• La Question

    La Question

    Goya : "Inquisition"

     

    Est-ce qu’il veut empêcher le mal mais ne le peut pas ? Alors il est impuissant. Est-ce qu’il le peut mais ne le veut pas ? Il est alors malveillant. Le peut-il et le veut-il ? D’où vient alors le mal ?

    EPICURE

     

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  • Commentaires

    1
    Samedi 7 Août 2010 à 18:27
    ohhh émotion très ancienne... cétait le sujet de philo l'année où j'ai passé le bac !
    2
    Samedi 7 Août 2010 à 18:34

    Et quelle a été votre note sur un sujet (casse-gueule) pareil ?

    Dr WO

    3
    Samedi 7 Août 2010 à 19:15
    Bravo, Docteur!
    4
    Samedi 7 Août 2010 à 19:32

    Il faut rendre à Epicure ce qui est à Epicure.

    Dr WO

    5
    Samedi 7 Août 2010 à 21:07
    Beau sujet de philo. Je ne pense pas, si le sujet m'avait été imposé, que j'aurais fait des étincelles....!!!!
    J'aurai certainement commencé par analyser sa doctrine
    1. on ne doit pas craindre les dieux
    2. on ne doit pas craindre la mort
    3. le bien est facile à atteindre
    4. on peut supprimer la douleur
    mais n'aurais-je pas été hors sujet....!!!!!!
    Bonne soirée doc
    6
    Samedi 7 Août 2010 à 22:44

    Les religieux vous diraient avec beaucoup de culot que le bien vient de leur religion. mais on définit plus facilement le mal que le bien et le deuxième se définit souvent par rapport au premier et l'un comme l'autre dépend de la société dans laquelle on vit, ce qui laisse beaucoup de marge dans les définitions, à moins de croire en des "impératifs catégoriques".

    Dr WO

    7
    Samedi 7 Août 2010 à 22:59

    Je vois que vous connaissez les principes attribués à Epicure. La question est absurde si l'on attribue à une divinité esprit et volonté (ce que les religions établies ont tendance à faire). Dans le cas contraire, la question ne se pose pas et Epicure pensait - je crois - que les Dieux étaient loin et ne se préoccupaient pas des affaires humaines sur lesquelles ils n'avaient aucune action.

    Dr WO

    8
    Dimanche 8 Août 2010 à 11:42
    C'était aussi l'opinion de Confucius.
    9
    Dimanche 8 Août 2010 à 11:58
    Ah tiens... je me pose les mêmes questions qu'Epicure et Confucius ! En toute modestie évidemment :-)
    10
    Dimanche 8 Août 2010 à 12:00
    Le jour a besoin de la nuit, le blanc a besoin du noir, pourquoi le bien n'aurait-il pas besoin du mal pour exister ? Si un dieu ou des dieux intervenaient pour empêcher le mal, où serait la liberté de l'homme ?
    11
    Dimanche 8 Août 2010 à 12:16

    Que les dieux s'occupent de leurs affaires et ne viennent pas compliquer celles des hommes.

    Dr WO

    12
    Dimanche 8 Août 2010 à 12:18

    Quel trio !

    Dr WO

    13
    Dimanche 8 Août 2010 à 12:22

    Le bien se définit le plus souvent par rapport au mal sous la forme d'interdictions. Est-ce que la liberté de l'homme est celle de faire le mal ?

