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Le « vivre ensemble »
Le « vivre ensemble » est une des expressions favorites des hommes politiques ou des journalistes, prononcée l’œil humide et la main sur le cœur. C’est aussi une des expressions les plus creuses, et pourtant elles ne manquent pas dans les discours ambiants.
Car on est bien obligé de vivre ensemble.
On est bien obligé de vivre avec une fraction de la population qui considère que sa patrie n’est pas la France – bien qu’elle y soit née – mais un pays du Maghreb dans lequel elle n’a peut-être jamais mis les pieds (faut pas déconner, la vie est tout de même moins difficile en France) .
On est bien obligé de vivre avec des gens qui dans les manifestations, quel que soit leur objet, brandissent des drapeaux étrangers, notamment algériens, et parfois du Hamas, sifflent la Marseillaise dans les gradins d’un stade de football ou envahissent le terrain pour interrompre le match France-Algérie lorsque l’Algérie prend la raclée.
On est bien obligé de vivre avec des gens qui écoutent avec plaisir des discours de haine contre la France dans les mosquées ou ailleurs, qui considèrent comme des héros des tueurs de victimes désarmées, victimes parce qu’elles ont déplu pour des raisons futiles, ou parce que ce sont des juifs et de préférence des enfants, ou pour se faire un nom de martyr, passeport pour le paradis.
On est bien obligé de vivre avec des gens dont le rêve est de rejoindre des barbares qui décapitent, violent et fournissent les marchés d’esclaves.
C’est vrai que l’on vit de moins en moins ensemble dans certains quartiers où devant les femmes voilées de la tête aux pieds on pourrait se croire en Arabie Saoudite, où il ne manque plus que les éléphants pour se croire en Afrique. D’où, lorsqu’il le peut, le « Gaulois » (c’est plus correct que « Français de souche ») sort, et où la police ne rentre plus. Des quartiers où l’on considère que l’ordre est rétabli lorsqu’on relève 10% en moins de véhicules incendiés sur les centaines qui brûlent chaque année.
La question n’est pas de vivre ensemble, la question est de s’accorder.
Et peut-on serrer la main de quelqu’un qui vous la refuse ? Soit parce qu’il se considère comme une victime depuis sa naissance, soit parce qu’il croit posséder la vérité, et qu’il ne pense qu’à vous l’imposer au besoin en vous tuant.
On peut très bien vivre ensemble avec ceux qui le veulent. Pour les autres nous sommes bien obligés de vivre ensemble comme les deux parties d’un mélange explosif, mais attention pas d’amalgame !
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Commentaires
Comme vous, ce vivre ensemble m'a toujours irrite, mais aujourd'hui, je suis carrément enragée de voir que les français de souche et ceux qui se veulent français, soient obligés de raser les murs et de casquer pour des étrangers qui ne rêvent que les passer par le fil de leur "coutelas"!
Qu'ils aillent tous se faire voir "LE VIVRE ENSEMBLE" ne peux marcher que si ceux qui arrivent se glissent dans le moule français!
Je m'en fiche éperdument de passer pour une "raciste" ou une "franchouillarde" aux yeux des Bedos et des BHL, tous deux issus d'Algérie cela serait intéressant de savoir qui les payent ?
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Dimanche 11 Octobre 2015 à 15:27
Je pense que l'on peut avoir une opinion contraire sans être payé pour autant.
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Au risque de vous irriter un peu plus, ce vivre ensemble est possible et pas si bobo que cela! Les irréductibles de la différence ne sont pas si nombreux, et cela des deux côtés de la barrière. Même Nadine Morano, dans sa phrase maladroite intégrait cette différence ! Bon après midi Doc
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Dimanche 11 Octobre 2015 à 15:29
Le "vivre ensemble" repose sur une volonté commune. Si elle existe, il n'y a guère de problème.
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Pour la Guadeloupe le "Vivre Ensemble" est aussi un thème très grave et très profond que nous ne prenons pas à la légère. Un seul exemple comment les descendant d'esclaves et les descendants de propriétaires d'esclaves peuvent-ils vivre ensemble. La solution existe ! Elle réside dans les fondements et les richesses de notre civilisation créole. Encore faidrait-il que ce soit le TOUT-MONDE de tous et de chacun. Mais cela est une autre histoire Jean-Claude
Je suppose que si en Guadeloupe l'histoire peut être à l'origine d'une rupture profonde, en métropole le contentieux historique est celui d'une colonisation - moins grave que l'esclavagisme - mais associée à une guerre auxquelles s'ajoute l'appartenance à l'islam. Problème religieux qui envenime les relations et que la Guadeloupe ne doit pas connaître, du moins je le suppose.
Pour Bedos on pourrait le croire en raison de sa causticité, mais pas pour BHL quand on lit ses textes.
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Exactement ça. Le vivre-ensemble "unilatéral".
Démagogie cynique. Facilité clientéliste pour éviter d’avoir à analyser les tensions sociales. On fait taire les uns, on incite les autres à se victimiser. Aveu d’impuissance face aux minorités violentes et revendicatives et à la montée d'un communautarisme enjolivé en multiculturalisme. Le communautarisme est un apartheid, du vivre-ensemble mais juxtaposé.
Vivreensemblisme = escroquerie bonne pour les gogos convaincus d’avance, manipulés par ceux qui en parlent et n’y croient pas eux-mêmes.
Ce "vivre ensemble" cul-cul m'a toujours irrité. Et comme vous le dites, ceux qui jouent avec n'y croient pas eux-mêmes.