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Le « isme » et le « phobe »
Comme chacun le sait, le « isme » implique une idéologie, c’est à dire un ensemble d’idées et de convictions qui fournit les réponses avant que les questions soient posées. Tous les « ismes » sont dangereux puisque chacun d’eux est constitué d’un corpus de vérités imperméables à tous les arguments contraires car la perméabilité impliquerait sa destruction. Le « isme » a toujours l‘ambition de s’imposer aux autres et conduit également à regarder le monde que d’un seul point de vue.
Si l’on me demande si je suis féministe, je réponds que je ne le suis pas, par contre si l’on me demande si les femmes doivent toucher un salaire égal à celui de l’homme à compétence égale, je réponds : évidemment. C’est une question de justice et pas d’idéologie. La question délicate est : faut-il privilégier les femmes pour réparer les injustices antérieures ? Le féminisme répond : oui. Mais on risque de passer d’une injustice à une autre : pourquoi nommer une femme, parce qu’elle est femme, plutôt qu’un homme plus compétent ? Mon embarras prouve que je ne suis pas féministe et pourtant je voudrais qu’en aucun cas une femme puisse être défavorisée par rapport à un homme surtout s’il est moins compétent.
La phobie est une peur sans raison. Le « phobe » est un suffixe en expansion croissante, car chaque groupe humain qu’il soit réuni par une religion, le sexe, un aspect physique ou une origine ethnique aspire à accéder au statut de victime, ce qui lui permet de faire des réclamations, de demander réparation, et même de justifier une démarche agressive à l’égard de la majorité. Accuser l’autre de phobie à son égard, c’est aussi le considérer comme un malade s’il n’accède pas à ses demandes, jusqu’à réclamer sa condamnation. La phobie est une peur sans raison. Dans ce cas, je suis islamophobe avec raison car le sang versé par des assassins qui se réclament de l’islam justifie ma peur, la crainte des islamistes n'est pas une phobie mais une réalité, et l'introduction dans le langage courant du terme d'islamophobie, une propagande réussie. Par contre, je ne suis ni « grossophobe » ni homophobe, ni transphobe car il n’y a aucune raison d’avoir peur des obèses, des homosexuels ou des transgenres. Toutefois, j’ai le droit d’avoir mon opinion sur leurs actions dans le domaine publique, sans avoir la moindre velléité de rejeter ou de discriminer qui que ce soit, surtout lorsqu’il s’agit de choses intimes qui ne me regardent pas. Juger librement les actes d’une minorité, ce n’est pas constituer une démarche « phobique » de rejet à son égard, et inversement se considérer comme victime ne donne pas tous les droits.
Illustration : Auguste Rodin « La porte de l’enfer »
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Commentaires
C'est qu'ils n'acceptent pas les arguments des autres, durant le gay pride, une fille voulait me coller un de leur tract, comme je refusais, elle éleva le ton pour me dire qu'elle avait le droit à la différence, j'ai aussi élevé le ton pour lui répondre de faire ce qu'elle voulait de ses fesses, mais de respecter aussi mes droits et je lui ai montré le sol jonché avec ces tracts ! Elle est restée la bouche ouverte épatée que je lui réponde aussi vertement !
Mais y en a marre des ces ismes et ces phobes qui veulent nous empêcher de vivre comme nous l'entendons !
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Jeudi 10 Novembre 2022 à 16:29
La liberté envahissante qui devient un totalitarisme
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Moi, ça dépend des jours
Carlus, poutinophobe européiste , atteint de pantophobie en ce moment
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Jeudi 10 Novembre 2022 à 16:57
La pantophobie inclut soi-même. C'est une possibilité.
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Vendredi 11 Novembre 2022 à 13:16
Vous avez vu juste. Quand mon corps (et ceux de mes proches) deviennent poutiniens, c'est-à-dire agressifs, refusant de se plier aux ordres de l'esprit et de la logique, pris dans une fuite en avant suicidaire, ces simples machineries m'effraient
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Vendredi 11 Novembre 2022 à 14:00
La trahison du corps est la pire qui soit : une trahison intime.
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4Souris doncVendredi 11 Novembre 2022 à 08:52Pourquoi nommer une femme, parce qu’elle est femme, plutôt qu’un homme plus compétent ?
Méthode des quotas. Super promotion : pouvoir se vanter d'avoir obtenu son job par quota ? Eventuellement au détriment d'une personne plus compétente, mais n'ayant pas le bon genre, ou couleur ? Bref, avoir coché la bonne case de la mode du moment.
Celles de l'immémoriale promotion canapé ne se sont jamais vantées.
Dans les -ismes, les principes. De Peter, la promotion fait invariablement atteindre le niveau d'incompétence.
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Vendredi 11 Novembre 2022 à 10:03
Le principe des quotas est une injustice tentant de réparer une injustice. Mais cela peut aboutir à des absurdités comme ce trompettiste réclamant plus de diversité dans les orchestres alors que les musiciens sont recrutés en jouant derrière un paravent.
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Souris doncVendredi 11 Novembre 2022 à 14:29
Ibrahim Maalouf a joué officiellement la Marseillaise du 14 juillet l'an dernier.
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Vendredi 11 Novembre 2022 à 14:40
Une Marseillaise bien fatiguée. Un message.
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Je suis ismophobe...
!
Moi aussi.
Ben oui, vous aussi, forcément, mais alors, pourquoi ne pas avoir montré l'exemple ?
Vous faites peut-être allusion à un dernier petit billet fugace sur la retraite à 60 ans que certains hommes politiques qui en sont partisans auraient mieux fait de s'y conformer. Suggérez-vous que je prenne ma retraite en tant que blogueur ou de me conformer à "l'ismophobie" ?
C'était juste une allusion à la fugacité de votre billet... je ne me permettrais pas autre chose
: j'y aurais évoqué le nombre d'élus supra-soixantenaire sénateurs, députés et même élus municipaux (plus de 60% des maires ont plu de 60 ans) et, sans tenir compte des étiquettes, je préfère quelqu'un qui peut avoir une certaine expérience en politique, plutôt que des... jeunots inexpérimentés tels que.... Louis Boyard (?) par exemple (avis personnel en dehors de tout partisanisme).
Mais bon... c'est pas le sujet.
J'ai supprimé ce billet car j'ai pensé finalement qu'il n'avait aucun intérêt. Votre commentaire prouve qu'il en avait un.