• Les nouveaux étudiants

    Les nouveaux étudiantsA ce dessin de Xavier Gorce il faudrait ajouter que si les profs s'écartent de la ligne imposée par les étudiants, ils leur doivent des excuses, une manie ayant traversé l'Atlantique, celle de la pénitence. C'est ainsi qu'un syndicat d'étudiants demande des excuses publiques (à défaut de sanctions) à Klaus Rinzler, prof. à l'IEP de Grenoble car les pauvres choux ont été traumatisés par ses déclarations mettant en garde contre la confusion entre islamophobie, racisme et antisémitisme. Rendons hommage à ce professeur (et à un de ses collègues à qui il est également demandé des excuses à défaut de sanctions) traité d'islamophobe et de fasciste (car pour ces "étudiants", critiquer l'islam serait du fascisme) mais qui ne cède pas face à des terroristes intellectuels qui confondent racisme et critique d'une religion, pour laquelle les islamistes, quand il s'agit de l'islam, ont inventé le délit "d'islamophobie",   concept bêtement adopté par des "progressistes" rétrogrades et socialement favorisés, désignés par l'oxymore d'islamo-gauchistes dont l'idée fixe est de traiter leurs opposants de fascistes (ce qui prouve leur lamentable ignorance) tout en utilisant leurs méthodes d'intimidation. A noter que sur les affichettes placardées donnant le nom des deux professeurs incriminés (avec photo sur les réseaux sociaux par l'UNEF), afin de leur mettre une cible dans le dos, il avait été ajouté "l'islamophobie tue". J'avais plutôt l'impression que c'était les islamistes qui tuaient, et la protection policière qui entourerait désormais ces deux professeurs renforce nettement cette impression. Il faut croire qu'il y a des cerveaux unidirectionnels et lacunaires qui ne retiennent pas toutes les informations.

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 10 Mars 2021 à 14:35

    Ce n'est pas une impression ce sont bien les islamistes qui tuent et dans une indifférence généralisée comme quelque chose de tout à fait naturelle et les politiques, de tous bords d'ailleurs n'osent rien dire! 

    Par peur, par faiblesse, ou...par connerie avec en tête : "après moi le déluge" !

      • Mercredi 10 Mars 2021 à 18:11

        Cette affirmation : "l'islamophobie tue" est tout de même culottée. Combien de musulmans ont été tués en France ces dernières années parce qu'ils étaient musulmans ? Et combien de chrétiens, de juifs ou d'athées ont été tués par des musulmans parce qu'ils n'étaient pas musulmans ?

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    2
    Mercredi 10 Mars 2021 à 18:07

    Moi je pense aussi que l'islamophobie tue. Elle tue ceux qui en sont accusés par des crapules qui ne peuvent pas ignorer que cette accusation est une fatwa, un permis de tuer !

      • Mercredi 10 Mars 2021 à 18:16

        La simple accusation même lorsqu'elle est sans fondement peut tuer. Il serait temps que ce terme diffusé par les Iraniens disparaisse mais les idiots utiles y tiennent beaucoup autant que les islamistes.

      • Mercredi 10 Mars 2021 à 18:28

        A part ça, je viens de lire un article paru dans Marianne de deux penseurs dont l'un est professeur à l'université de Lausanne (Nicolas Bancel) intitulé : "L'invention de l'"islamo-gauchisme", un maccarthysme à la française".

    3
    Mercredi 10 Mars 2021 à 20:11

    Parmi ces étudiants, certains intégreront peut-être l'ENA, ils deviendront hauts fonctionnaires, seront peut être séduits par une carrière politique et -toujours peut-être- parviendront au pouvoir. L'avenir risque de ne pas être rose pour ceux qui nous suivront. Pour nous, cela a moins d'importance: nous entrons en scène pour jouer le dernier acte de notre existence.

      • Mercredi 10 Mars 2021 à 20:50

        Oui, mais rien est écrit, nous avons vu aussi des maoïstes ou des trotskistes devenir des hommes d'affaires aux préoccupations sociales très limitées. Sans compter que la conquête du pouvoir et son exercice changent les perspectives.

    4
    Souris donc
    Jeudi 11 Mars 2021 à 10:07

    C'est une lubie des mauvais campus américains qu'il nous fallait singer : la cancel culture (ruiner la réputation de quelqu'un, donc sa carrière) parce qu'il a déplu à quelqu'un de la meute woke.

