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Nous sommes bien obligés
Les hôpitaux ne produisent rien et ne vendent rien : ils achètent. Leur source de financement est extérieure (la source principale étant le déficit de la sécurité sociale). Les hôpitaux sont presque toujours déficitaires : ils ne gagnent pas un radis, ne sont pas là pour en gagner un, ou ne le gagne qu’en le piquant dans le trou du voisin.
Or 24 grands hôpitaux pour se moderniser (et c’est tant mieux) ont lancé à la mi-mai un emprunt de 270 millions d’euros. Emission obligataire « arrangée » par les banques Natixis (je suis content pour elle) et Clayton et placée sur le marché à un taux de 4,427% à dix ans avec remboursement final. Gros succès : la première émission d’obligations aurait été souscrite à hauteur de 350 millions d’euros.
Décidément, je suis nul en Economie.
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Commentaires
1PanglossLundi 22 Juin 2009 à 19:08C'est vrai que pour rembourser, il faut gagner de l'argent et que .... décidément vous n'êtes pas si nul que ça!RépondreD'un autre coté, j'ai bossé pour des hopitaux dans le temps, et les prestataires multiplie la facture par 5 voire par 10 quand ont vend du matériel à des hostos. Je n'ai pas voulu entrer dans ce jeu la.
Je n'ai multiplié que par deux...C'est généreux. Aux directeurs des hôpitaux de ne pas se laisser faire...Mais comme il ne s'agit pas de leur argent...
Dr WOJe suis réellement très nulle en économie mais dans ce cas precis, il n'y a pas un problème ?Sur le plan théorique je crois qu'il y en a un gros, mais les investisseurs ont sûrement pensé que l'Etat (c'est à dire nous) garantirait l'emprunt si les hôpitaux s'avèrent insolvables et ils le sont.
Dr WO
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