Étonnant ce silence de Mme TAUBIRA qui entretient des relations détestables et conflictuelles avec Manuel VALLS ... C'est effectivement son rôle de condamner les propos inaceptables de Dieudonné. Il devrait se méfier, lui qui  prêche l'islam de Khomeni...!!!!  Si les chambres à gaz sont rétablies, il pourrait bien en faire les frais...! Bonne journée Doc, sous un temps un peu moins agité qu'hier. ZAZA

madame taubira doit etre en vacances dans son ile !! loin des agitations de son pays !!!!!!

mais lundi les affaires reprennent !! et les municipales approchent a grands  pas !!!

bonne journee

Cette histoire de quenelle est pitoyable. Les politiques et les médias font assaut de bêtise sans bien savoir ce qu'ils disent jusqu'à (et vous reprenez cette pseudo-"info") trouver l'origine de ce geste dans celui du Dr Folamour.

Désolé pour tous ces gens, seul le mot "quenelle" est récent (je ne l'avais pas entendu avant que Dieudonné le rende célèbre). Quand j'étais jeune et c'était il y a longtemps, ce geste existait déjà et signifiait "on va la leur mettre jusque là". "Leur" pouvait alors désigner n'importe qui, le patron pour le syndicaliste, la droite pour la gauche et vice-versa, y compris l'équipe de foot adverse avant le match. Quand j'ai fait mon service militaire, il était une parodie du "présentez armes" avec la même signification. Il fallait éviter de le faire devant les gradés qui, eux aussi, en connaissaient le sens.

Y voir un geste "anti-système" et/ou antisémite est plausible compte tenu du discours qui l'accompagne, y déceler "un salut nazi inversé" (!) est grotesque. Inversé! N'importe quoi!

Que Dieudonné soit antisémite et que son antisionisme serve de faux-nez à son antisémitisme est évident. Qu'il soit pour cela condamnable est souhaitable dans les limites de la liberté d'expression (interdire ses spectacles a priori, c'est préjuger de ce qu'il y dira donc illégal, le condamner après qu'il aura tenu des propos tombant sous le coup de la loi est légal).

Dieudonné est antisémite et quand il fait le geste de la quenelle pour accompagner des propos antisémites, on peut supposer qu'alors ce geste devient antisémite. Mais si un quidam fait ce geste pour manifester une grossière agressivité ou pour provoquer un adversaire, il ne devient qu'un signe de mauvaise éducation.

Et si Dieudonné l'antisémite fait un bras ou un doigt d'honneur, s'il se gratte le nez ou parodie le salut militaire, devra-t-on interdire ces gestes?

Quelle que soit l'origine historique de la quenelle, elle appartient aujourd'hui à Dieudonné puisque son épouse a  déposé la marque "quenelle" à l'INPI !  l'info est ici. 

Moi je ne retiens qu'une chose de cette affaire c'est que les gens qui se qualifient d'"anti-système" sans plus de précisions cachent toujours des choses assez crapuleuses et plutôt inavouables !

Et enfin je voudrais prendre la défense d'Aimé Césaire et rappeler qu'il avait 92 ans en 2005 et qu'à mon avis il ne choisissait plus les gens qu'il recevait !  Car  il ne pouvait en aucune façon soutenir les délires racistes de Dieudonné.  Pourquoi une telle certitude , me direz-vous ? parce qu'à l'époque où il était en pleine possession de ses moyens, dans son oeuvre la plus connue, il se démarquait très nettement  du racisme anti-blanc : 

"Mais les faisant, mon cœur, préservez-moi de toute haine

ne faites point de moi cet homme de haine pour qui je n’ai que haine

car pour me cantonner en mon unique race

vous savez que ce n’est point par haine des autres races

que je m’exige bêcheur de mon unique race

que ce que je veux

c’est pour la faim universelle

pour la soif universelle"

Et rien dans sa vie n'a jamais été en contradiction avec cette profession de foi. 

Bonne année 




Santé ,amour , argent

que tous tes voeux se réalisent..

Bisous féerique 

Evy.

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Je voulais signaler, Doc, avant que vous passiez à un autre sujet, que Madame Taubira a répondu à votre appel :

«Sanctionner avec efficacité est indispensable mais ne suffira pas. Pas lorsqu’un pitoyable bouffon spécule davantage sur les dividendes d’un scandale que sur les risques judiciaires».

 «Ces provocations putrides testent la société, sa santé mentale, sa solidité éthique, sa vigilance. Il nous faut y répondre, car la démocratie ne peut se découvrir impuissante face à des périls qui la menacent intrinsèquement. Il faut donc descendre dans l’arène, disputer pied à pied, pouce par pouce l’espace de vie commune, faire reculer cette barbarie ricanante, la refouler, occuper le terrain par l’exigence et la convivialité»