    Dr WO

    14
    Dimanche 8 Août 2010 à 13:29
    La liberté ne se définit pas par rapport à des puissances supérieures (sauf si on y croit). Ce n'est qu'un concept social. L'homme seul face à la nature (Robinson sur son île avant Vendredi par exemple)est en dehors de la liberté. Il n'a que des possibilités. Pour parler de liberté, il faut parler de société aussi.
    15
    Dimanche 8 Août 2010 à 16:41

    La liberté n'est pas seulement un concept social. Son champ est extrèmement étroit. Le croyant s'impose des limitations mais on pourrait se demander pourquoi il est croyant. La société impose des lois plus ou moins restrictives mais les conditions sociales et familiales imposent en outre des limitations ou des possibilités ne serait-ce que par le niveau d'éducation. Le hasard des rencontres (et de la naissance) va modifier le destin de chacun et le hasard n'a pas grand chose à voir avec la société. Certes le choix va intervenir dans les bifurcations apportées par le hasard, mais ce choix est rarement libre, il dépend du moment, du milieu, de l'éducation préalable et bien sûr de la programmation génétique omniprésente car on ne peut pas être plus que ce que l'on est. Même dans les actes courants de la vie nous sommes plus ou moins déterminés; pourquoi certains choisissent plutôt de lire que de regarder la télévision ? Parce que leur éducation, leur formation (dont ils ont eu la chance de bénéficier et la possiblité d'apprécier) les prédisposent à ce choix. Vaste question !!!

    Dr WO

    16
    Dimanche 8 Août 2010 à 18:07
    J'entends "social" au sens large.
    Certes, nous sommes déterminés pas notre "inné" et notre "acquis" qui tous deux nous définissent, je dirais nous programment. Mais à l'intérieur de leurs limites qui définissent nos "possibilités" et nos "désirs", nous sommes libres jusqu'à toucher les autres limites que sont les interdits "sociaux" (politiques, familiaux, sociétaux etc) qui nous sont imposés de l'extérieur (par opposition aux limites intérieures auquelles je viens de faire allusion.
    17
    Dimanche 8 Août 2010 à 18:09
    @ léonie; Croyance et religion sont deux choses différentes. La religion est un ensemble de rites fondés sur une croyance. Celle-ci peut très bien se passer de religion.
    18
    Dimanche 8 Août 2010 à 20:34

    J'ai écrit que l'éducation prédisposait à la lecture, ce qui ne veut pas dire que la lecture est l'apanage des gens qui ont bénéficié d'une éducation, les autodidactes sont souvent des personnes très instruites et qui ont eu la force de s'instruire sans aide. Je ne parlais pas seulement de la liberté permise par les lois mais de la liberté du destin de chacun. La croyance est une démarche personnelle, la religion est une fabrication humaine basée sur la crédulité.

    Dr WO

    19
    Dimanche 8 Août 2010 à 20:37

    Je suis d'accord et de limites en limites le champ de la liberté est étroit, mais ce qui compte est l'impression d'être libre.

    Dr WO

    20
    Dimanche 8 Août 2010 à 22:54

    La croyance peut être solitaire. Si je crois par ex. à la réincarnation, je n'ai pas besoin des autres pour y croire, mais si les gens s'assemblent, le risque est en effet l'apparition de rites et  de gourous pour les créer et les faire appliquer.

    Dr WO

    21
    Dimanche 8 Août 2010 à 23:23

    Il faut peut-être inverser le problème : ce n'est pas le troupeau qui crée la religion, c'est la religion qui s'impose au troupeau. Etait-il possible au Moyen Age, en Europe, de ne pas être chrétien et de ne pas aller à l'eglise ? Est-il possible aujourd-hui pour un natif d'un pays islamique de ne pas être musulman et de ne pas aller à la mosquée ou de prier chaque jour ?

    Dr WO

    22
    Lundi 9 Août 2010 à 09:59

    Il est rare que les gens cherchent à entrer dans une secte, ce sont les sectes qui recrutent en jouant sur les faiblesses de chacun. Si quelqu'un a besoin des rites et de la liturgie pour croire, c'est qu'il ne croit pas vraiment. Il est vrai que la foule amplifie la croyance dans le sens où les rassemblements favorisent l'hystérie.

    Dr WO

    23
    Lundi 9 Août 2010 à 16:09
    Ben... Moi, je crois en François Bayrou. Et je suis bien toute seule !
    Bon, ok, je sors... rire...
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    24
    Lundi 9 Août 2010 à 16:35

    Bravo ! J'aime l'autodérision.

