• Liberté du troisième type

    Liberté du troisième typeL’entrefilet ci-contre tiré de Marianne du 24 novembre 2022 montre que les démocraties occidentales subissent de plus en plus la tyrannie des minorités jusqu’à amputer la liberté d’expression dont elles ont promu un troisième type. Le premier type est celui que nous connaissions jusqu’à une époque récente dans les démocraties, en n’interdisant aucun débat si l’expression restait dans les limites de la loi qui ne sanctionnait que certaines dérives dangereuses pour la société. Le deuxième type caractérise les dictatures : la seule expression permise est celle voulue par le régime en place. Le troisième type, comme le montre cet entrefilet et bien d’autres évènements antérieurs, ne touche pas officiellement la liberté d’expression, notamment de la part de l’Etat, il permet de dire ce que l’on veut dans les limites habituelles de la loi, mais on ne vous invite plus pour le dire ou l'on manifeste pour vous couper la parole. Ce n’est pas l’expression que l’on entrave, c’est le débat, comme si ceux qui l’entravent le craignaient ou considéraient que, possédant la vérité, le fait de la discuter était discriminatoire. La pédopsychiatre Caroline Eliacheff ne s’oppose aucunement au fait que des individus pour guérir de leur mal-être soient à la fois homme et femme, organiquement et biologiquement d’un genre et artificiellement de l’autre pour que leur vécu soit en conformité avec leur ressenti et retrouver ainsi un équilibre dans un genre du troisième type. Elle discute du moment opportun pour appliquer le traitement hormonal et éventuellement chirurgical à des jeunes. C’est un débat nécessaire dans l’intérêt même de ceux ou celles qui veulent subir une transition afin que celle-ci ne soit pas regrettée, le traitement médical n’étant pas anodin. Pourquoi faire en sorte d’interdire un tel débat, notamment sur le plan médical ? Les militants LGBT l’ont censuré à Lille et la mairie de Paris, qui n’en rate pas une dans le politiquement correct, a suivi. La bêtise ne discrimine personne et touche également les victimes ou ceux qui prétendent l'être, jusqu'à devenir totalitaire en interdisant le débat et même la présence de la personne ayant un avis contraire au leur, quel que soit le sujet traité. Le bannissement est entré dans les moeurs de nos sociétés avancées et surtout dans celles des universités qui reculent.

    « La foule en réseau431. La liberté d’expression du 4ème type »

  • Commentaires

    1
    Vendredi 25 Novembre 2022 à 20:05

    La "vérité alternative" n'est pas toujours exclusivement du côté où on croit avoir l'habitude de la trouver...

     

     

      • Vendredi 25 Novembre 2022 à 21:00

        la vérité alternative est un point de vue différent sur la réalité jusqu'à la nier. Ici c'est une réalité qui veut s'imposer comme seule vérité sans alternative.

      • Vendredi 25 Novembre 2022 à 21:46
        Vous êtes subtil
      • Vendredi 25 Novembre 2022 à 23:34

        Après ça j'ai besoin d'un peu de repos. sarcastic

    2
    Vendredi 25 Novembre 2022 à 20:44

    Cela fait un moment que les soi-disant débats à la télé, sont truqués et massivement occupés par des gens qui sont là uniquement pour protéger leur pré carré !

      • Vendredi 25 Novembre 2022 à 21:01

        Vous êtes sévère.

    3
    Samedi 26 Novembre 2022 à 11:04

    A force de faire taire tout le monde, il arrivera bien un moment où l'on évoquera le changement de sexe in utéro.

     

    PS : Car on doit pas , sous prétexte que l'enfant n'est pas encore né, lui refuser le droit de choisir son sexe.

     

      • Samedi 26 Novembre 2022 à 11:11

        Ce n'est pas exclu. Mais ce serait suivre la volonté des parents et non celle du foetus qui a encore du mal à s'exprimer. Ce qui déboucherait sur une domination parentale insupportable.

      • Samedi 26 Novembre 2022 à 11:19

        Mais ma plaisanterie partait du principe que aujourd'hui déjà, quand on parle de changement de sexe pour un mineur, c'est évidemment plus la volonté des parents qui s'exprime que celle de l'enfant. 

      • Samedi 26 Novembre 2022 à 12:01

        Vous pensez que les parents imposeraient un changement de sexe à leur enfant ?

      • Samedi 26 Novembre 2022 à 13:33

        Pour les quelques témoignages que j'ai vu à la télé, c'est toujours la mère qui parlait, l'enfant se contentant de hocher la tête.  Et puis... je me méfie car on connait tous des parents qui souhaitaient avoir un garçon et qui ont été un peu déçu d'avoir une fille (ou le contraire).  

