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NOIR ET BLANC
Paris est devenu dans la nuit un vieux film en noir et blanc.
Un film muet se déroulant en silence.
La neige étouffe chaque pas précautionneux dans un bruit de succion.
Les rares voitures glissent dans un discret clapotis.
Le ciel est blanc sale. Le soleil hiverne ailleurs.
Seuls les enfants, sortis de leur surprise, s’agitent et prennent à pleines mains la neige encore propre pour en faire des boulets mous qui s’effilochent en l’air une fois lancés sur les cibles enfantines matelassées.
Paris est en noir et blanc comme une vieille bobine du passé que l’on déroule pour les visiteurs que l’on veut épater. Pour être épatés, qu’ils viennent quand elle sera colorisée par le printemps.
Paul Obraska, qui tient à préciser que, malgré le titre, ce n’est pas un texte « racisé »
« Nous devrions avoir honte de notre cruautéA la recherche de viols au-dessus d'un nid de présumés coupables »
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Commentaires
3Souris doncMercredi 7 Février 2018 à 17:216Souris doncJeudi 8 Février 2018 à 10:19La neige, sujet consensuel, béni pour la télé. Puis on nous fait rigoler avec Macron qui a douché les Corses. Ce qui nous change un peu du cendrier vide qui veut rester bien au chaud dans sa suite de Fleury-Mérogis.
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Jeudi 8 Février 2018 à 10:47
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Souris doncJeudi 8 Février 2018 à 11:07
Cendrier vide = niveau intellectuel d'Abdeslam, selon son premier avocat belge.
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Jeudi 8 Février 2018 à 11:24
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En photo, la neige est très belle, mais quand on doit crapahuter dedans, c'est beurk!
Vous faites bien de préciser que votre titre "noires et blancs" s'appliquait à vos photos, la prudence est mère de sûreté!
Comme les enfants, j'aime bien crapahuter dedans.