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Orthostatisme dans la ville
Cette fin de semaine où le soleil brillait sur Paris dans un ciel pur, les gens étaient dehors. Ils marchaient. Ils déambulaient devant les cafés et les restaurants fermés, sur les trottoirs vides de leurs terrasses. Promeneurs obligés, debout sans pouvoir s’asseoir. Cohabitation serrée sur les bancs publics. Rebords de pierre occupés laissant leur marque sur les fesses lasses. Les colonnes tronquées de Buren enfin utiles comme sièges dans le jardin du Palais Royal où les fleurs pourpres confortablement installées sur les branches des arbres éclataient au soleil. Les juvéniles homos erectus malgré eux s’aggloméraient en petits groupes pour échanger quelques rires coupés par les masques chirurgicaux. Regards soupçonneux sur les vieux : que faisaient-ils dehors au risque de mettre tout le monde dedans ? Illustration : Balthus « La rue »
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Commentaires
Ici aussi, le temps était splendide et les jardins et parcs publics étaient bondés, nous avons fait un tour rapide car orthostatisme m'est très pénible...
C'est là que les terrasses deviennent nécessaires et les places à terrasses ne manquent pas à Nantes.
Les places ne manquent pas à Nantes ce sont les chaises qui manquent !
Rien n'est parfait.