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Quand la norme devient énorme
Dans un article de Benoît Duteurtre paru dans le Marianne du 18 septembre, j’apprends que l’actrice Emmanuelle Béart, la fille du chanteur Guy Béart disparu en 2015, a préfacé une édition de l’intégrale des chansons de son père (20 CD). Les plus anciens se souviennent de la chanson « Qu’on est bien dans les bras d’une personne du sexe opposé » que la fille de Guy Beart interprète dans cette édition avec Thomas Dutronc. Mais se rendant compte des paroles provocatrices que son père a osées, elles ont été transformées en : « Qu’on est bien dans les bras du genre qui nous va ». On respire, on a ainsi évité un autodafé des 20 CD, et des manifestations outrées devant la société de production. Je ne sais pas si le film de Claude Lelouch : « Un homme et une femme » ne risque pas d’être considéré comme homophobe, transphobe, voire même sexiste, l’homme étant placé dans le titre avant la femme. On vit une époque d’un genre particulier.
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Commentaires
J'attends avec impatience que le Musée de l'Homme (avec une majuscule) devienne le Musée de l'Homme, de la Femme et de tous les Genres intermédiaires.
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Samedi 19 Septembre 2020 à 20:42
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Kobus van CleefSamedi 19 Septembre 2020 à 21:03Que dites vous là ?
De l'homme et de la femme ?
Mais il faut mettre la femme d'abord !
La fammdabord !
Ça pourrait faire une recommandation ministérielle, ça, la fammdabord
Mais attassion, pas parce qu'elle est fragile, non non, simplement parce que.... on ne sait pas
L'usage ?
Non, pas l'usage, c'est rien que des méchants, l'usage, vilain
Parce que c'est suprêmement féministe
Le féminisme étant le supremacisme féminin
Un peu comme la lutte contre le ouacizm est l'expression du supremacisme noir,voyez ?
Mais sans le dire -
Samedi 19 Septembre 2020 à 23:08
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Kobus van CleefDimanche 20 Septembre 2020 à 19:51Ça a été compris autrement par nos divers, vous savez
En cas de.... c'est la femme d'abord -
Dimanche 20 Septembre 2020 à 19:57
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5BrindamourSamedi 19 Septembre 2020 à 22:00Il paraît que Lelouch va sortir un film intitulé “Un homme et un homme” en octobre puis “une femme et une femme” en novembre. Pour respecter la parité.
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Dimanche 20 Septembre 2020 à 09:37
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6Souris doncDimanche 20 Septembre 2020 à 08:59Emmanuelle Béart ?
L'inoubliable auteuse de l'inoubliable "entrelacés par une douleur commune qui nous propulse dans une autre dimension" à lire (et relire sans modération) dans la série "journal du confinement" initiée par Télérama....
j'en avais fait un article à l'époque, que retrouvera qui voudra
(à signaler aussi aux journalistes de Marianne que la sortie de ce disque -"de Béart à Béart(s)"- remonte à la première quinzaine de juin...)
Chacun·e occupe l'espace médiatique à sa convenance...
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Dimanche 20 Septembre 2020 à 17:00
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Emmanuelle Béart, aussitôt reconnaissable à ses lèvres.
Un peu ventouse.