        Peut-on considérer d'office que les troubles d'un adolescent sont d'origine génétique et n'ont rien  à voir avec ses rapports difficiles avec  ses parents et/ou des déceptions amoureuses et/ou l'envie de se livrer à des expériences et que tout cela changera à l'âge adulte ?  Changer de sexe est à ce point urgent que cela ne peut pas attendre que l'enfant ait 18 ans ? 

         

        PS : et pour la petite touche de polémique, si les pulsions de l'enfant étaient zoophiles, les "parents tolérants" iraient-ils immédiatement lui acheter un bel animal de compagnie pour se conformer docilement à ses désirs ?

      • Samedi 26 Novembre 2022 à 13:56

        J'hallucine ! Qu'une mère puisse vouloir le changement de sexe de son enfant avant la puberté me dépasse. Le traitement hormonal (quant il n'est pas chirurgical) est lourd, source de complications et provoquant une mortalité plus élevé que dans la population générale.

      • Jakob
        Dimanche 27 Novembre 2022 à 16:11
        Coût estimé d'une hormonothérapie pour transition de genre, 1,3 millions d'euros, pour une vie entière, compte non tenu de l'inflation Compte non tenu des complications inévitables à prévoir Rien de tout cela n'est initialement annoncé, si un opposant le soulignait, on pourrait argumenter sur des préoccupations sordides et mercantiles J'aime ce genre de scotome dans l'appréhension des choses
      • Dimanche 27 Novembre 2022 à 16:44

        Ce ne serait pas une maladie, mais le mal-être provoqué par la discordance mental/corps avec "transition" exige un traitement à vie et - je crois - une prise en charge totale du traitement par l'Assurance-maladie. Si toute pathologie doit être traitée, si le traitement existe, tout traitement implique une pathologie transitoire ou chronique.

    4
    Souris donc
    Dimanche 27 Novembre 2022 à 09:42

    Pour en revenir à la censure sélective : université de Bordeaux, 2019, Sylviane Agacinski, la philosophe soeur de Lionel Jospin, interdite de conférence par quelques activistes radicaux, car elle ne disait pas ce qu'il fallait sur la thématique de la reproductibilité technique


    Elle publie un nouvel ouvrage sur l'entrisme du religieux en politique. Mais elle les cherche ? 

      • Dimanche 27 Novembre 2022 à 09:55

        Le prêt-à-penser était une caractéristique des régimes totalitaires, il tend à s'imposer dans les régimes démocratiques en abusant du droit à manifester qui n'est plus employé pour revendiquer ou protester mais pour interdire.

      • Souris donc
        Dimanche 27 Novembre 2022 à 10:42

        Les organisateurs s'étaient enhardis à publier une timide protestation contre cette dérive liberticide.

      • Dimanche 27 Novembre 2022 à 10:52

        Protestant mais vaincus. L'Etat ne devrait-il pas garantir le liberté d'expression qui est un droit constitutionnel ?

      • Dimanche 27 Novembre 2022 à 11:51
        Dr WO... C'est bien vrai, ça ! Sauf que l'état est le principal adversaire de cette liberté...(voir les affaires en cours) .
      • Dimanche 27 Novembre 2022 à 12:11

        Je vous accorde que l'Etat français est critiquable (et je ne manque pas de le  critiquer), mais seules les dictatures interdisent la liberté d'expression. Dire que notre gouvernement est le principal adversaire de cette liberté n'a pas de sens. Beaucoup regrettent ses défaillances dans son rôle régalien et ses faiblesses. Certains ne manquent pas de sympathie pour l'Etat Poutinien où la liberté d'expression est réduite à sa plus simple expression en criant à la dictature en France.

      • Dimanche 27 Novembre 2022 à 15:17

        A propos de liberté d'expression, un comité antivax et le Pr Perronne ont attaqué Bill Gates pour diffamation car il a osé dire que les vaccins sauvent des vies, ce qui était, pour ces gens, une contre-vérité insupportable et une diffamation envers ceux qui pensent au contraire, comme eux,  que le vaccin tue.

        Ils ont été débouté et condamné aux dépens avec (certainement) le fou-rire du tribunal .

        On attend qu'ils fassent appel et utilisent tous les recours  jusqu'à la CEDH, car la cause est importante puisqu' il s'agit ni plus ni moins de la survie à court terme de l'humanité

      • Dimanche 27 Novembre 2022 à 15:49

        J'hésite entre la bêtise et la psychiatrie.

    5
    Jakob
    Dimanche 27 Novembre 2022 à 15:16
    Ne me dites pas que tout cela vous surprend ?
      • Dimanche 27 Novembre 2022 à 15:52

        Je suis plus affligé que surpris.

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :