extrêmes sur les bancs de l’Assemblée Nationale : les Mélenchonistes qui exprimaient leur insoumission factice et usurpée par un laisser-aller vestimentaire et vociférant, et les Lepénistes cravatés et plutôt disciplinés. Il ne faut pas se fier aux apparences, et je crains que cette assemblée n’exprime à l'avenir que les apparences d'un jeu de rôle.
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140 scientifiques et intellectuels viennent de publier dans la presse européenne une mise en garde contre la promotion encourageant le changement de genre visant les mineurs, et que l’on trouve largement étalée dans les médias et même au niveau scolaire. Ces personnalités réclament plus d’objectivité et l’exposé des données scientifiques sur la dysphorie du genre afin d’éviter des transformations trop précoces provoquant des marques indélébiles que les jeunes peuvent par la suite regretter et en souffrir.
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Chaque jour nous amène son lot d'agressions sexuelles commises en général par des hommes et révélées par des femmes et plus rarement des hommes. Ce sont des personnalités connues qui sont accusées de faits datant de quelques années et de préférence lorsqu'elles accèdent à un poste qui attire l'attention. Vraies ou fausses, mineures ou majeures, ces accusations font les délices des réseaux sociaux, et utilisées à des fins politiques, en particulier par des féministes dont le féminisme est à géométrie variable, menaçant pour les accusés du camp opposé, tolérant pour les copains et davantage encore pour les "racisés" que pour les blancs. Si les agressions sexuelles exhalent chaque matin leur parfum de scandale, elles sont vieilles comme le monde sexué, mais traitées dans le passé sur un ton badin en fournissant un des thèmes de l'art pictural. En voici quelques exemples:
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A l’occasion du retour prévu en France de femmes (et d’enfants) ayant rejoint volontairement l’Etat islamique et qui devront être jugées pour leurs actes plus ou moins sanglants commis au nom de leur Dieu miséricordieux, la télévision a montré des images de leurs silhouettes noires déambulant comme des corbeaux sans ailes dans les camps du Moyen-Orient où elles sont détenues sous la garde des Kurdes. Il est difficile de comprendre comment le fanatisme peut conduire à s’annihiler soi-même, à devenir l’ombre d’un être humain, dans une noirceur confinant à l’invisibilité, il y a là un masochisme à ciel ouvert. Quant aux Occidentaux, ils font preuve d’une indifférence sadique à l’égard des Kurdes devenus gardiens de prison pour nous, après avoir combattu et vaincu les islamistes en notre nom, et que l’on laisse à découvert à la suite d'un marchandage pour que le Turc les extermine à sa guise. Honte.
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