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Le QI se porte bas (suite)
Dans l’article précédent je donnais quelques exemples où la mode semblait pousser les gens à porter leur QI, taille basse, soit parce qu’il avait spontanément glissé à un bas niveau et qu’il leur était impossible de le remonter, soit parce qu’ils l’abaissaient volontairement pour suivre la mode.
Ce qui conduit logiquement à intégrer complètement dans la société et la citoyenneté les personnes qui ont congénitalement les QI les plus bas et qui ont donc anticipé la mode dès leur naissance.
« En France, 365 000 personnes majeures sont placées sous tutelle. Un régime juridique généralement justifié par un handicap mental important et qui prive la personne protégée de nombreux droits civils, politiques et patrimoniaux. Parmi ces droits limités, on trouve des droits fondamentaux comme le droit de voter et le droit de se marier. »
Le secrétaire d’Etat en charge des personnes handicapées, Sophie Cluzel, a annoncé le 25 octobre dernier que la législation permettant au juge de limiter le droit de voter et de se marier des personnes sous tutelle sera modifiée et qu’à l’avenir les personnes qui ont un handicap mental ayant nécessité la mise sous tutelle auront un droit inconditionnel de voter, de se marier et de divorcer. Une promesse qui figurerait dans le discours de Macron devant le Congrès le 9 Juillet dernier.
Je n’ai rien contre, mais on peut en conclure qu’il n’est pas nécessaire pour voter d’avoir l’intégralité de ses facultés mentales, ce dont on pouvait parfois se douter (remarque qui fera sans doute plaisir à mon ami virtuel Pangloss) et que la personne en charge de l’handicapé mental disposera ainsi de deux voix aux élections, ce qui serait une juste compensation pour la lourde tâche de s’en occuper.
Je ne vois aucun inconvénient à ce que les handicapés mentaux puissent se marier, ce qui implique cependant que les couples (s’ils sont hétérosexuels) pourront avoir des enfants. Espérons qu’ils seront normaux si les deux parents sont déficients mentaux, et que Mme Sophie Clusel, la secrétaire d’Etat, qui trouve que le contrôle du juge est « une réalité inacceptable », se chargera de les élever.
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Commentaires
On n'est peut-être pas très loin de l'instauration d'une "discrimination positive" pour l'entrée dans les prestigieuses universités ou facultés et dans les Grandes Écoles :
Une grande école est, selon le ministère de l'Éducation nationale un établissement d'enseignement supérieur qui recrute ses élèves par concours.../... ce concours est exigé par le principe d'égalité posé par l'article VI de la Déclaration des droits du citoyen de 1789 "selon leur capacité et sans autre distinction que leur vertu et leurs talents"
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Dimanche 28 Octobre 2018 à 15:45
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4Souris doncDimanche 28 Octobre 2018 à 16:49Opportunisme.
Avant, on (de droite) emmenait la mémé gaga, lui disant "Tu prends le bulletin là, et tu le mets là". Maintenant, pareil (de gauche) : Tu prends le bulletin là et tu le mets là".
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Dimanche 28 Octobre 2018 à 17:00
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5Souris doncDimanche 28 Octobre 2018 à 17:05Je pense que le fait que la fille de madame Cluzel est handicapée (trisomique) n'est pas totalement étranger à cette décision. Pas plus tard qu'hier soir un ami éducateur spécialisé me disait qu'avec cette loi, il n'est pas près d'être au chômage ! Dans son centre, après avoir eu la mère, il a maintenant les enfants… Et si des enfants de parents handicapés naissent non handicapés qui va les prendre en charge ? Ben… l'Etat, c'est à dire, nous !
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Dimanche 28 Octobre 2018 à 18:43
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8myriamSamedi 3 Novembre 2018 à 13:10je suis bien sur tout a fait d accord avec Souliko 2 ayant travaille une bonne partie de ma vie dans le handicap , bien sur que le choix de madame est cluzel n'est pas anodin !certains medecins acceptent de prendre en charge la contraception mais d autres non ! le metier n'est pas en voix de disparition !!
madame Cluzel souhaite peut etre grand mere !!
bon w e
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Samedi 3 Novembre 2018 à 14:00
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Cette Sophie Clusel, ne devrait-elle pas être sous tutelle ?