    Dr WO

    25
    Lundi 9 Août 2010 à 20:34

    L'homme ayant conscience de sa mort, les superstitions et les rites religieux ont l'ancienneté de l'humanité et la notion de laïcité est extrêmement récente. L'ancienneté d'un phénomène ne prouve pas sa valeur, les guerres aussi sont anciennes. Je ne dis pas que quelqu'un qui croit n'a pas à suivre des rites, je dis que l'on peut peut-être douter de sa foi s'il a besoin des rites pour croire.

    Dr WO

    26
    Lundi 9 Août 2010 à 22:56

    En matière de religion quand il y a doute, il vaut mieux s'abstenir.

    Dr WO

    27
    Lundi 9 Août 2010 à 23:05

    Encore faut-il pouvoir le faire.

    Dr WO

    28
    Mercredi 11 Août 2010 à 22:09

    Ne vous en abstenez pas

    Dr WO

    29
    leonie
    Lundi 7 Janvier 2013 à 16:15
    Question : D'où vient le mal?
    Autre question : d'où vient le bien?
    30
    leonie
    Lundi 7 Janvier 2013 à 16:15
    Dire qu'aimer la lecture viens de l'éducation qui a permit celà n'est pas tout à fait vrai, en tout cas pour pour moi ça n'a pas été le cas, dès que j'ai su lire, j'ai aimé cela et je me suis planquée pendant des années pour lire des livres que je glanait de de ci, ce là car chez moi c'était mal vu de lire. Quand à la liberté, il est bien évident qu'elle a des limites sinon ce serait invivable pour tout le monde et la croyance et la religion sont deux choses différentes.
    31
    leonie
    Lundi 7 Janvier 2013 à 16:15
    Effectivement la croyance peut se passer de religion, mais peut on croire seul? parce que dès que l'on se retrouve plusieurs à croire en une même idée on crée donc une nouvelle religion.
    32
    leonie
    Lundi 7 Janvier 2013 à 16:15
    ok, mais le problème chez c'est que beaucoup de gens n'aiment pas être seul avec leur propore croyance. L'homme vit en troupeau et réfléchit avec le troupeau.
    33
    leonie
    Lundi 7 Janvier 2013 à 16:15
    Il s'agit là des grandes religions, mais à l'heure actuelles, il y a des tas de sectes qui fleurissent donc des croyances suplémentaires et toujours des groupes, moins importants mais des groupes quand même. Quand l'homme croît, à un moment il veut faire partager sa croyance donc, ne me dites pas que si vous croyez dans votre coin vous n'avez pas le sentiment d'être esseulé.
    34
    leonie
    Lundi 7 Janvier 2013 à 16:15
    Vous dites : Si quelqu'un a besoin des rites et de la liturgie pour croire, c'est qu'il ne croit pas vraiment.
    On ne peut pas affirmer cela, on n'est pas dans la tête des autres et heureusement. C'est oublier que depuis la nuit des temps les hommes ont toujours adoré une ou des divinités quelconques avec des rites qui vont avec.
    35
    leonie
    Lundi 7 Janvier 2013 à 16:15
    On ne peut rien d'autre que douter et quand il y a doute...;)
    36
    leonie
    Lundi 7 Janvier 2013 à 16:15
    Entre l'arbre et l'écorce il ne faut pas mettre le doigt:)
    37
    jeffanne
    Lundi 7 Janvier 2013 à 16:15
    dans le doute abstiens-toi... mais bon là j'aime bien rester dans l'expectative...
    aucun risque de mauaise réponse n'est-ce pas Docteur.
    Pour tout vous dire suis trop paresseuse pour penser,
    alors je me contente de vous dire un "grand bonsoir".
    Soyons honnête quand même, ma paresse ne m'empêche pas de vous lire....
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