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Le fil au vagin (bis)
En ces temps de féminisme combatif en passe d'être enfin triomphant, il ne faut pas oublier le combat mené ces dernières années par quelques héroïnes qui n'ont pas hésité à payer de leur personne comme le montre ce billet publié en décembre 2013 :
Les féministes de pointe utilisent leurs corps pour faire avancer leur cause ou pour protester contre des mesures qui leur paraissent oppressives. C’est en particulier le cas des Femen qui exhibent leurs seins nus, mais agrémentés de slogans protestataires.
Jusqu’à présent – à ma connaissance – le vagin n’avait pas été utilisé comme force de frappe. C’est chose faite. Une australienne du nom de Casey Jenkins est récemment devenue célèbre en utilisant son vagin pour tricoter une écharpe. Ne soyez pas admiratif en pensant que cette charmante personne possède un vagin particulièrement habile qui pourrait faire bien des envieuses et des envieux. Non, le vagin ne lui sert qu’à entreposer le fil à tricoter, ce qui, avouons-le, est astucieux car habituellement on ne sait pas toujours où mettre la pelote de laine afin qu’elle ne s’échappe pas en se déroulant malencontreusement.
Chaque jour, pendant 28 jours, Casey s’insère le fil de laine dans le vagin à partir duquel elle tricote une écharpe blanche, mais avec quelques bandes de couleur car cette jeune femme prise par sa tâche artistique et militante de lutte contre la misogynie ne l’interrompe pas pendant ses règles. Elle aurait déclaré : « J'espère simplement que les gens vont s'interroger sur le vagin [qu’elle considère comme une force créatrice], sur les peurs et les associations négatives qui y sont liées ». En effet, on s’interroge.
Mais on conçoit aujourd'hui, avec la libération de la parole féminine exposant le degré que peut atteindre l'activisme phallique, qu'il est sain de montrer également les atouts insoupçonnés du vagin, que l'on a tendance à réduire à un simple objet sexuel.
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Commentaires
En attendant que des homos, pour ne pas être en reste, fassent la même chose dans leur rectum. La couleur du produit fini sera sans doute différente de celle de l'écharpe australienne (sans parler de l'odeur) mais ce sera pour la bonne cause.
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Samedi 20 Janvier 2018 à 10:02
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4Souris doncSamedi 20 Janvier 2018 à 10:44J'avais perdu le fil (de vos parutions) et donc pas suivi le flux (des commentaires)...
Ceci dit, deux petits jours de retard, y'a pas de quoi voir rouge...
Cette jeune fille est peintre, et elle peint avec son sang menstruel !
J’ai utilisé mon sang menstruel comme engrais pour ma salade...
Cette prof de yoga a un puissant message sur les règles à faire passer.
(en fait, sur la photo, elle montre... on distingue...)
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Dimanche 21 Janvier 2018 à 13:54
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Je ne connaissais pas l'anecdote du tricot, par contre je connaissais une autre sur une féministe, (dont j'ai oublié le nom), dans le vagin de laquelle on pouvait brancher son téléphone portable pour le recharger moyennant quelques francs... mais qui pourrai porter cette écharpe blanche avec des traînées de couleur. Pouah! c'est vraiment dégueu !
Un vagin qui se tenait au courant ! On n'arrête pas les sonneries.
Les çonneries conviendrait mieux, Docteur !
C au choix.