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On endort bien les malades
Ce matin, je tombe sur ce titre sur huffingtonpost.fr : « Un détenu radicalisé poignarde deux surveillants dans l’Orne « le caractère terroriste ne fait aucun doute ». Intrigué par la perspicacité de cette dernière affirmation, j’ai donc lu l’article.
A aucun moment n’est mentionné le mot musulman, islam ou islamiste. Il s’agit d’un radicalisé mais on ne précise pas d’où, de quoi. Manifestement, ce « radicalisé » n’a aucun rapport avec une religion ou une idéologie quelconque, il est atteint d’un truc qui s’appelle la « radicalisation » et dont l’origine est mystérieuse.
Cette agression radicale s’est produite dans une prison considérée comme « la plus sécurisée de France » et comme cette prison sûre a déjà été le siège de plusieurs agressions, on peut avoir quelques inquiétudes pour les autres et beaucoup d’inquiétude pour les retours à prévoir dans leur chère patrie des « Français » égarés au Moyen Orient.
Après avoir utilisé à plusieurs reprises son poignard en céramique sur les deux surveillants, le « radicalisé » de 28 ans s’est retranché en compagnie de sa femme, avec laquelle il avait passé le WE, dans l’unité de vie familiale de la prison. Une prison non seulement sûre, mais aux petits soins pour les assassins tortionnaires.
Car ce « radicalisé » avait été condamné à 30 ans de réclusion « pour avoir séquestré, torturé et tué avec deux complices un octogénaire ancien cheminot rescapé des camps nazis dans le but de le voler ». Je pense que pour des individus dont le QI est au ras des pâquerettes, être passé par les camps nazis est un signe pathognomonique de richesse.
On peut se poser la question : comment se protéger de ces « radicalisés » détenus qui sont plus proches du fauve que de l’humain (avec mes excuses pour les fauves) ? Pourquoi ne pas utiliser la pharmacologie ? Pour les patients psychiatriques, dangereux pour eux-mêmes et les autres, on est bien obligé d’administrer des calmants (« camisole chimique »). Pourquoi ne pas le faire pour ces individus violents et dangereux qui vont hanter nos prisons et s’efforcer de « radicaliser » ceux qui ne le sont pas encore ? J’entends déjà les associations : Comment ! c’est inhumain de les droguer ! Ils ne sont pas malades (ça se discute) ! Il est vrai que ce que l'on peut faire à des patients dans un hôpital, il serait scandaleux de le faire à des assassins dans une prison.
Cependant, rien ne presse, nous avons encore des bougies pour rendre hommage aux gardiens qui seront éventuellement tués à l’avenir.
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Commentaires
Une publicité amusante s'est glissée sous votre article. Il s'agit d'appareils d'orthodontie en plastique transparent si j'en crois la photo et qu'on peut acheter d'un simple clic. La légende dit "bretelles invisibles livrés à vous".
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Mardi 5 Mars 2019 à 18:55
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Doit-on subodorer comme un soupçon d'antisémitisme dans la carrière houleuse de ce jeune homme ?
A noter que, bien que "radicalisé", on sait déjà tout de lui, grâce à une presse impartiale et objective:
Détenu de droit commun, Michaël Chiolo, 27 ans, qui purgeait une peine de 30 ans (...) Converti à l'islam en 2010, le détenu, qui avait un temps songé à devenir prêtre, purge une peine de réclusion criminelle pour (*) "arrestation", "enlèvement", "séquestration suivie de mort" et "vol avec arme", et d'un an d'emprisonnement pour "apologie publique d'acte de terrorisme".
* On peut aussi ajouter "momification"
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Mardi 5 Mars 2019 à 19:52
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Mardi 5 Mars 2019 à 20:30
Sinon, euh....
...le journaliste s'est peut-être trompé, et aurait voulu écrire "Mohamed Ben Moktar...avait un temps songé à devenir imam..." (mais non, je suis con, on n'écrit pas ces choses-là... un ex-futur prêtre qui torture un juif ancien déporté, c'est correct, et c'est presque dommage -effectivement- qu'il n'ai pas violé le petit-fils de sa victime)
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Mardi 5 Mars 2019 à 20:40
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4Souris doncMercredi 6 Mars 2019 à 08:30Son avocate se souvient d'un garçon intelligent, très cultivé (sans formation ni profession).
Je serais plus radicale. Le mélange détonnant est : bas de plafond + violent.
Alors après, on peut leur trouver toutes les excuses, dont disikilibri. Comme vous le suggérez, Dr WO, aux déséquilibrés, on leur fournit une camisole chimique.
Les Japonais s'encombrent de moins de scrupules que nous. Un Carlos Ghosn est incarcéré à la lumière artificielle nuit et jour, sous caméra, isolé et mal nourri.
Nous, nous continuons de croire qu'il suffit de sourire aux fauves pour qu'ils deviennent des agneaux. Cellules tout confort, parfois avec salle de gym attenante pour les terroristes les plus choyés (Abdeslam du Bataclan) qui se foutent ouvertement de nos gueules en refusant de parler à leur procès, pourquoi se gêner, les temps sont révolus où on faisait avouer à la gégène.
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Mercredi 6 Mars 2019 à 09:03
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"L'Unité de Vie Familiale est un appartement meublé de 2 ou 3 pièces, séparé de la détention, où la personne détenue peut recevoir ses proches dans l'intimité. L'unité est conçue pour favoriser la réinsertion de la personne détenue"
Objectif atteint, donc : la lame du couteau a été inséré plusieurs fois dans la poitrine du gardien !
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Mercredi 6 Mars 2019 à 09:32
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Quand le coupable n'est pas "déséquilibré", il semble qu'il soit "radicalisé". Nos journalistes bien pensants n'arrivent pas à prononcer le mot islamiste encore moins à l'écrire.
Et cet évitement est quasi la règle, une prévention de l'amalgamite.