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Portraits chinois
En 2009, dans « portrait chinois », jeu consistant à dépeindre un personnage par analogie, à la question : « si c’était un animal, ce serait ? », j’avais fait quelques propositions pour caractériser le personnel politique de l’époque. Depuis ce personnel a un peu changé, des personnages secondaires étant apparus sur le devant de la scène.
Hollande faisait partie de la fournée précédente et je lui avais attribué : castor. Ce qui était prémonitoire car depuis il a construit sa maison de l’Elysée. Je trouve que pingouin lui va plutôt bien : Il marche les bras écartés du corps comme des ailerons, démarche chaloupée avec un pas penché à gauche puis un pas penché à droite, il a chaud malgré le froid.
Ayrault fait le mouton, sa laine blanchit à vue d’œil, prête à être tondue, et il se dirige là où les chiens le poussent.
Fabius. Je le vois bien en lama, il crache facilement, la tête un peu hautaine depuis qu’il est revenu sur les cimes.
Valls comme un bouc fonce tête baissée, mais les obstacles se dérobent devant lui et reviennent une fois la charge passée.
Moscovici pourrait bien être une tortue. Sa tête m’y fait penser. Il porte une lourde carapace qu’il traîne péniblement. Des compatissants cherchent à l’en débarrasser.
Taubira. Je la vois en renarde qui mange une seule poule mais ouvre le poulailler.
Sapin a une tête de bœuf au labeur.
Peillon. Cheval tirant une charrette surchargée impossible à déplacer.
Montebourg se conduit en coq qui continue à chanter juché sur un tas de fumier.
Duflot caquette comme une poule à la recherche d’un poulailler.
Harlem Désir. Qui ?
Mélenchon. Chien excité creusant la terre fossilisée à la recherche d’un os à ronger.
Fillon. Cocker cherchant un territoire de chasse.
Copé. Il a une tête d’iguane et le caractère qui va avec.
Borloo. Grenouille.
Bayrou. Marmotte. Attend le réveil.
Marine Le Pen. Vache qui remplit ses mamelles du lait de la discorde dont elle espère faire son beurre.
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