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Le symbole de la cravate
Au verso de la porte d’une de mes armoires des dizaines de cravates pendent totalement désoeuvrées depuis des années. Ce nombre élevé ne tient ni à des pulsions de collectionneur, ni à une coquetterie aigue, mais à l’affection de mon entourage (ou à son manque d’imagination) car la cravate était le cadeau tout trouvé et qui s’imposait par nature dans ma profession. Il fut un temps on où n’imaginait pas un médecin sans cravate dans un service hospitalier et dans beaucoup d’autres professions où la cravate évitait à la chemise ouverte de révéler le haut du torse. La cravate masque les éventuels poils du torse masculin, mais c’est avant tout une étrangleuse, le symbole d’une autodiscipline : « Laurent serrez ma haire avec ma discipline » disait Tartuffe pour paraître ce qu’il n’était pas. Tout le monde a remarqué le contraste entre les deux extrêmes sur les bancs de l’Assemblée Nationale : les Mélenchonistes qui exprimaient leur insoumission factice et usurpée par un laisser-aller vestimentaire et vociférant, et les Lepénistes cravatés et plutôt disciplinés. Il ne faut pas se fier aux apparences, et je crains que cette assemblée n’exprime à l'avenir que les apparences d'un jeu de rôle.
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Commentaires
Si, pour Mélenchon, la cravate est un signe de soumission, beaucoup de gens lui font remarquer que lors de ses rencontres avec Chavez, il porte la cravate face à un Chavez qui, lui, n'en porte pas.
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Samedi 16 Juillet 2022 à 12:49
C'est peut-être après cette entrevue historique qu'il a quitté la cravate pour imiter ces bienfaiteurs de l'humanité que furent Castro et Chavez.
NB vos récents entrefilets ont du piquant.
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Dimanche 17 Juillet 2022 à 10:35
On peut aussi faire l'hypothèse qu'il n'est insoumis qu'à la France et à sa représentation politique et qu'il reste très admiratif, très respectueux, très intimidé, bref, très soumis face à ses héros latinos.
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Dimanche 17 Juillet 2022 à 11:49
Chatouilleux sur la démocratie en France, contestant - à la Trump - des élections régulières parce qu'elles ne lui ont pas donné le pouvoir et admirer les autocrates "Bolivariens" qui ont fait le malheur de leur peuple font que ce personnage est un imposteur chouchouté par les médias et une partie de la jeunesse parce qu'il a une grande gueule. La forme éclipsant le fond du personnage.
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L'arbitre des élégances.
C'était un président normal.
...un autre (pareil
)
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