    Faut être également intersectionnel pour être du dernier cri. A la convergence de toutes les luttes. Tout sauf mâle blanc. Pour vous défouler, intersectionnel, y a pas mieux.

      • Jeudi 11 Mars 2021 à 10:53

        Dérive folle de l'antiracisme qui conduit à soutenir l'islamisme et l'antisémitisme,  à la haine de l'autre et à la vengeance. Les réactions aussi folles et en sens inverse sont à craindre. Trump en a déjà été l'expression.

      • Souris donc
        Jeudi 11 Mars 2021 à 12:13

        Cette hystérie est analysée dans l'Express du 4 mars, "Décoloniaux, obsédés de la race , woke, les nouveaux censeurs".

        En fait, elle trouve son origine dans les universités françaises, une version actualisée de la lutte des classes du communisme déconsidéré par le goulag. 

        A l'origine donc, une poignée d'intellectuels* désillusionnés par le marxisme qui ont fait de la déconstruction le cœur de leur pensée. La connaissance ne serait qu'une construction sociale, les institutions ou le langage doivent être considérés comme oppressifs...

        Le gauchisme concentré sur la question des classes s'est tourné vers la politique des identités, tout en conservant les notions de domination et d'oppression.

        *Michel Foucault, Jacques Derrida, J-F Lyotard

        Bien sûr, les campus américains en ont fait un militantisme délirant. Ex. Ne pas considérer les personnes en fonction de la couleur de leur peau (color blinded) devient raciste.

      • Jeudi 11 Mars 2021 à 13:00

        Nous subissons un effet boomerang : les intellectuels français ont envoyé quelques concepts originaux aux USA pour faire les malins et ils nous sont renvoyés sous une forme délirante et raciste. Ce n'est pas parce que le terme de "racisé" est utilisé que cela ne réveille pas la notion de race qui avait été plus ou moins marginalisée par la biologie. La perte de l'universalisme aboutit toujours à une hiérarchisation des groupes humains donc au racisme. Les "racisés" devraient s'attendre à un effet boomerang un jour ou l'autre. Du "racisé" au "racialisme" puis au racisme, il n'y a qu'un pas. Et s'enfermer dans une identité, c'est renoncer à sa liberté.

    5
    Jeudi 11 Mars 2021 à 16:39

    La notion de race, a, dites-vous, été marginalisée par la biologie. J'observe que cette marginalisation ne s'applique qu'à l'espèce humaine. En ce qui concerne les animaux, elle garde toute sa valeur. Une marginalisation idéologique? En niant la race croit-on supprimer le racisme?

      • Jeudi 11 Mars 2021 à 17:37

        C'est la question posée par les racialistes et qui est encore discutée. Les races existent chez les animaux, mais si l'on prend par ex. les races canines, les différences phénotypiques, apparence et morphologie, et comportementales sont considérables alors que pour les humains, elles sont faibles. Les différences génétiques entre les groupes humains ne seraient (car je ne suis pas un spécialiste de la question) pas plus grandes que les différences entre les individus dans un même groupe. Quant aux "races pures", elles n'existent pas ou alors dans des régions rares et isolées. 

      • Jeudi 11 Mars 2021 à 17:42

        Bien sûr, que les races soient niées ou pas, le racisme ne disparaîtra pas, il repose sur la différence, même si celle-ci ne modifie pas l'individu lui-même.

    6
    Jeudi 11 Mars 2021 à 20:15

    On peut ajouter un phénomène curieux à la "déconstruction" idéologique chère aux marxistes. Les "décoloniaux" de l'époque étaient persuadés que l'occident était le "vieux monde" et que l'avenir de l'humanité et des idées était dans la Chine de Mao, dans l'Amérique latine de Castro et de Che Guevara, dans l'Afrique de Nasser et de Lumumba. On était maoïste, castriste, tiers-mondiste...

    Aujourd'hui, les "décoloniaux" sont revenus à l'idée que c'est encore et toujours en Occident que "ça se  passe", que c'est ici que les idées foisonnent et d'ici qu'elles se répandent à travers le monde. On  voit donc Obono quitter son Gabon natal et Houria Bouteldja son Algérie natal, se battre pour obtenir  pour   le statut de Français pour , enfin, éclairer le  monde entier de leur lumineuses idées. 

    Comme dit, je ne sais plus qui : "Saga Africa" oui, mais  à Paris ou à New-york !

      • Jeudi 11 Mars 2021 à 20:49

        Une victimisation tout confort pour les personnes citées avec crachats dans la soupe.

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