• La vérité sort du crayon des enfants

     

    La vérité sort du crayon des enfants

    Ci-dessus le tableau de Basquiat récemment volé chez un particulier. Il vaut 10 millions d'euros.

     

    La vérité sort du crayon des enfants

    Ci-dessus le dessin d'un enfant syrien en exil, photographié (AFP) à Passau à la frontière entre l'Allemagne et l'Autriche.

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  • Commentaires

    1
    Lundi 19 Octobre 2015 à 16:57

    Ce dessin d'enfant syrien devrait être primé.. vraiment réaliste ...!!! Bonne soirée Doc

      • Lundi 19 Octobre 2015 à 17:01

        Mais il ne vaudra pas 10 millions d'euros.

    2
    Lundi 19 Octobre 2015 à 18:11

    Comme vous je n'ai vu que "deux" dessins d'enfants!

      • Lundi 19 Octobre 2015 à 18:47

        Ne la dites pas trop fort, Basquiat est  considéré par beaucoup comme un génie.

    3
    Lundi 19 Octobre 2015 à 18:48

    Il me semble avoir lu que le tableau de Basquiat a été dérobé rue du Cirque. L'histoire ne dit pas si c'est à l'adresse où Mou-Président-Je livrait ses croissants incognito à mobylette.

    Quant au dessin du petit Syrien, nous l'avions repéré (sans vouloir me vanter)

    http://antidoxe.eu/2015/09/22/refugee-friendly/

     

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    Lundi 19 Octobre 2015 à 18:56

    Il m'a paru intéressant de confronter ces deux dessins "techniquement" assez proches (que l'intimité de mon blog me préserve des critiques d'art !), mais le symbolisme de celui de l'enfant me parait supérieur.

    5
    Lundi 19 Octobre 2015 à 19:54

     

    Je reste toujours perplexe lorsque l'on dit d'un enfant  qu'il "fait du Picasso". La facilité apparente. Le techniquement proche ne me convainc pas (je suis une inconditionnelle de la peinture contemporaine, sauf celle qui s'englue dans la provocation de type Piss Christ)

     

    Basquiat renouvelle la peinture figurative en y mêlant des graffitis, des masques, des scènes de rue. C’est une peinture très sophistiquée, dans l'environnement artistique porteur autour de Warhol dans les années 70.

     

    Le dessin de l’enfant ( ?) Mouais… Les immeubles en ruine, la femme amputée, les fragments humains qui jonchent le sol, la tête de mort-symbole dans le ciel… Tout est très évocateur.
    Soit « l’enfant » en question est particulièrement doué pour restituer une ambiance, soit l’auteur est un adulte doué pour imiter les dessins d’enfants.
    Le petit noyé –> Mutti, Mutti ! –> Ça retombe –> Un (e imitation de) dessin d’enfant pour faire repartir l’émotion ?

    (Quad) 25 septembre 2015 à 22:44

     

     

     

     

      • Lundi 19 Octobre 2015 à 20:34

        Pour le dessin de l'enfant, là, il y a un procès d'intention. J'ai vu, sans doute comme vous, la grande exposition consacrée à Basquiat à Paris. Son symbolisme m'a paru aussi élémentaire que celle de l'enfant. Je vois que vous êtes une amatrice - comme beaucoup - de son art. J'avoue que je n'y suis aucunement sensible et je n'éprouve aucune émotion devant des graffitis ou un morceau de tissu rouge embroché par un bâton. Et pour être honnête, je regrette de ne pas y être sensible alors que ces œuvres sont admirées par des gens manifestement intelligents.

    6
    Mardi 20 Octobre 2015 à 08:07

     

    La démarche imposée aux peintres par l’invention de la photographie, d’interroger leurs propres catégories me semble extrêmement féconde (couleur, matière, outils, geste, rythmes, support…). Dans une telle approche, le savoir-faire, le fini, la technique, le rendu, ne sont plus pertinents. Personne ne reproche à Dubuffet de dessiner comme un enfant. Pourtant il revendique un art débarrassé d’arrière-plan culturel. Art brut, arte povera, peinture naïve s’inscrivent dans cette approche. Basquiat aussi. Ou Gaston Chaissac. Mais aucun enfant. C’est ce que je voulais dire. Bien sûr visuellement il y a des traits communs. Je pensais que la mise en regard troublante de ces  deux "productions" était délibérée de votre part, pour soulever ce problème artistique.

     

      • Mardi 20 Octobre 2015 à 08:38

        C'était en effet le but de cette juxtaposition, suscitée d'ailleurs après une discussion avec un de mes descendants qui, lui, apprécie beaucoup Basquiat. Je suis bien d'accord que l'on ne peut plus peindre comme l'on peignait avant l'invention de la photographie, encore que des peintres ont continué à faire du réalisme et même de l'hyperréalisme. Mais il y a une différence entre l'art abstrait qui joue avec les formes et les couleurs (ou leur absence comme Soulages) et l'exposition d'un urinoir ou l'artiste n'intervient plus en tant qu'artisan, maître d'un savoir-faire qui n'est pas à la portée de tout le monde. L'objet exposé n'a plus aucune valeur en soi, il est investi par la pensée du spectateur (dont le snobisme) et la signature de l'auteur  

         

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    Mardi 20 Octobre 2015 à 09:21

    Et par le marché de l'art, devenu objet de spéculation et de refuge fiscal. Mais enfin qui va se plaindre de la compétition entre nos super-riches, Pinault-Arnault ?  Qui contruisent des musées, et sont tout de même plus classes que les émirs et les oligarques qui claquent leur argent en palaces, putes et clubs de foot. Encore que les oligarques commencent à avoir un œil plus affinée sur l'art.

      • Mardi 20 Octobre 2015 à 09:36

        "La signature de l'auteur" faisait référence au marché de l'art qui est une véritable bulle spéculative. Marché, sûrement, art, pas toujours. Mais comme vous le dites, c'est un bien que les gens hyper riches y consacrent de l'argent qui peut permettre la naissance d'inventions artistiques au milieu d'un fatras un peu désolant (à mon humble avis). Reste tout de même une certaine indécence devant les prix atteints par des œuvres pour le moins discutables confrontés aux nécessités du quart-monde.

         

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